Voici un projet intéressant à l'initiative des Radios Francophones Publiques (RFP) :
Radio Suisse RomandeCommuniqué de presse du 21/01/2010« Huis clos sur le Net »Lausanne, le 21 janvier 2010 –
Huis Clos sur le net, cinq journalistes francophones coupés des médias tenteront une expérience inédite, du 1er au 5 février prochains. Comment être informé et informer à son tour, quand on est coupé des sources traditionnelles d'information ?A l'initiative des Radios Francophones Publiques (RFP),
« Huis clos sur le Net » est une opération inédite qui vise à s'interroger sur notre relation aux médias et à l'information: 5 journalistes des RFP vont ainsi tenter l'expérience d'être isolés dans un gîte rural au coeur du Périgord, coupés de tous médias traditionnels avec pour seul accès à l'information les réseaux sociaux, twitter et facebook.
Ils ont ainsi accepté de " jouer le jeu " et de ne pas aller sur les sites traditionnels d'information, ils n'ont ni télévision, ni radio, ni presse écrite, ni dépêches d'agence.
A travers cette expérience, quelle information émerge de ces réseaux sociaux? La lecture du monde, dans ces conditions, est-elle pertinente ? A-t-on la même information qu'avec les médias classiques ? Comment se construit alors la perception de l'actualité ?
Anne-Paule Martin, journaliste RSR, interviendra tous les matins dans le Grand 8, sur RSR-La Première, pour rendre compte de son expérience et suivant l’actualité, elle pourra intervenir dans d'autres rendez-vous d'information.
Les cinq journalistes contribueront aussi, tout au long de la semaine, à un blog commun, accessible sur rsrinfo.ch et sur radiosfrancophones.org.
Les cinq journalistes des RFP :RSR-La 1ère – Anne-Paule MARTIN
France Info – Benjamin MULLER
France Inter – Nour-Eddine ZIDANE
La Première Chaîne de Radio-Canada – Janic TREMBLAY
La Première-RTBF – Nicolas WILLEMS
Je suis curieux de voir le résultat, d'autant plus que je ne suis pas vraiment un grand fan de ces réseaux sociaux. On a pourtant entendu, à plusieurs reprises ces derniers temps, que ces plateformes avaient servi à la transmission d'information lors de situations particulières (Iran ou plus récemment Haïti). On verra ce qu'il en est pour l'information de tous les jours...