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Gerry
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Sujet du message: Publié: Mar 18 Sep 2007, 12:07 |
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Inscription : Ven 08 Août 2003, 15:31 Message(s) : 8283 Localisation : Paris
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L’excellent film d'animation Persepolis, adaptation de la bande dessinée de Marjane Satrapi, a été sélectionné pour représenter la France aux Oscars 2008. Il sera en compétition pour la statuette récompensant le meilleur film étranger.
source : imedias
_________________ http://www.youtube.com/user/IanFriskySummerHalde
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Stranger
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Sujet du message: Publié: Mar 18 Sep 2007, 18:59 |
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Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
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Et il le mérite ! Tous derrière Marjane !
_________________ Julien "Stranger"
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inconnu25
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Sujet du message: Publié: Ven 28 Sep 2007, 19:53 |
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Inscription : Lun 27 Juin 2005, 23:57 Message(s) : 8098
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Bon, ce n'est pas un film qui vient de sortir au cinema, mais j'adore ce film et je pense ne pas etre le seul :
Coup de coeur pour ce film co produit par les Italiens et les francais.
Un film de Guiseppe Tornatore, musique d'Ennio Moricone, avec Philippe Noiret, Jacques Perrin et dans la version 2*90minutes : Brigitte Fossey.
BA sur cette video : http://www.dailymotion.com/video/x2ss18 ... -disne_ads
Histoire : Alfredo vient de mourir. Pour Salvatore, cineaste en vogue, c'est tout un pan de son passé qui s'écroule. On l'appellait Toto a l'époque. Il partageait son temps libre entre l'office ou il était enfant de choeur et la salle de cinéma paroissiale, en particulier la cabine de projection où régnait Alfredo...
_________________ Fan du Club Dorothée, de l'époque AB et d'Emma Daumas.
http://tv-en-videos.over-blog.com http://www.dailymotion.com/inconnu25/1 http://lesphotosdaurelien.over-blog.com/
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Gerry
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Sujet du message: Publié: Sam 29 Sep 2007, 12:45 |
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Inscription : Ven 08 Août 2003, 15:31 Message(s) : 8283 Localisation : Paris
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Stranger
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Sujet du message: Publié: Dim 30 Sep 2007, 9:46 |
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Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
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99 francs
Octave est le maître du monde : il exerce la profession de rédacteur publicitaire. Il décide aujourd'hui ce que vous allez vouloir demain. Pour lui, "l'homme est un produit comme les autres". Octave travaille pour la plus grosse agence de pub du monde : Ross & Witchcraft, surnommée "La Ross". Il est couvert d'argent, de filles et de cocaïne. Pourtant, il doute. Deux événements vont bouleverser le cours de la vie d'Octave. Son histoire d'amour avec Sophie, la plus belle employée de l'agence, et une réunion chez Madone pour vendre un film de pub à ce géant du produit laitier. Le doué Octave déjante alors et décide de se rebeller contre le système qui l'a créé, en sabotant sa plus grande campagne. De Paris, où négocient les patrons d'agences, à Miami, où l'on tourne un spot sous antidépresseurs, de Saint-Germain-des-Prés à une île perdue d'Amérique Centrale, Octave parviendra-t-il à échapper à sa prison dorée ?
Qu'on se le dise, d'abord : j'ai lu le bouquin de Beigbeider (et pas que celui-là !) et j'avais aimé. 99 francs, le livre, c'était pour certains le paroxysme de ce qu'on reproche à Beigbeder comme à tant d'autres auteurs actuels : la facilité narrative et styllistique, le recours systématique et un peu facile à la pornographie, la capacité à cracher dans la soupe qui vous nourrit, etc. Personnellement, et au-délà de tout l'aspect people du personnage (dont je n'ai cure), j'ai toujours considéré qu'il y avait à boire et à manger chez lui. En dépit de ses défauts purement littéraires (dont je n'ai cure également...) et de son incroyable capacité à ne parler que de lui (beau reflet d'une époque, non ?), Beigbeder dit des choses, a une vision du monde qui est ce qu'elle est mais mérite d'être entendue... Ne serait-ce parce que ça vous fera un peu mal au ventre et que vous ne passerez plus à Châtelet-les-Halles ou près de la tour Montparnasse avec le même regard sur l'humanité (si si, je vous jure). Et à ce titre, comme ont pu le dire les quelques critique un peu pensées sur le film (Le Monde, notamment), on ne s'identifie pas aux personnages. Ils se contentent de nous faire réfléchir... C'est déjà pas mal, non ?
