C'est pêchu, en effet.
On aura aussi en mémoire le titre du film italien qui a inspiré Tarantino : Une Poignée de salopards (Quel maledetto treno blindato ; The Inglorious Bastards, sans fautes d'orthographe cette fois, en Anglais).

J'ai vu juste hier le film "Inglorious Bastered" et je suis assez d'accord avec la critique de Stranger. Le film est plutôt bien réussi non seulement grace à la reconstitution du contexte de l'époque (seconde guerre mondiale), mais aussi du fait du jeu acteur et notamment Christoph Waltz, en tant que nazi, qui cultive ce personnage tout aussi courtois que froid, lugubre et ignoble. J'ai bien aimé aussi l'aspect "tension" de ce film ainsi que le côté jubilatoire des scènes de violence et notamment celle de fin absolument exquise qu'on aurait tellement aimé voir dans la réalité.
Autre chose assez inédite dans ce genre de mélange histoire/science fiction, arrêtez moi si je me trompe, mais on avait jamais vu de situations caucasses pouvant faire rire le spectateur (notamment le "arrivederci" à l'accent so american de Brad Pitt, exquis !).
Cependant, j'ai trouvé certaines scènes du milieu un peu longues, je me suis parfois ennuyé, et j'ai senti Brad Pitt trop surjoué.

Un prophète

Film interdit aux moins de 12 ans.
Grand Prix du Festival de Cannes - Film représentant la France aux Oscars
Condamné à six ans de prison, Malik El Djebena ne sait ni lire, ni écrire. A son arrivée en Centrale, seul au monde, il paraît plus jeune, plus fragile que les autres détenus. Il a 19 ans.
D'emblée, il tombe sous la coupe d'un groupe de prisonniers corses qui fait régner sa loi dans la prison. Le jeune homme apprend vite. Au fil des "missions", il s'endurcit et gagne la confiance des Corses.
Mais, très vite, Malik utilise toute son intelligence pour développer discrètement son propre réseau...

Entre les murs... Malik, le héros du film, n'est au départ qu'un petit voyou comme tant d'autres. La prison, la rencontre du milieu Corse, en feront un véritable caïd.
Jacques Audiard signe d'abord un formidable film de peinture (au sens descriptif) : le milieu, tel qu'il est aujourd'hui (des petits trafics de banlieue aux intérêts plus traditionnels des Méditerranéens), la prison et ses magouilles... nous saisissent par leur réalisme cru. On n'en sort pas indemne et sans révolte. Mais Un prophète est surtout une grande fresque (au sens narratif), dans la lignée d'un Parrain, parce qu'il brasse des personnages, des situations et des émotions qui prennent une tournure allégorique. Autrement dit, Un prophète est l'histoire d'une ascension balzacienne qui, parce qu'Audiard n'a pas le regard moral de Coppola (du moins, pas au premier degré), ne connaîtra jamais de chute.
Si Niels Arestrup (AKA le parrain corse) tient incontestablement de Marlon Brando, Tahar Rahim (AKA Malik) n'en tient pas moins d'Al Pacino... mais plus façon Michaël Corleone que Scarface, et pour cause : Malik n'agit pas à l'instinct, c'est un petit malfrat qui deviendra un gangster cérébral.
Qu'on se le dise, s'il n'a rien de religieux ni même de spirituel, Malik est bel et bien un prophète... Il suit son chemin dans un désert : le milieu carcéral. Il a un parcours semé d'embuches : on en prend pour 2h30, qui se suivent d'ailleurs sans grosse difficulté. Il a des visions : hallucinations héritées d'un pêché originel, fulgurantes idées pour le développement de ses activités criminelles... Et surtout, il a un sens aigu du discours et des pourparlers. Malik est un esprit vif qui saura attrouper autour de lui des personnes et des intérêts contradictoires... et les faire cohabiter, tels des disciples, jusqu'à mieux les dominer ou les éliminer. Jésus ne disait-il pas : je suis venu pour diviser ? Quant à savoir s'il finira sur la Croix...

