Alerte nucléaire européenne

Luder

Spectrum71 a écrit:

Je precise alors: 90% des poissons achetés en France proviennent d'Asie. L'info a été donné par la presse francaise lors des greves des pecheurs.

Et alors ?
Le quidam qui, lui, pèche régulièrement dans une rivière contaminée ça lui fait une belle jambe de savoir que 90% des poissons achetés proviennent d'Asie :roll:

Citer:

J'etais pas né XPLDR

Citer:

Psychose quand tu le tiens :lol:

C'est pas de la psychose, mais des faits. La gravités des incidents dans cette centrale ont été volontairement sous-évalués pour 1) ne pas inquiéter la population, 2) pour protéger les intérêts industriels de la filière nucléaire.

Et les intérêts de cette industrie pèsent lourds. En terme du nombre de centrale, la France est le 2ème pays a en posséder le plus après les USA. Mais les USA étant bien plus grands et peuplés, si on ramène ça à la superficie du pays et à la population, la France doit clairement être la première, loin devant les USA.

Et puis avant de parler de psychose, t'aurais peut-être mieux fait de te renseigner un peu... Les deux accidents graves qui se sont produits dans cette centrale de Saint-Laurent étaient des fusions d'éléments radioactifs dans le réacteur (les deux fois, en 69 et 80). Mais tu sais sans doute ce qu'un tel accident peut impliquer, non ? A moins que t'étais pas encore né lors de Tchernobyl :roll:

Donc pour info, EDF avait d'abord qualifié l'accident de 1969 comme un incident, soit le niveau juste au-dessus de ce qui c'est passé au Tricastin ou à Romans-sur-Isère. Je te laisserai tirer les conclusions qui s'imposent...

Florian a écrit:

Tu es un expert physicien ?

Y a franchement pas besoin d'être physicien pour savoir qu'une fuite radioactive dans l'atmosphère n'est ni bon pour l'environnement, ni pour la santé animale et humaine. Vouloir sous-entendre le contraire, comme tu viens de le faire, relève soit d'une importante méconnaissance des effets de la radioactivité, soit d'une mauvaise foi choquante.

Maintenant, il y a des rejets plus ou moins dangereux, en fonction de l'élément rejeté, de la stabilité de celui-ci notamment, mais aussi et surtout de la quantité (relative à l'élément évidemment). Mais tout rejet, quelque soit sa nature, est dangereux. Y a pas à se poser plus de questions.

Dans le cas de Romans-sur-Isère, le très relatif faible impact sur l'environnement proviendrait du fait que la fuite ait eu lieue dans une galerie technique et que les éléments contaminés sont restés dans cette galerie (conclusions avant expertise indépendante). Cela ne réduit en rien la gravité de l'incident, puisqu'on conserve toujours le fait qu'une conduite où transite des éléments radioactifs a pu fuir pendant une longue période de temps sans que personne ne s'en rende compte.

Ca me rappelle un cas similaire à l'usine de retraitement des déchêts de la Hague il me semble. Là aussi une conduite fuyait et on ne s'en est rendu compte, par hasard, que longtemps après. Heureusement, la fuite était confinée dans une salle ne permettant pas de rejets dans l'atmosphère. Mais là aussi, ça ne diminue en rien la gravité de l'accident.

Alors si des fuites radioactives peuvent passer inaperçu et mettre potentiellement la population et l'environnement en danger, ça laisse songeur sur ce qui peut se passer d'autre sans qu'on s'en aperçoive.

interactv

Ce n'est pas parce que quelqu'un parle plus fréquemment, plus fort ou devant un auditoire plus important, qu'il a forcement raison...

Spectrum71 a écrit:

Psychose quand tu le tiens :lol:

Ralala, communication et conditionnement quand vous le tenez... pas lol ! :cry:

Rom 1

interactv a écrit:

Le traitement de cette news au 13h de tf1 me laisse pantois...
Une breve d'une dizaine de secondes accompagnée d'une carte, et c'est tout... le tout a 13h12 apres un dossier complet sur les "tatouages olympiques" d'un chinois bien conditionné... m'enfin... il ne faudrait surtout pas ecorner l'image d'une entreprise convoitée par le groupe bouygues, hein !... :roll:

Et alors ça t'étonne ?
Tout le monde sait qu'il n'y a pas grand chose à 13h sur TF1 comme info. Maintenant à 20h c'est pas vrai, ça a fait la une du JT du 15 Juillet pour le Tricastin et là pour Romans-sur-Isère, c'est en première page sur le site info de TF1 et je suis sur que ce sera le premier titre au 20h.
Faut arrêter de voir le mal partout.

tcpr90

Aïe...
No comment...

