Trouvé sur le site de France2...
Canal + : finie la transgression
C'en est fini avec les valeurs de transgression et de rébellion qui ont accompagné la naissance de Canal Plus
Un arrêt de mort signé du président du directoire du Groupe Canal+, Bertrand Méheut.
"Je ne dis pas qu'il faut aseptiser l'antenne. On peut se montrer impertinent tout en restant pertinent. Mais être systématiquement contre n'est pas la bonne démarche", déclare-t-il dans un entretien au "Parisien" du 16 juin.
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»"Les guignols restent à l'antenne"
Les fans peuvent tout de même respirer : "les Guignols de l'info" restent à l'antenne en septembre.
Quoi de neuf alors pour la rentrée 2002/2003, hormis la très attendue arrivée d'Emmanuel Chain et de sa tranche d'info en clair de 19 à 20h? Bertrand Méheut, aidé de Guillaume de Vergés (transfuge de TF1) souhaite "attirer de nouveaux animateurs phares susceptibles d'incarner à nouveau la chaîne. Je suis donc prêt, effectivement, à injecter s'il le faut 20 ou 30 millions d'euros supplémentaires pour ces programmes".
Méheut n'a ni confirmé ni infirmé l'arrivée sur Canal+ de Géraldine Carré et de Stéphane Bern (TF1). "Les discussions continuent avec plusieurs sociétés de production, dont celle de Jean-Luc Delarue. Dans tous les cas, les émissions ne seront pas banales", assure-t-il.
Il a précisé que "Grolandsat", "En aparté", "Le vrai journal" et "+ clair" resteront à l'antenne en septembre, tandis que Michel Denisot présentera "une sorte d'+Actor's Studio+ à la française"
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»Déménagement à Issy-les-Moulineaux
Pour l'année 2003, Bertrand Méheut s'attend à ce que la chaîne cryptée engrange 70 millions d'euros de recettes publicitaires, "soit à peu près le coût des programmes en clair, celui de l'ensemble de la grille étant de 1 milliard d'euros".
Le déménagement du groupe "à Issy-les-Moulineaux", qui commencera au dernier
trimestre 2003 pour s'achever en avril 2004 permettra de réunifier les équipes, de fortifier l'esprit d'entreprise, même s'il restera six ou sept sites au lieu de vingt-cinq au moins aujourd'hui", a-t-il précisé.
"Il permettra aussi de réaliser 15 millions s'euros d'économies par an", a-t-il rappelé.
"La location de nos futurs locaux à Axa n'a rien à voir avec le fait que le président du Conseil de surveillance d'Axa, Claude Bébéar, est administrateur de Vivendi", a-t-il assuré.