Le programme musical diffusé sur Inter est varié, mais sur Info on a l'impression que c'est toujours la même boucle, avec une quinzaine de titres, qui est utilisée depuis le début de la grève.

Je pense aussi qu'à présent l'issue de la grève est liée au départ de Gallet et/ou la nomination d'un médiateur accepté par le gouvernement et les OS grévistes.

si ça se trouve il y aura encore d'autres révélations à venir vu le personnage,

je pense que Gallet n'a pas pris conscience qu'il dirige une entreprise publique et non pas une entreprise privée, ici il s'agit de l'argent du contribuable qu'il dépense, pas d'un fond de pension du monde de la finance, une entreprise publique qui en plus est déficitaire avec des sacrifices qui seront demandés aux salariés ( départs volontaires, voire licenciements ),

c'est sans doute le manque d'expérience ou l'impunité vu qu'il vient du monde politique qui explique toutes ces dépenses ahurissantes, la meilleure solution c'est qu'il démissione, là il a perdu toute crédibilité, tous les salariés de radio-france vont le détester

Avant de lancer l'anathème sur un seul homme, il faut attendre les conclusions de l'Inspection générale des finances qui a été saisie et qui démêlera les responsabilités des uns et des autres dans cette affaire de dépenses, entre présidence actuelle et ancienne(s) présidence(s).

il reste le fait qu'en tant que PDG il aurait dû stopper immédiatement la rénovation du bureau à 100000 euros et suspendre le contrat à 90000 euros car il était facile d'anticiper la réaction des salariés et des journaux type canard enchainé,

ne pas l'avoir fait est probablement le signe d'un manque de compétence, faute professionnelle, la démission pouvant alors s'envisager, un PDG ne doit pas fuir ses responsabilités et rejeter la faute sur un subalterne ( la théorie du fusible ), il est au sommet de la pyramide, c'est lui qui a nommé tout le reste de l'organigramme, il doit en subir les conséquences si sa gouvernance a commis une faute

il me semble qu'une telle affaire à la BBC le PDG démissionne tout de suite sans demander son reste

Fabienne Sintès explique sur Twitter quel est le niveau des perturbations en fonction de la participation à la grève de l'équipe technique qui travaille par brigade de 3 : 3 grévistes et il n'y a que le fil musical et pas d'antenne du tout, 2 grévistes et on a 1 flash de 5 min toutes les 30 min, un seul gréviste et on a 15 min d'antenne et 15 min de fil musical comme hier soir.

Elle se montre pessimiste et se prépare à refaire café pendule demain matin !

Parisien de ce mardi (Twitter thony911)

Et pour compléter les message précédent, deux liens évoquant les même sujets pour France Inter et France Culture

http://www.franceinter.fr/depeche-les-s ... e-de-greve
http://www.franceculture.fr/2015-03-24- ... e-de-greve

INTER : Pas 5-7 ni de 7-9
CULTURE : Pas de matinale (6h30-9h)
BLEU CREUSE : Matinale assurée (6h-9h)
BLEU PAYS D'AUVERGNE : Pas de matinale (6h-9h)
BLEU NATIONAL : Tranche 5h-6h assurée. Journaux dans la tranche locale assurés.
INFO : Matinale (6h-9h) assurée partiellement.

Ben voilà, je me doutais bien que Fabienne Sintès aurait de quoi faire ce matin... les rappels des titres à 15 et 45! Et l'antenne de France info a repris normalement depuis 9H. Antenne très perturbée en revanche sur France Bleu Armorique.
Cela dit, même si Magnum a en partie raison lorsqu'il rappelle que face à un tel scandale, un patron de l'audiovisuel public au Royaume-Uni ou en Scandinavie aurait démissionné sur le champ, il serait injuste de tout lui mettre sur le dos. Ce sont les travaux de réhabilitation de la Maison de la radio qui plombent le budget de Radio France or, ce n'est pas Gallet qui a ordonné ces travaux. Et c'est l'Etat qui ne respecte pas ses engagements de financement de Radio France.
Et cela montre l'absurdité des nominations des dirigeants de l'audiovisuel public: ou bien l'Etat finance directement l'audiovisuel public et c'est donc au plus haut représentant de l'Etat de nommer les dirigeants(méthode Sarkozy) ou bien on considère que c'est le CSA qui doit nommer un dirigeant indépendant des pressions politiques et dans ce cas, il faut accorder une totale autonomie budgétaire à l'audiovisuel public(ex: autonomie des universités). La situation actuelle est incompréhensible car on se retrouve avec un directeur de Radio France choisi en toute indépendance par le CSA mais qui reste dépendant du bon vouloir de l'Etat pour ce qui concerne le budget, il suffit en plus que ce directeur ne soit pas du gout du parti au pouvoir et c'est la porte ouverte à toutes les déstabilisations!