99 francs le livre, donc, c'était quoi qu'on en dise un choc narratif et idéologique. Bien avant l'explosion LeLayienne du "temps de cerveau disponible", un homme de l'intérieur attirait notre attention sur les rouages du système dont nous sommes tous prisonniers, sauf peut-être au Népal, en encore : la société de consommation nous a déposédés de notre désir, de notre volonté... bref, n'ayons pas peur de le dire, de notre humanité. En tout cas, elle l'a réduit à un sentiment individualiste : l'acte d'achat qui me rend plus beau et intelligent que mon connard de voisin ou de collègue de bureau.
Jan Kounen a vraiment réalisé une "adaptation" du roman : 99 francs, le film, prend des libertés avec le livre (certes avec la bénédiction de l'auteur) tout en lui restant fidèle dans l'esprit comme dans la lettre. Et à ce titre, entendre certaines tirades d'Octave Parango dans la bouche de Jean Judardin, faut avouer que c'est assez jouissif ! Surtout, Jan Kounen joue à plein son rôle de réalisateur car il apporte une véritable identité esthétique au message du bouquin. Et là, je peux dire sans exagérer qu'il ajoute au choc narratif et idéologique un choc visuel. C'est clipé, coloré, bourré d'effets léchés. On s'en prend plein la vue pendant 1h40 et on en redemande... A tel point que la presse "intello parisienne" (Libé, toujours aussi consternant, Télérama, Les Inrocks...) a jugé bon de démolir le film en employant comme argument* qu'il fonctionnait finalement comme une pub interminable.
Je ne comprends pas comment ça a pu leur échapper... Bien sûr que 99 francs est visuellement construit comme une pub de 100 minutes et c'est (j'imagine) totalement volontaire ! Bien sûr qu'il capte presque artificiellement notre attention à grands renforts des effets qu'il dénonce ! Mais n'ont-ils jamais pensé qu'il s'agissait là d'un procédé mirroir ? Sans doute 99 francs aurait-il pu fonctionner sur un mode plus sobre, un peu à la manière d'un intéressant docu-théma d'Arte**... Mais, je le dis sans cynisme, aurait-il eu autant d'impact sur sa "cible", la fameuse ménagère de moins de 50 ans ? Les lecteurs de Libé n'ont pas besoin d'aller au cinéma pour se dire que "la pub c'est pas bien, ça rend con, regardons Arte". La ménagère, si. Rendons grâce à Kounen, un peu à la manière d'Octave, de vouloir, même naïvement, sauver le monde avec ce qu'il sait faire : du cinéma populaire et de qualité.
Pour les banalités : comme d'habitude, Dujardin est excellent. Il est bien épaulé par des seconds rôles qui contribuent pour beaucoup au caractère comique du film (car vous-ai je seulement dit qu'en plus c'est drôle et qu'on passe un bon moment ?). Je rendrai surtout grâce aux mecs de la "Ross" et de "Madone" : Jocelyn Quivrin, Patrick Mille et Alfred-Duler-est-un-gros-con, alias Nicolas Marié. Ouvrez l'oeil car les accessoires et décors sont très drôles, entre objects insolites et marques détournées (comme Camel qui devient Cemal par la grâce d'une contrepétrie certes facile et connue mais visuellement percutante quand on y adjoint le packaging). Surtout, vous ne mangerez plus jamais un yahourt hummmm.... Madone ! en absence de connaissance de cause. C'est salvateur.
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*Quand argument il y avait, vous comprendrez ce que je veux dire en allant voir la "critique" de Libé...
** Arte qui est le seul co-producteur télé, avec Canal+ et CinéCinéma [sauf qu'eux n'ont pas le choix...], de ce film consacré à la pub... On comprend que TF1 n'ait pas intérêt à mettre de l'argent là-dedans, mais quid de France Télévisions, par exemple ? Comme quoi le sujet n'est pas si facile que certains ont bien voulu le faire croire.
