Alerte nucléaire européenne

azerty774

Puta**, mais faut qu'ils la ferment cette usine, avant que des évènements graves interviennent ...
On dirait qu'Areva prends ca à la légère ...

tcpr90

Non seulement Areva prends ça à la légère, mais on dirait qu'elle n'entretient plus cette centrale.

Je pense que l'entretien et la sécurité est primordiale et est prioritaire par rapport au gain de quelques milliers d'euros !

momo1253

C'est quand que quelqu'un signe la fin de la récréation ? :roll:

BGC

Après la France, l'Espagne :
Une centrale Nucléaire a été arrêtée hier suite à un incendie (en Catalogne)
Info : I>Télé

BGC

Plus d'Informations dans cette brève de l'AFP :

AFP a écrit:

Espagne: une centrale nucléaire arrêtée à la suite d'un incendie

MADRID - La centrale nucléaire de Vandellos II, en Catalogne (nord-est), une des six que compte l'Espagne, s'est arrêtée dimanche automatiquement à la suite d'un incendie dans son générateur d'électricité, un incident sans risques, selon l'autorité espagnole de sûreté nucléaire.

"Du point de vue de la sécurité, nous sommes relativement tranquilles", a affirmé par téléphone à l'AFP Rafael Cid, sous-directeur général de technologie nucléaire du Conseil de sécurité nucléaire (CSN), expliquant que l'incendie s'était déclaré dans un bâtiment séparé du réacteur nucléaire.

"L'incendie a eu lieu dans le générateur, un édifice conventionnel séparé du réacteur", a-t-il déclaré. Le générateur sert à transformer en électricité l'énergie dégagée dans le réacteur nucléaire.

L'incendie s'est déclaré dimanche matin à 08H49 (06H49 GMT) et a été éteint par les pompiers de la centrale vers 10H30, selon le CSN.

"Tous les systèmes de sécurité de l'installation ont fonctionné comme prévu", a précisé l'organisme dans communiqué.

"Le réacteur s'est arrêté automatiquement", a expliqué M. Cid.

"Actuellement, la centrale est à l'arrêt et stable", affirme le CSN qui précise que l'incendie "n'a eu aucun impact sur les travailleurs ou l'environnement". Le réacteur devrait cependant rester sans fonctionner pendant plusieurs semaines.

Le CSN a activé un protocole d'urgence, "le plan d'urgence nucléaire de Tarragone (Penta)", du nom de la ville où se trouve Vandellos, au niveau d'alerte zéro, sur un total de quatre.

La durée de l'arrêt de la centrale n'était pas encore connue. "Le fabricant du générateur doit venir remplacer la partie endommagée", a expliqué M. Cid.

La centrale de Vandellos II est exploitée conjointement par les groupes énergétiques espagnols Endesa et Iberdrola. Construite en 1980, elle a une autorisation d'exploitation jusqu'en 2010.

Elle fait partie des installations gérées par l'Association nucléaire Asco Vandellos II (Anav), qui gère trois centrales en Catalogne.

L'Anav s'est retrouvée sur la sellette au début de l'année 2008, accusée de ne pas avoir correctement informé les autorités sur une fuite dans la centrale Asco I en novembre 2007.

L'incident, sans danger significatif pour les populations, selon le CSN, n'a été rendu public que cinq mois plus tard.

Le CSN a recommandé le 18 août au gouvernement d'infliger une amende record comprise entre 9 et 22,5 millions d'euros aux gérants d'Asco I.

Dans un communiqué diffusé dimanche, Greenpeace et Ecologistes en action, qui affirment qu'une grande colonne de fumée était visible vers 10H00 à Vandellos II s'échappant de la salle des turbines, ont demandé "que soit retirée à l'Anav l'autorisation d'exploiter les centrales qu'elle gère (Asco I, Asco II et Vandellos II) et d'arrêter préventivement leur activité face à l'accumulation d'incidents".

L'Anav "n'a pas su prouvé qu'elle était un opérateur responsable", a estimé un responsable de Greenpeace, Carlos Bravo, s'exprimant sur les ondes de la radio Cadena Ser: "nous risquons un accident sérieux".