Par ailleurs, j'ai l'impression que tout le monde découvre Mathieu Gallet! Il y a 2 ans, en lisant un papier sur le parcours pro de Gallet du temps ou il dirigeait l'INA, je me suis tout de suite dit que c'était quelqu'un promis à un bel avenir et qui avait "les dents qui rayaient le parquet". Quand il a été nommé à la tête de Radio France, c'était étonnant car personne ne s'attendait à une victoire aussi facile et aussi indiscutable de Gallet, choisi pour sa jeunesse et son dynamisme. C'était évident que son arrivée allait se traduire par un changement de méthodes radical, en amenant une culture du privé qui n'existait pas à Radio France(choix de Guimier à Info, réforme du Mouv', arrivée de Nagui sur Inter, monétisation des podcast, ouverture de la Maison ronde au public) et vu son parcours, il ne pouvait pas faire l'unanimité bien longtemps.
De deux choses l'une: ou bien l'Etat cherche à déstabiliser Gallet et dans ce cas, on ne parlera plus des coupes budgataires avec l'arrivée de son remplaçant; ou bien l'Etat entend bien continuer à mettre Radio France au régime sec et le départ de Gallet ne changerait alors rien du tout à la politique managériale de la direction de Radio France...

Depuis 10h, il y a de la musique avec un journal toutes les 1/2 heure
Il n'y a pas de 12h14h avec Raphaëlle Duchemin

On peut aussi se poser la question du coup théorique de la démolition à la dynamite de la tour centrale.

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/ ... _3236.html

Intervention grossière de la ministre de la Culture Fleur Pellerin qui enfonce Mathieu Gallet au lieu de chercher des solutions d'apaisement. Quelqu'un avait récemment fait le parallèle avec Philippe Guilhaume qui avait subi les oukases de la ministre de la Culture de l'époque Catherine Tasca sur fond de mobilisation syndicale. On y est plus très loin...
En attendant la suite, on pourrait aussi rappeler à la ministre les promesses budgétaires non tenues qui ont contribué à aggraver les difficultés de Radio France...

par contre le journal de 13h sur france inter a bien eu lieu mais il n'a duré que 20 minutes au lieu de 30



ça me rappelle les hommes politiques quand ils arrivent au pouvoir et qui rejettent la faute sur les décisions des prédécesseurs, l'argument de "l'héritage"

ça dure depuis 2004 cette histoire de rénovation de la maison de la radio, plusieurs PDG se sont succédé et aucun n'a tiré la sonnette d'alarme,

disons que Gallet avec ses goûts de luxe a brouillé le message qu'il voulait faire passer et qui était de se serrer la ceinture ( l'orchestre, les départs volontaires ),

pour la grève une solution serait que l'État mette la main à la poche pour éviter le plan social, ou bien que radio france contracte un prêt bancaire de plusieurs millions pour compenser le déficit, à charge ensuite au PDG de trouver un moyen de rembourser le prêt ( réduction des dépenses de fonctionnement, vente de la radio le mouv à Arthur, monétisation des programmes de radio france avec un podcast payant façon INA mais les auditeurs vont pas aimer, ils auront l'impression de payer 2 fois vu qu'il y a déjà la redevance )

En contrepoint de la sortie de Fleur Pellerin, le CSA "maintient sa confiance" à Gallet : http://www.ozap.com/actu/radio-france-l ... let/465062

Ce serait effectivement bien plus simple et plus clair pour tout le monde si le président de Radio France était nommé en Conseil des ministres par l'unique actionnaire de RF.

Les travaux ont certainement été trop longtemps différés et comme dans tous ces grands chantiers on a un facteur 2 ou 3 entre le coût des travaux estimé lors premières études et la facture finale, on a toujours des surprises, et puis les 2 ou 3 magnats du BTP qui sont capables de faire le job, ils s'entendent pour que la note soit salée, le payeur étant jugé solvable.
Si l'Etat ne pouvait pas suivre et assumer financièrement, il aurait sans doute été envisageable de vendre la Maison de la Radio à des chinois, des qataris, ou des fonds de pension US, et faire construire des locaux neufs et aux normes actuelles ailleurs dans Paris.

Et pour mener à bien le plan d'austérité, Gallet est l'erreur de casting absolue, trop jeune, trop peu d'expérience, pas assez diplomate, et les affaires qui sortent en ce moment n'ont rien arrangé.

Quand on fait quelques recherches sur le fameux conseiller en communication à 90 k€ par an on découvre des choses intéressantes.

Hees si il avait été reconduit pour un second mandat semblait plus à même de faire accepter la rigueur budgétaire.