_________________ Julien "Stranger"
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Stéphane
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Sujet du message: Publié: Dim 30 Sep 2007, 11:19 |
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Inscription : Ven 30 Août 2002, 16:19 Message(s) : 3214
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J'ai été voir 99 francs hier avec des amis, je pensais voir un film comique qui prenait beaucoup de recul par rapport au livre de Beigbeder et je ne m'attendais pas à ça !
Ce film me fait penser dans l'enchainement des séquences à "cours lola cours" un film allemand qui avait été diffusé sur Arte il y a quelques années.
Sinon quel dénonciation de nos sociétés occidentales. Cela fait réfléchir.
ça ne me donne plus envie d'acheter des yaourts Starlight
Sinon, toi qui l'a vu aussi Stranger, imagines si c"était vrai le piratage d'un écran pub de TF1...... ce serait un formidable coup
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Stranger
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Sujet du message: Publié: Dim 30 Sep 2007, 11:40 |
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Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
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Franchement, ça me parait excessivement difficile voire impossible (et heureusement pour eux)... Sans parler du fait que tout se passe maintenant sur serveurs (du moins pour la pub) et plus sur bandes. Mais c'est clair que cette séquence était excessivement drôle.
_________________ Julien "Stranger"
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chune_22
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Sujet du message: Publié: Dim 30 Sep 2007, 23:11 |
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Inscription : Dim 06 Août 2006, 1:53 Message(s) : 199 Localisation : Bretagne
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Je reviens du ciné ou j'ai enfin vu "99 francs" ! J'ai été un peu déçu par rapport au livre (impossible de ne pas comparer !) même si je recommande à tout le monde de foncer voir ce film. A la fois divertissant et sérieux, "99 francs" fait réfléchir sur notre société : à la fin, une phrase extraite d'un rapport de l'ONU dit que la publicité dépense 500 milliards de $ pour pousser les gens à consommer. Seulement 10% de cette somme suffiraient à régler 50% des problèmes de faim dans le monde... A méditer
_________________ "La vie c'est moins bien que la télé, parce qu'on ne peut pas changer de chaîne." F. Beigbeder
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Stranger
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Sujet du message: Publié: Dim 07 Oct 2007, 7:35 |
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Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
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Control
La vie de Ian Curtis, leader du groupe mythique de rock anglais Joy Division. Tiraillé entre sa vie de famille, sa gloire naissante et son amour pour une autre femme, Ian Curtis s'est suicidé le 18 mai 1980, à la veille de la première tournée américaine du groupe qui s'annonçait triomphale. Ian Curtis a changé le rock, sans le vouloir, sans le savoir.
Voir Control, c'est (re)faire l'expérience d'un cinéma dur, austère sans être long... et surtout qui noue les tripes. On sort de la salle sans s'être débarrassé du mal-être du personnage : on est comme vampirisé. Difficile à supporter mais tellement rare et indispensable.
Rien à dire sur l'interprétation, le montage ou la photo : on a beau chercher la petite bête, on ne trouve pas. C'est nickel de A à Z.
_________________ Julien "Stranger"
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Stranger
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Sujet du message: Publié: Lun 08 Oct 2007, 12:16 |
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Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
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L'Ennemi intime
Algérie, 1959. Les opérations militaires s'intensifient. Dans les hautes montagnes Kabyles, Terrien, un lieutenant idéaliste, prend le commandement d'une section de l'armée française. Il y rencontre le sergent Dougnac, un militaire désabusé. Leurs différences et la dure réalité du terrain vont vite mettre à l'épreuve les deux hommes. Perdus dans une guerre qui ne dit pas son nom, ils vont découvrir qu'ils n'ont comme pire ennemi qu'eux-mêmes.
Certes, le film de guerre, ce n'est pas le genre que j'affectionne le plus... Mais quand on me promet un "Platoon de la guerre d'Algérie", je me déplace ! De ce point de vue, c'était décevant. On reste sur notre faim en terme d'implication, d'engagement. Bref, c'est à peine dérangeant, trop consensuel à l'égard des deux camps ; l'ennemi n'a pour le coup rien d'intime ou d'intestin, on se contente de montrer la guerre sous un jour finalement très banal...