M. Cid a déclaré qu'une enquête allait être ouverte par le CSN pour déterminer les circonstances et les causes de l'incendie.

L'Espagne compte six centrales nucléaires en fonctionnement, avec un total de huit réacteurs qui produisent environ un quart de l'électricité consommée dans le pays, selon le CSN.

Le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, au pouvoir depuis 2004, est partisan de l'abandon progressif du nucléaire.

Interrogée par l'AFP, la société gestionnaire du réseau électrique espagnol REE n'a enregistré aucun impact de l'arrêt de la centrale sur son réseau.

(©AFP / 24 août 2008 21h55)

Rom59 · **Inscription :** Mer 19 Jan 2005, 13:22 **Message(s) :** 1440

Y'a rien de grave à ce qu'un générateur prenne feu... Qu'elle soit nucléaire ou non ce genre d'incident peut arriver.

BGC

Oui, mais les conséquences sont certainement plus importantes lorsqu'un incendie se produit dans une centrale nucléaire :wink:

BGC

Une fuite nucléaire a eu lieu en Belgique : incident classé de niveau 3 sur une échelle de 7, cet incident s'ajoute aux très nombreux problèmes constatés depuis quelques temps dans les centrales nucléaires européennes :

Votre Santé a écrit:

Accident nucléaire en Belgique
29-08-2008 - Interdiction aujourd’hui de consommer des légumes et du lait à Fleurus en Belgique !

La France, qui a passé un été très radioactif avec de multiples évènements en particulier au Tricastin, est loin d'être le seul pays d'Europe frappé par les incidents et accidents nucléaires. Des scandales de grande ampleur font même la UNE actuellement dans certains pays.

En Belgique, un accident de niveau 3 s'est produit le 24 août à l'Institut des radioéléments (IRE) de Fleurus. Comme d'habitude dès qu'il s'agit de nucléaire, l'alerte a été donnée en retard, les conséquences ont d'abord été minimisées par l'Agence fédérale belge de Contrôle nucléaire (AFCN), mais on apprend aujourd'hui que la fuite radioactive est plus importante qu'annoncé au départ et que la consommation des légumes du jardin et du lait est maintenant interdite, en attendant peut-être de nouvelles révélations...

En Espagne, un important incendie s'est déclaré, le 24 août aussi, à la centrale nucléaire Vandellos II (Catalogne) qui est arrêtée depuis. Une trentaine d'incidents ont eu lieu depuis le début de l'année dans les centrales espagnoles. En avril dernier, on a appris qu'une fuite radioactive avait eu lieu 6 mois plus tôt (!) à la centrale d’Asco I (Catalogne) dont l'exploitant encourt de lourdes sanctions.

En Allemagne à Asse, la population a appris fin juin qu'une contamination de grande ampleur était en cours depuis des années dans une mine de sel ou 126 000 fûts de déchets nucléaires ont été stockés. La mine était présentée comme "stable depuis 70 millions d'années" et "quasi-imperméable", mais les déchets baignent aujourd'hui dans un véritable lac souterrain dont la contamination menace de grandes nappes phréatiques.

En Autriche, un incident s'est produit dans la nuit du 2 au 3 août dans les laboratoires de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à 35 km de Vienne. Ce n'est que par chance qu'un accident grave n'a pas eu lieu.

En Ukraine, une fuite d'eau radioactive a provoqué l'arrêt d'un réacteur à la centrale nucléaire de Rivné (ouest de l'Ukraine) le 10 juin.

En Slovénie, une fuite radioactive le 4 juin à la centrale nucléaire de Krsko a entraîné une alerte européenne (les 26 autres pays de l'Union ont été contactés en urgence) avant que la gravité de la situation ne soit minimisée, sans que personne ne sache vraiment ce qui s'était passé.