BA Gainsbourg Vie héroique

http://www.wat.tv/video/gainsbourg-vie- ... o0t5_.html

Ahh, enfin la bande annonce !

Il a plutot l'air prometteur ce film sur Gainsbourg ! Vraiment hate qu'il sorte pour ma part

Idem, hate de le voir

Vu ce soir dans une salle pleine à craquer,... mais malheureusement on a droit à un Emmerich habituel, dans les bons mais surtout dans les mauvais moments. Ses films sont comme des gros gâteaux à la crème qui donnent envie quand on les voit en vitrine mais qu'on regrette aussitôt mangé. Le "syndrome Emmerich" est toujours, et bel et bien, là... mais sa virtuosité à la caméra toujours aussi efficace.

Pour commencer par le côté positif, les séquences de destruction de masse sont assez bluffantes. On passe de la voiture qui évite les obstacle à un petit avion qui échappe aux immeubles s'écroulant puis on revoit la même chose avec une plus grosse voiture puis un plus gros avion. Mais pour sûr on en prend plein les gencives: destruction d'immeubles, tsunamis, accidents d'avions, pluies de boules de feu, irruptions volcaniques et plein d'autres choses, rarement vues, avec une telle intensité, au cinéma. Niveau spectacle le cahier des charges est parfaitement rempli, même si c'est le seul et unique intérêt au film.

Si on pouvait faire une liste exhaustive de tous les clichés du cinéma hollywoodien et en particulier des films catastrophes je crois qu'on pourrait faire le résumé du scénario sans avoir vu le film. 2012 se prend les pieds dans le tapis dès qu'on sort de l'action. On a droit à l'héroïsme exacerbé, au discours présidentiel (Independance Day n'est pas loin), aux bons sentiments mielleux dans une scène finale d'un ridicule absolu et je ne parle pas du sauvetage du chien, qui m'a brusquement donné envie de plonger sous mon siège. Pour le reste, les acteurs sont franchement presque tous interchangeables, avec une exception pour Woody Harrelson complètement lâché dans la nature...
Et une mention particulière pour Johan Cusack, plus fort que Superman (si, si) faut le voir pour le croire....

A voir impérativement en salles car c'est un film qui se voit en grand, techniquement impressionnant mais scénaristiquement à côté de la plaque...

http://www.youtube.com/watch?v=bZok6C1blJA

Pour ma part, je boycotte systématiquement ce réal depuis longtemps. C'est toujours la même rengaine : explosions en tous genres, héros américains bien patriotes, nationalisme gerbant... Accessoirement, je ne pense pas qu'on ait besoin d'entendre parler de fin du monde en ce moment.

Dommage que l'on accorde un tel raz-de-marée médiatique à ce film quand, le même mercredi, sortent des films autrement plus intéressants : L'Imaginarium... de Terry Gilliam, A l'origine de Gianolli, le doc sur L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot...

Tout pareil que Gerry... Je suis allé voir 2012 mardi soir en avant première dans une salle de 600places bondée. (au passage, j'en ai eu pour 25€ pour 3 personnes ça commence à faire cher...).

M'enfin bon.

Les bons cotés : les effets spéciaux sont specatulaires. Vraiment bluffants. Les effets audio sont aussi au top. Et... C'est tout !

Les mauvais cotés : le "scénario". Si vous avez vu Independance Day et le jour d'après, cherchez pas, en 10 ans les ficelles restent les mêmes. Patriotisme, tout le temps "sur la corde", les 2 célibataires qui finissent ensemble à la fin, les 2 divorcés qui se remettent ensemble à la fin, la jolie morale. Le président américain en héros. La terre détruite, finalement après tout on va prendre refuge aux endroits qu'on dénigrait.