_________________ Julien "Stranger"
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Gerry
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Sujet du message: Publié: Mer 10 Oct 2007, 10:07 |
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Inscription : Ven 08 Août 2003, 15:31 Message(s) : 8283 Localisation : Paris
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Stranger
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Sujet du message: Publié: Sam 13 Oct 2007, 8:38 |
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Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
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This is England
1983. Shaun, 12 ans, habite avec sa mère dans une ville côtière du nord de l'Angleterre. Garçon solitaire, c'est pour lui le début des vacances d'été, lorsqu'il rencontre un groupe de skinheads locaux. Avec eux, Shaun découvre le monde des fêtes, du premier amour et des bottes Dr Martens. Le ton change quand Combo, un skinhead raciste et plus âgé, sort de prison. Alors que sa bande harcèle les communautés étrangères locales, Shaun va subir un rite de passage qui le sortira violemment de l'enfance.
La grande force de This is England est de nous faire ressentir tour à tour et sans que l'on puisse vraiment se l'expliquer de la sympathie, de l'empathie, de la haine... pour ce groupe de skinheads où les extrêmes sont sans cesse repoussés à mesure que le héros gravit l'échelon des divers groupuscules. L'identification avec Shaun joue à plein : c'est véritablement le spectateur qui rentre dans cette "communauté" avec lui et en subit les avantages puis les désagréments. On est intrigué et heureux quand il vit ses premières expériences amoureuses (avec une fille dont l'âge reste une énigme presque inquiétante à mes yeux). Par contre, autant dire que ça met les nerfs à vif, notamment lorsqu'un black se fait bastonner jusqu'au coma et que, comme Shaun est retenu par un skin, nous sommes bloqués dans notre fauteuil, totalement impuissants.
Surtout, si le film est sociologiquement très ancré dans la société anglaise (les années Thatcher, la guerre des Malouines, les maisons en briques...), le contexte n'est pas opressant et permet à tout un chacun de se saisir du message, conférant à This is England un caractère universel.
_________________ Julien "Stranger"
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Stranger
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Sujet du message: Publié: Sam 20 Oct 2007, 13:23 |
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Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
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L'avantage des grèves, c'est que ça donne du temps libre... Surtout que j'ai enfinnnn reçu ma nouvelle carte UGC-MK2-qui-déchire-tout !
En cloque, mode d'emploi
Ben Stone coule des jours heureux avec ses quatre inséparables copains Jonah, Jayson, Jay et Martin, aussi glandeurs et débraillés que lui. Outre leur amitié, un projet hautement culturel les réunit : créer un site payant, "starsapoil.com", qui offrira aux internautes des scènes de nu de leurs actrices favorites. La belle Alison Scott, assistante de production d'une chaîne télé hollywoodienne, habite avec sa soeur aînée Debbie et son beau-frère Pete un quartier résidentiel qui sied à son style bon chic bon genre. Bosseuse et ambitieuse, la jeune femme vient tout juste d'être promue au rang d'intervieweuse de célébrités. Pour fêter l'événement, elle se rend en boîte avec Debbie, et au terme d'une soirée passablement arrosée, ramène Ben chez elle pour un "quickie" sous la couette. Le lendemain, dégrisée, elle l'éjecte gentiment mais fermement. Fin de l'histoire ? Pas tout à fait, car, huit semaines plus tard, des nausées suspectes lui révèlent son état...
En cloque, mode d'emploi est le type même de film que l'on évite scrupuleusement (surtout vue la pub qu'il y avait dans le métro) ou alors que l'on va voir sur la pointe des pieds... Mais attiré par un bouche à oreille assez positif, je m'y suis risqué. Evidemment, c'est une comédie américaine aux ressorts très classiques et à l'humour un peu gras mais où il faut reconnaître que les gags ont été à peu près dosés et pas déversés par une benne de 4 tonnes. Surtout, même si ça a déjà été vu et revu, la peinture de la femme enceinte aux hormones débordantes ou encore de la mère de famille bourrée de paradoxes sonnent assez juste. L'interprétation est pour le coup très réaliste et les personnages attachants voire touchants. Bref, c'est une réalisation pas inoubliable mais qui fera passer un moment divertissant. Ca ne fait jamais de mal !