La France, enfin, a été frappée cet été par de multiples incidents à la Socatri-Areva (Bollène, Vaucluse ; grave fuite d'uranium le 7 juillet), à la FBFC-Areva (Romans-sur-Isère, Drôme ; découverte le 18 juillet de contaminations par une canalisation rompue depuis des années), à la Centrale nucléaire EDF du Tricastin (Drôme ; 100 salariés contaminés le 23 juillet) et à celle de St-Alban (Isère ; 15 salariés contaminés le 20 juillet), à nouveau à la Socatri-Areva (aveu le 6 août de rejets illégaux depuis des semaines de carbone 14 radioactif) et à la Comurhex-Areva (Pierrelatte, Drôme ; aveu le 21 août de contaminations par une canalisation rompue elle aussi depuis des années).

Le Réseau "Sortir du nucléaire " appelle l'opinion publique internationale à prendre conscience de la gravité des contaminations déjà occasionnées par l'industrie nucléaire, et de la possible imminence d'une véritable catastrophe nucléaire dont les conséquences seraient incommensurables. Il ne faut pas faire confiance aux diverses "autorités de sûreté", qui contribuent à cacher la vérité, et il faut fermer les installations nucléaires avant que le pire ne se produise.

Philippe BROUSSE,
président,
Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 830 associations
http://www.sortirdunucleaire.org/

Cyrilus

Vu le nombre d'accidents dernièrement, ça me fait penser à ces pseudos séries noires dont les médias se frottent les mains. Je dis cela parce qu'à mon avis il y avait tout autant d'accidents avant, mais l'on en parlait pas...

Rom 1

Pareil pour les enfants qui disparaissent, les chiens soi-disant dangereux qui mordent, les viols, etc

Luder

Et est-ce que c'est un mal d'en parler ? Je crois pas. Au moins il y a une prise de conscience populaire du danger que représente le nucléaire, surtout en France où le travail de lobbying avait très bien été fait. Maintenant les choses changent et c'est tant mieux !

On peut reprocher beaucoup de choses aux médias, mais je suis persuadé que certains des "incidents" signalés auraient tout simplement dissimulés s'il n'y avait pas eu cette soudaine attention médiatique. Après, c'est vous qui voyez, mais je préfère savoir quand on joue avec la santé, voire la vie de populations entières personnellement.

Cyrilus

Absolument, Luder, c'est bien qu'ils en parlent, mais tout comme c'est dommage de ne pas en parler lorsque ce n'est pas "à la mode"...

Luder

Vraiment curieux ce qui se passe parfois...

Aviez-vous entendu parler de cet "incident" (classé 2 sur 7 sur l'échelle INES des accidents nucléaires), que je qualifierais plutôt d'accident, survenu à la centrale de Cruas-Meysse en Ardèche dans la nuit du 1er au 2 décembre ? Personnellement, je ne l'ai su que vendredi.

Très curieusement, les médias parlent assez peu d'un accident qui aurait pu être bien plus grave. Corrigez-moi si je me trompe, mais d'après les sites internet de TF1 et France 2, aucun n'a évoqué l'accident au 20h, que ce soit le 2 ou le 3 décembre.

Je vous invite à lire le communiqué de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sureté nucléaire), qui résume les évènements :

http://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse ... 122009.pdf

Premier constat pour le moins surprenant : qu'une prise d'eau du système de refroidissement, essentiel pour éviter la fusion du cœur, puisse être simplement obstruée par des feuilles et des branches. Même si la quantité était exceptionnelle, ça ne devrait pas arriver. D'autant plus que ce n'est pas la première fois qu'il pleut beaucoup et que des débris sont charriés par le Rhône. Mais en plus, c'était déjà arrivé dans la même centrale ! La moindre des choses aurait été que, lorsque qu'on mesure des précipitations importantes sur le bassin versant en amont de la centrale, une attention particulière soit portée aux prises d'eau, avec si besoin est, un nettoyage préventif. Et surtout ne pas attendre que ça soit bouché pour réagir !

Comme si ce n'était pas déjà assez grave, le système redondant, censé prendre le relai en cas de défectuosité du système principal, était bouché aussi. Et ce n'est que quand EDF a voulu basculé sur la deuxième prise d'eau qu'on s'en est rendu compte. Non, mais franchement de qui se moque-t-on ? Pour moi, ça dépasse totalement l'entendement qu'un système de secours puisse être affecté par le même problème que le système principal.