Rom59 · **Inscription :** Mer 19 Jan 2005, 13:22 **Message(s) :** 1440

Ca veut rien dire ça. Les employés EDF sont plus touchés par la radioactivité que n'importe quel autre. Chaque employé porte un appareil qui mesure la radioactivité à laquelle ils sont exposés. Et des analyses sont faites régulièrement. Par exemple une femme enceinte n'a pu accès à certaine zone d'une centrale. Lorsque les employés ont atteint leur dose limite annuel ils ne peuvent plus travailler sur le site et c'est déjà un seuil extrêmement bas. Donc les employés de Tricastin ne risque pas grand chose mais enfin 100 employés dun seul ça fait beaucoup... Et c'est bien évidemment pas normal mais bon faut relativiser quand même... Les riverains prochent du site sont donc eux aussi tocuhés, nécessairement.

bibou

D'après ce que j'ai entendu, il s'agit d'un souci au cours d'une opération de maintenance. Le taux de radiation reçu est 40 fois inférieur au taux annuel limite (je cite ce que j'ai entendu, hein).

Rom59 · **Inscription :** Mer 19 Jan 2005, 13:22 **Message(s) :** 1440

Autre anecdote aussi. Les employés passent tous les matins par un détecteur et refont de même le soir lorsqu'il quitte le site pour vérifier qu'ils n'ont pas été contaminés ou qu'ils transporteraient sans le savoir quelques échantillons radioactifs. Le passage du matin permet d'éviter toute erreur par rapport à un éventuel traitement médical (isotopes que l'on absorbe pour certains examens).

Luder

Citer:

Argovie: incident à la centrale nucléaire de Leibstadt

Leibstadt - Deux collaborateurs de la centrale nucléaire de Leibstadt ont aspiré jeudi des substances radioactives lors de travaux de révision. Selon les responsables du site argovien, les employés ne doivent pas craindre pour leur santé.

Soumis à un examen immédiatement après l'incident, ils bénéficient toujours d'un suivi médical. La Division principale de la sécurité des installations nucléaires (DSN) a été informée.

Malgré les précautions d'usage, un fuite d'aérosols a eu lieu pendant des travaux de révision. Les collaborateurs occupés à ces travaux portaient un masque de protection. Mais les autres employés présents dans cette partie de la centrale n'en avaient pas.

Malgré l'alarme rapidement déclenchée, deux hommes ont respiré des substances radioactives. Quarante-sept autres personnes ont été examinées par précaution.

SDA-ATS

Luder

Voici une image diffusée à la fin d'un reportage diffusé ce dimanche dans "Mise au point" sur la TSR et qui parlait du site du Tricastin :

http://img292.imageshack.us/my.php?imag ... 897ns6.png

C'est juste... énorme j'ai envie de dire. Faites ce que je dis, pas ce que je fais en d'autres termes.

Pour ceux qui voudraient voir le reportage :
A votre santé : Tricastin, ma vie à côté d'une centrale nucléaire.

Qu'on ne vienne donc pas me sortir une nouvelle fois qu'il n'y a pas eu d'impact sur l'environnement ! Rien que la dame que l'on voit dans le reportage a une eau qui, d'un jour à l'autre, varie autour de la limite de potabilité admise par l'OMS. Et ce un mois après le premier accident. Difficile donc de croire que l'accident du 7 juillet soit le seul responsable.