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Bienvenue chez les Robinson
A 12 ans, Lewis est un garçon brillant qui a déjà inventé beaucoup de choses fabuleuses, mais qui font parfois pas mal de dégâts. Sa dernière invention, le Scanner de Mémoire, pourra peut-être lui permettre de raviver ses lointains souvenirs de sa mère. Lewis retrouverait alors sa famille... Malheureusement, sa géniale invention vient d'être volée par l'ignoble Homme au Chapeau melon. Lewis a presque perdu tout espoir lorsqu'un mystérieux garçon appelé Wilbur Robinson l'entraîne dans sa machine à explorer le temps... Les voilà lancés dans le futur, où Lewis découvre l'excentrique famille de Wilbur. Dans ce monde futuriste et délirant, la plus fabuleuse des aventures les attend. Pour sauver l'avenir, ils doivent retrouver l'Homme au Chapeau melon et déjouer son fascinant complot. Alors, ils découvriront peut-être le fantastique secret du destin de la famille Robinson.
Certes l'animation n'est pas aussi lêchée que chez Pixar ( Robinson est une production 100% Disney) et l'on pourrait reprocher à ce film d'être aussi agité d'un bouc shizophrène qui aurait reçu une décharge de 10 000 volts... Un peu fatiguant et le film peine à trouver son rythme dans la première demi-heure. Mais une fois "l'intrigue" (très basique, ça reste un Disney) lancée, on se laisse prendre au jeu et l'on passe un excellent moment. L'animation est excentrique, colorée : c'est un feu d'artifice permanent. Les petits qui étaient dans la salle ont eu l'air d'aimer. Personnellement, j'ai surtout ri aux nombreuses références cinématographiques qui ponctuent le film, notamment à 2001 l'Odyssée de l'espace ou Matrix avec le personnage de Doris, le chapeau-melon démoniaque.
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Un jour sur Terre
Périple spectaculaire à travers les saisons, ce documentaire nous transporte de l'océan Arctique au printemps à l'Antarctique en plein hiver. Les toutes dernières technologies en matière de prise de vue en haute définition ont permis de tourner des images d'une beauté à couper le souffle et de mettre en valeur la vie qui palpite et bouillonne à chaque instant, sur le moindre centimètre carré de notre planète.
Un spectacle éblouissant, précieux, émouvant au-dessus de tout : celui de la vie. On se sent, passez-moi l'expression, comme une merde pendant 1h30.
Seulement, ce film pêche, notamment sur la fin, par discours écologiste certes nécessaire à notre époque mais dont je crois qu'il n'avait pas sa place ici. Les images et la narration malicieuses se suffisaient à elles-mêmes pour comprendre combien notre planète est précieuse. Là, après tant d'émerveillement et de cheminement vers le respect, on est subitement rattrapé par le col et grondé comme un gosse qu'on aurait choppé le doigt dans le pot de confiture... et on se braque bêtement. C'est là une grave faute de la part des réalisateurs car cela fait vraiment tâche après un si beau spectacle.
Aussi, je doute de la capacité des gens qui n'ont pas d'abonnement à payer 8€ pour voir, certes sur grand écran, ce que France 5 leur sert tous les après-midi. Vraiment dommage.
_________________ Julien "Stranger"
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Stranger
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Sujet du message: Publié: Mar 23 Oct 2007, 20:12 |
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Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
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Secret Sunshine
A la suite du décès de son mari, Shin-ae vient s'installer à Miryang, la ville natale de celui-ci avec son petit garçon. Entre ses cours de piano, ses nouvelles relations et Jong-Chan, le patron d'un garage qui tente de se rapprocher d'elle, cette jeune femme douce et discrète débute une nouvelle existence. Jusqu'au jour où la tragédie frappe à nouveau. Face à ce nouveau drame, Shin-ae va tenter de redonner un sens à sa vie.
D'ordinaire, la "lenteur" du cinéma coréen me sied bien... Là, j'avoue, j'ai craqué. Après un départ intéressant, le film s'enfonce dans un schéma répété à l'infini : l'héroïne pleure et crie sans pudeur, va à l'église, pète les plombs... et ça dure 2 heures. Le personnage masculin, complètement passif, semble d'abord bien cerné mais perd en crédibilité à mesure que son égérie se perd.