Bon, on a pompé dans le circuit de refroidissement des piscines... Super, sauf que la quantité disponible est limitée et qu'il faut également continuer à assurer le refroidissement des fameuses piscines. Alors on nous parle des générateurs de vapeur qui sont toujours resté disponibles et ont donc assurés le refroidissement du réacteur.

Je dis très bien. Mais que ce serait-il passé si, suite à un manque de chance ou une erreur humaine, ces générateurs de vapeur seraient tombés en panne où s'il y avait eu une fuite dans le circuit. On aurait fait quoi à ce moment là ? Il y avait encore une procédure de secours ? Sans doute... Mais l'histoire nous montre que les graves accidents nucléaires sont souvent dû à une succession de "petits" incidents additionnés à des procédures pas toujours bien adaptées aux conditions réelles et/ou à des erreurs humaines.

Pour moi, on était dans une situation qui aurait potentiellement pu devenir très grave. D'ailleurs, le réseau "Sortir du nucléaire" résume très bien à quel point ce qui c'est passé est incompréhensible.
"Si on ne peut que se féliciter que les voies de pompage dans le Rhône aient pu être libérées à temps, comment accepter que la sûreté de millions de citoyens tienne à la possibilité de déboucher des prises d'eau dans le Rhône et ce en pleine nuit ?".
Qu'on soit d'accord ou pas avec les positions de cette association, ou des anti-nucléaire en général, je crois qu'on ne peut pas éluder cette question.

Ce nouvel accident fait suite à une liste déjà bien trop longue en France. Combien en faudra-t-il d'autre ou quelle catastrophe doit-elle se produire pour qu'on arrête enfin d'avaler tout cru la désinformation orchestré par le lobby du nucléaire (Areva, EDF et le gouvernement) ?!

Pour conclure, et pour revenir sur le peu de retentissement médiatique de cette affaire, je ne peux m'empêcher de faire un lien avec ce qui c'était passé dans la centrale slovène de Krško, une centrale du même type de Cruas, qui avait été à l'origine d'une alerte européenne et donc de ce topic. Une fuite dans le circuit primaire de refroidissement avait été constaté. Au final, l'accident avait été classé au niveau 0 sur l'échelle INES. A Cruas, ça a été classé niveau 2. Même si c'est l'exploitant qui propose le niveau (ce qui est totalement incohérent, mais c'est un autre débat), on peut être surpris qu'un "incident" similaire (perte du système de refroidissement) dans des centrales du même type n'aient pas donnés lieu à la même réaction européenne et encore moins à la même couverture médiatique.

Rom59 · **Inscription :** Mer 19 Jan 2005, 13:22 **Message(s) :** 1440

La centrale Slovène n'avait pas de "sarcophage" en béton peut-être et qu'un incident aurait pu libérer de la matière radioactive.

Rom59 · **Inscription :** Mer 19 Jan 2005, 13:22 **Message(s) :** 1440

Citer:

Lors d'exercices, d'incidents ou d'accidents nucléaires, Météo-France apporte une assistance aux autorités nationales et étrangères concernées. Compte tenu de l'expérience acquise dans ce domaine, l'OMM et l'AIEA ont désigné Météo-France, Centre Météorologique Régional Spécialisé en cas d'alerte nucléaire. Météo-France est alors chargé au niveau international de la simulation de l'évolution des nuages radioactifs.

L'expérience acquise dans le cadre du suivi de polluants d'origine nucléaire a été mise à la disposition de l'OACI, pour fournir des indications sur l'évolution des panaches de cendres volcaniques et ainsi prévenir les accidents liés par exemple à l'encrassement d'un réacteur.
Une organisation administrative a été conçue en vue d'intégrer les moyens techniques au sein d'un dispositif d'alerte ; elle s'est traduite par la désignation de Météo-France comme centre VAAC.

http://france.meteofrance.com/france/ac ... t_id=40543

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