Méfiance avec les droits d'auteur !

ben il peut toujours poser la question à l'éditeur on ne sait jamais

Peut-être que c'est pas légal mais bon, c pareil pour les génériques vidéos sur ce site, c aussi illégal mais bon, on se fait plaisir...

Pour les génériques et les extraits vidéo c'est surtout l'INA qui pourrait gueuller vu que c'est elle qui fait du commerce là dessus en vendant très cher la minute d'archive

4) UN ENFANT PEU DESIRE

Le 6 mars 1954, le ciel était bas et gris sur Luxembourg. Personne, dans la salle du conseil d'administration de la Villa Louvigny, ne lui prêtait attention. (...) Robert Tabouis, administrateur délégué de Radio-Luxembourg, relisait un paragraphe du procès verbal:

"Le conseil d'administration donne son accord pour que, dans les limites d'un crédit de 40 millions de Francs Luxembourgeois, soit entreprise, le plus rapidement possible, la construction d'un émetteur et d'un studio de télévision".

(...) Mathias Felten, ingénieur en chef, avait, depuis déjà quelques mois, repéré l'endroit idéal pour installer l'émetteur. L'emplacement était situé sur le mont de Dudelange, à quelques centaines de mètres de la frontière française.

Le 23 janvier 1955, date de son anniversaire, Son Altesse Royale, Madame la Grande-Duchesse Charlotte, accompagnée de son époux, le Prince Félix, inaugurait la station de TELELUXEMBOURG.

(...)

(A SUIVRE...)

5) PREMIERS PAS

On nous installa Robert et moi, dans un bureau spacieux, avec moquette, au premier étage de la villa Louvigny, voisin de celui de René-Louis Peulvey, le directeur général. (...) Notre va-et-vient, dans un bruit de portes claquées, faisait sourciller les employés de l'administration, penchés studieusement sur leurs bureaux, derrière une cage de verre.

(...) Un important personnage était venu de Paris pour préparer avec nous le lancement du journal. (...) Il s'appelle Michel Droit. Nous sympathisâmes immédiatement avec lui, d'autant plus qu'il ne nous donna aucune directive. Il prit des contacts avec les quotidiens régionaux: Le Républicain Lorrain, l'Est Républicain. Finalement, il opta pour ce dernier et conclut avec lui un accord de collaboration (...).

Pour illustrer le journal, nous recevions chaque jour de Paris, trois ou quatre reportages de "Gaumont Actualités". (...) Les reportages régionaux étaient assurés par Roger Bestgen, un caméraman résidant à Luxembourg, un Luxembourgeois naturalisé Français pendant la guerre er qui avait fait ses classes dans les services cinématographiques de l'armée américaine. Ce garçon replet, jovial, d'un dynamisme extraordinaire, avait été un des collaborteurs de Pierre Sabbagh dans le premier journal télévisé français.

(...) Un autre camarade, Jean-Claude Delannoy, rebondi, réservé et pétillant de malice à la fois, se chargea du montage. Il était né dans la profession puisque son oncle est le célèbre cinéaste Jean Delannoy, le réalisateur de "Pontcarral" et de 'L'Eternel retour". Jean-Claude tenait à se montrer digne du travail accompli par son frère Jean-Pierre, à la RTF.
L'équipe ayant été constitué et le numéro zéro, ratifié, il restait à passer aux actes.

-Et comment appellerons-nous ce Journal ? me demanda Michel Droit. Le terme de "Journal Télévisé" appartient à la France. Alors "Télé Journal", peut-être, ou bien "Télé-Flash" ?

-Nous l'appellerons: "Le Journal de Téléluxembourg", dis-je sans hésiter.

(A SUIVRE...)

Suite à des obligations personnelles, j'ai du interrompre le déroulement de notre feuilleton télévisuel luxembourgeois...

Reprise de notre épopée à travers le temps cette semaine.
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