"Oui-oui joue dans la centrale"... J'adore, mais bon... :shock:

Inclus, une petite hésitation d'Audrey Sommer sur les auteurs du reportage

BGC

Encore un incident sur le site de Tricastin :roll:

AFP a écrit:

Petite fuite d'uranium sur le site d'une filiale d'Areva dans la Drôme - Il y a 1 jour

LYON (AFP) — Une petite fuite d'uranium a été détectée jeudi sur une canalisation des réseaux d'effluents de la société Comurhex, filiale d'Areva, à Pierrelatte (Drôme), a indiqué l'entreprise vendredi dans un communiqué.
La fuite a été détectée sur une canalisation enterrée, qui n'était normalement plus utilisée. Mais lors de travaux de modernisation de ce réseau, les ouvriers se sont aperçus qu'un clapet anti-retour défectueux avait laissé passer de manière occasionnelle des échantillons sortant d'un laboratoire d'analyses et qui devaient aller vers une station de retraitement, a expliqué à l'AFP un porte-parole d'Areva.
"Compte tenu du débit faible et très irrégulier de celle-ci, la quantité de matière concernée ne peut-être que mineure", détaille le communiqué.
En se basant sur la concentration moyenne en uranium des échantillons et sur l'importance de la fuite, la Comurhex estime qu'environ 250 grammes d'uranium par an ont pu pénétrer dans le sol environnant la canalisation défectueuse.
Dans un communiqué publié un peu plus tard, la préfecture de la Drôme a indiqué que "selon l'Autorité de sûreté nucléaire, les risques environnementaux apparaissent très faibles d'après les données actuellement disponibles. Des études plus détaillées seront menées et leurs conclusions seront communiquées".
La préfecture a ajouté que "les services de la direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (Drire) et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sont actuellement sur place".
Comurhex Pierrelatte est spécialisée dans la transformation de l'uranium nécessaire au fonctionnement du parc nucléaire. Le site produit de l'hexafluorure d'uranium, indispensable aux procédés d'enrichissements.

Wikipédia (centrale nucléaire de Tricastin) a écrit:

En 2002 et 2003, EDF a déclaré deux incidents génériques de niveau 1 sur l'échelle INES relatifs à la tenue au séisme de composants de certains REP 900 MWe français, dont la centrale du Tricastin.
L'incident déclaré le 14 octobre 2002 concerne la tenue au séisme de réservoirs d'eau permettant d'assurer le refroidissement du coeur en cas d'accident. Les travaux nécessaires à la remise en conformité de la centrale se sont terminés en décembre 2005.
L'incident déclaré le 28 octobre 2003 concerne la tenue au séisme de tuyauteries connectées à l'un des réservoirs d'eau concerné par l'incident du 14 octobre 2002.

Rejets thermiques
Du 12 au 22 juillet 2003, pendant la canicule, la centrale nucléaire du Tricastin a dépassé à plusieurs reprises la température autorisée (27 °C) du Canal de Donzère-Mondragon à l'aval du site pour une durée totale supérieure à 44h et une température maximale atteinte de 28,8 °C. L’Autorité de sûreté nucléaire a publié ces incidents sur son site web le 1er août 20038.

Rejets d'effluents liquides
Un rapport de mai 2007 de l'ASN rappelait à l'ordre Socatri, une filiale d'Areva présente sur le site, en déclarant:
« L'ASN rappelle Socatri à l'ordre pour des écarts répétés à ses autorisations de rejets chimiques et radiologiques (...). Les effluents liquides en sortie de la station de traitement présentent régulièrement des écarts aux seuils de rejets chimiques.
Une nouvelle station de traitement des effluents liquides doit être mise en service en 2008. La canalisation qui évacue les effluents liquides de Socatri, du fait de son ancienneté, a fait l'objet de fuites répétées en 2007. »

Rejets incidentels uranifères du 8 juillet 2008 [...]

Rejets de carbone 14 de juin et juillet 2008 [...]

Fuite détectée le 21 août 2008 [...]

azerty774

Puta**, mais faut qu'ils la ferment cette usine, avant que des évènements graves interviennent ...
On dirait qu'Areva prends ca à la légère ...

tcpr90

Non seulement Areva prends ça à la légère, mais on dirait qu'elle n'entretient plus cette centrale.