Après, restent quelques scènes bien senties et un regard intéressant sur le poids de l'église évangéliste en Corée (aspect que je méconnaissais complètement)... Et puis bien sûr, on ne peut pas reprocher à Secret Sunshine de dépeindre avec un certain talent une descente aux enfers, une perte du Je. Mais ça ne sauve pas mon ennui. Dommage, j'ai vraiment l'impression de passer à côté de quelque chose...
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Paranoid Park
Alex, jeune skateur, tue accidentellement un agent de sécurité tout près du skatepark le plus malfamé de Portland, le Paranoid Park. Il décide de ne rien dire.
Il y aurait évidemment tant à dire sur ce superbe film... Le thème, la mise en images, l'interprétation, le rythme... Je cherche, je ne vois pas (encore) de défaut. A défaut de critique, quelques remarques en vrac, donc.
Près de 10 ans après avoir réalisé un (intéressant) remake de Psycho, on sent encore chez GVS une grosse influence hitchcockienne. Je l'avais devinée sur l'affiche, dont les lamelles ne sont pas sans me rappeler le générique du même Psycho, je l'ai retrouvée dans le film. Une scène en particulier fait mouche : la douche que prend Alex et où le vertige l'envahit... avec sur le papier-peint de la salle de bains et à la bande son, des oiseaux. C'aurait également été intéressant d'observer le rapport nourriture/sexualité, mais j'avoue que ça m'a un peu échappé.
Il y a de toute façon un rapport original à la sexualité dans ce film. En l'occurence, un désir neutralisé voire refoulé au profit de la passion (un tantinet phallique selon la personne qui m'accompagnait... pourquoi pas !) du skateboard. Je n'irais pas jusqu'à parler d'homosexualité refoulée, mais il est certain que le désintérêt d'Alex pour son amie (notamment dans une scène qui vous fera rire... je n'en dis pas plus évidemment, suspens oblige) n'est pas sans poser question.
Surtout, je retiendrai de Paranoid Park un incroyable travail sur la narration et, en l'occurence, sur le tropisme. On découvre les événements à mesure qu'Alex se les remémore, se les approprie. Forcémment, on s'attache beaucoup et le questionnement sur sa culpabilité et la possibilité finale d'une morale (ou pas) nous tiennent en haleine.
_________________ Julien "Stranger"
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Stranger
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Sujet du message: Publié: Ven 02 Nov 2007, 11:13 |
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Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
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Le Rêve de Cassandre
Sur un coup de coeur, deux frères s'offrent un voilier qu'ils baptisent "Cassandra's Dream". Une vraie folie car ni l'un ni l'autre n'ont réellement les moyens d'assumer ce signe extérieur de richesse. Terry travaille dans un garage tandis que Ian dirige le restaurant de leurs parents. Lorsque le premier est confronté à une importante dette de jeu et que le second s'éprend d'Angela, ambitieuse comédienne de théâtre, ils sont obligés de solliciter l'aide de leur oncle Howard qui a fait fortune en Californie. En contrepartie de son solide coup de pouce financier, il leur demande de lui rendre un petit service.
Si l'on devait faire un seul commentaire à propos de ce film, tant sur le mode de la critique que sur celui de la surprise agréable, c'est qu'il fonctionne essentiellement en référence à Match point. Comme Chris Wilton, les deux frères du Rêve de Cassandre sont acculés parce qu'ils ne veulent pas être rétrogradés dans l'échelle sociale et viennent à en prendre des décisions pour le moins radicales... Et le must, c'est qu'à aucun moment cela ne nous choque et l'on sait très bien que, nous aussi, on serait sans doute prêt à tuer si notre confort matériel et notre standing risquaient d'être anéantis. Mais contrairement à Match Point, et sans vendre la mêche, l'élément moral viendra s'imposer d'une manière ou une autre aux deux héros...
Ajoutez à cela une interprération superbe et une subtile dose d'humour so british et vous obtiendrez un film qui se suit sans peine et dont on sort un tantinet bousculé mais globalement satisfait, comme s'il avait catarsisé par mal de choses en nous.
_________________ Julien "Stranger"
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