J'ajouterais (mais c'est propre à mon cinéma) : on a eu droit à un odieux "entracte" au bout d'une heure... L'image était trop sombre (on peinait à voir l'acteur noir sur un fond sombre). Et enfin c'était une projection numérique. Alors certes il n'y a plus de "changement de bande" (ils n'ont jamais été bons à ce cinéma là, à chaque fois c'est cahotique, une fois même ils ont mélangé les bandes, c'était dans Vanilla Sky, déjà dur à comprendre mais en plus dans le désordre). Enfin bref, j'avais par moment l'impression de regarder un énorme écran de TV et non une toile de cinéma. Image trop nette, absence de grain "caractéristique" de la bande à l'image. Image floue lors des travellings. En enfin l'image qui ne remplissait pas toute la toile, il restait 15-20cm tout autour de l'image...

Très bon article sur Rue89 concernant ce film "raté" d'H-G Clouzot.
http://www.rue89.com/la-bande-du-cine/2009/11/11/lenfer-de-clouzot-resurrection-dun-film-et-dun-drame

J'avais eu l'occasion de voir au ciné-club de mon lycée , à l'époque , un cycle H-G Clouzot , notamment avec L'assassin habite au 21 , Les diaboliques et son dernier film méconnu La prisonnière avec son ambiance psychédélique que j'avais adoré.

Les films d'H-G Clouzot sont des films à revoir ou découvrir pour certains. J'irais certainement le voir prochainement.

Pour Terry Gilliam , ci c'est dans la même trempe que Brazil ou L'armée des 12 singes , je cours .

Il se murmure que c'est tout de même un cran en dessous... Ça ne m'empêchera pas d'aller le voir !

En tout cas, je ne peux que vous conseiller d'aller voir A l'origine de Xavier Giannoli. Là, c'est vraiment du cinéma, avec un fond dense, une saisie de la réalité et une parfaite captation d'une descente dans la folie.

Bonjour à tou !
Pour ma part, j'ai vu "2012" hier matin, et j'avoue que je n'ai pas été déçu ! Côté effets spéciaux, bien sûr, car ne parlons pas du scénario qui m'a rappelé certaines scènes de "Le jour d'après" ou "Deep Impact" !
Il est cependant dommage que les scènes les plus impressionnantes aie été déjà présentes dans les diverses bandes-annonces ou autres teasers !... Je reste sur ma faim, car il aurait été bien de voir d'autres destructions dans le reste du monde (le Vatican excepté) !
Cela dit, j'ai trouvé assez hallucinant la scène de la reine Elisabeth II de Brande-Bretagne débarquant dans l'une des arches avec un corgi !!! C'est assez choquant ! On n'abandonne pas son peuple (même si c'est un chef d'Etat) ! De plus, à quoi bon sauver des chefs d'Etat et de gouvernement, si il n'y a plus de pays, de peuple, d'institutions politiques ?!
J'ai bien aimé la dernière image, celle avec les nouveaux contours de l'Afrique mais j'aurais aimé savoir à quoi ressemblerait désormais les continents.
Il parait que Emmerich voudrait faire une série dérivée... A voir, car cela risque de ressembler à "Jericho" ou à "Lost"...
A bientôt !

Schwarzenegger et Stallone reprennent du service. Le 18 février 2010, le gouverneur de Californie fera son retour sur grand écran dans le film The Expendables de Sylvester Stallone, qui fait lui-même son come-back au cinéma. Cette fois, devant et derrière la caméra, ce dernier convoque pour son film les vieilles gloires d’Hollywood, de Mickey Rourke à Arnold Schwarzenegger.

http://info.sfr.fr/france/articles/Peop ... 10,126563/

Je ne sais pas si vous avez vu "Gainsbourg (vie héroïque)" mais je vous conseille vivement d'y aller. J'ai été absolument subjugué par ce film. Eric Elmosnino, qui joue Serge Gainsbourg est incroyable dans ce rôle. On est transporté à travers les époques dans ce vrai conte. Juliette Greco, c'est vraiment Juliette Greco, Bardot, c'est vraiment Bardot...j'en passe.

Je vais le voir en fevrier avec ma copine