Je pense que l'entretien et la sécurité est primordiale et est prioritaire par rapport au gain de quelques milliers d'euros !

momo1253

C'est quand que quelqu'un signe la fin de la récréation ? :roll:

BGC

Après la France, l'Espagne :
Une centrale Nucléaire a été arrêtée hier suite à un incendie (en Catalogne)
Info : I>Télé

BGC

Plus d'Informations dans cette brève de l'AFP :

AFP a écrit:

Espagne: une centrale nucléaire arrêtée à la suite d'un incendie

MADRID - La centrale nucléaire de Vandellos II, en Catalogne (nord-est), une des six que compte l'Espagne, s'est arrêtée dimanche automatiquement à la suite d'un incendie dans son générateur d'électricité, un incident sans risques, selon l'autorité espagnole de sûreté nucléaire.

"Du point de vue de la sécurité, nous sommes relativement tranquilles", a affirmé par téléphone à l'AFP Rafael Cid, sous-directeur général de technologie nucléaire du Conseil de sécurité nucléaire (CSN), expliquant que l'incendie s'était déclaré dans un bâtiment séparé du réacteur nucléaire.

"L'incendie a eu lieu dans le générateur, un édifice conventionnel séparé du réacteur", a-t-il déclaré. Le générateur sert à transformer en électricité l'énergie dégagée dans le réacteur nucléaire.

L'incendie s'est déclaré dimanche matin à 08H49 (06H49 GMT) et a été éteint par les pompiers de la centrale vers 10H30, selon le CSN.

"Tous les systèmes de sécurité de l'installation ont fonctionné comme prévu", a précisé l'organisme dans communiqué.

"Le réacteur s'est arrêté automatiquement", a expliqué M. Cid.

"Actuellement, la centrale est à l'arrêt et stable", affirme le CSN qui précise que l'incendie "n'a eu aucun impact sur les travailleurs ou l'environnement". Le réacteur devrait cependant rester sans fonctionner pendant plusieurs semaines.

Le CSN a activé un protocole d'urgence, "le plan d'urgence nucléaire de Tarragone (Penta)", du nom de la ville où se trouve Vandellos, au niveau d'alerte zéro, sur un total de quatre.

La durée de l'arrêt de la centrale n'était pas encore connue. "Le fabricant du générateur doit venir remplacer la partie endommagée", a expliqué M. Cid.

La centrale de Vandellos II est exploitée conjointement par les groupes énergétiques espagnols Endesa et Iberdrola. Construite en 1980, elle a une autorisation d'exploitation jusqu'en 2010.

Elle fait partie des installations gérées par l'Association nucléaire Asco Vandellos II (Anav), qui gère trois centrales en Catalogne.

L'Anav s'est retrouvée sur la sellette au début de l'année 2008, accusée de ne pas avoir correctement informé les autorités sur une fuite dans la centrale Asco I en novembre 2007.

L'incident, sans danger significatif pour les populations, selon le CSN, n'a été rendu public que cinq mois plus tard.

Le CSN a recommandé le 18 août au gouvernement d'infliger une amende record comprise entre 9 et 22,5 millions d'euros aux gérants d'Asco I.

Dans un communiqué diffusé dimanche, Greenpeace et Ecologistes en action, qui affirment qu'une grande colonne de fumée était visible vers 10H00 à Vandellos II s'échappant de la salle des turbines, ont demandé "que soit retirée à l'Anav l'autorisation d'exploiter les centrales qu'elle gère (Asco I, Asco II et Vandellos II) et d'arrêter préventivement leur activité face à l'accumulation d'incidents".

L'Anav "n'a pas su prouvé qu'elle était un opérateur responsable", a estimé un responsable de Greenpeace, Carlos Bravo, s'exprimant sur les ondes de la radio Cadena Ser: "nous risquons un accident sérieux".

M. Cid a déclaré qu'une enquête allait être ouverte par le CSN pour déterminer les circonstances et les causes de l'incendie.

L'Espagne compte six centrales nucléaires en fonctionnement, avec un total de huit réacteurs qui produisent environ un quart de l'électricité consommée dans le pays, selon le CSN.

Le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, au pouvoir depuis 2004, est partisan de l'abandon progressif du nucléaire.

Interrogée par l'AFP, la société gestionnaire du réseau électrique espagnol REE n'a enregistré aucun impact de l'arrêt de la centrale sur son réseau.

(©AFP / 24 août 2008 21h55)

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