En France ils ont annoncés un projet du même type appelé SALTO (alliance de TF1, FranceTV et M6), ça a eu des mauvais retours.

Un peu tôt pour parler de mauvais retours car on ne sait pas encore grand chose du projet. Je parlerais plutôt de moqueries comme c'est souvent le cas en France dès qu'une initiative est prise. Attendons avant de juger.

Une prise de parole politique qui pourrait avoir des conséquences sur le service public audiovisuel : le ministre de l'économie Gérald Darmanin souhaite la suppression de la redevance.
http://www.lefigaro.fr/medias/gerald-da ... v-20190329
Reste la question de la compensation.

Une fois de plus, nous avons à faire à un parfait incompétent qui donne une bien mauvaise idée.
Supprimer France·Ô, à la rigueur, c'était passable... Supprimer France·4, c'était très hasardeux... Mais là, c'est beaucoup trop !
Comme si le service public trouvait de l'argent facilement...
Il faut vraiment que le gouvernement arrête de vouloir s'occuper à ce point de l'audiovisuel, il ne sont pas bon dans cet exercice-là.
Et il y a aussi d'autres problèmes + importants à régler...
Carton rouge donc pour notre ministre de l'économie, et l'illustration qui va avec : █

Si ça continue en 2022 France TV et Radio France seront privées

La suppression pure et simple de la redevance tiens donc... Le genre de propositions démagogues qui refait surface avant des échéances électorales. Un vrai marronnier.
A défaut d'une suppression bidon pour gagner quelques votes, il serait peut être temps de la réformer sérieusement en prenant des décisions courageuses. Notamment l'élargissement de l'assiette.

Si c'est compensé je vois pas forcément où est le problème.
Après faut les trouver les 3 milliards

Un avantage de la redevance c'est que cela permet au citoyen de savoir ce que lui coûte la télévision publique (alors qu'il ignore qu'un montant supérieur lui est prélevé sur sa consommation par les groupes privés...). Un autre avantage, c'est que cela permet une certaine autonomie, si un programme ne plaît pas à une secrétaire d'état (par hasard cash investigation ou envoyé spécial), si le budget de l'audiovisuel public dépend de l'exécutif on pourrait arriver à des compromissions telles que "on maintient votre budget mais vous remplacez cash investigation par un spectacle de magie"

Je pense pas que cet argument tienne, même s'il est pertinent. C'est l'exécutif qui fixe... la redevance.
Donc malheureusement le moyen de pression existe déjà.

Oui mais c'est déjà plus protecteur qu'un financement par le budget de l'Etat. La redevance est une taxe affectée dont le produit va directement dans les caisses de l'audiovisuel public pour une année entière. Si l'audiovisuel public était dépendant du budget de l'Etat, ce dernier pourrait faire évoluer les dotations en cours d'année via les lois de finances rectificatives.
Cela dit, je pense que la forme actuelle de la redevance a vécu. Elle doit être réformée car le téléviseur n'est plus le seul moyen d'accès à la télévision aujourd'hui. Il faut imaginer un nouveau dispositif qui continue à garantir un financement pérenne du service public tout en étant le plus juste socialement.

Le moyen de pression existe mais il est plus sensible politiquement. Alors que si on transforme l'audiovisuel public en simple administration on peut plus facilement faire pression tout au long de l'année.

Le chiffre exact est 3,9 milliards selon le Soir 3 d'hier.
Je doute fortement que l'État puisse trouver une compensation à l'euro près, vu la pagaille qu'il y a depuis 20 samedis, mais c'est un autre débat ça...

Au Canada, le financement de CBC/Radio-Canada (service bilingue je rappelle), se fait via les impôts (donc via le budget). Je peux vous dire que c'est mieux une redevance audiovisuelle. Il y a de la pression politique mais le système de la redevance est plus protecteur en effet. Le prédécesseur de Justin Trudeau (Stephen Harper) et son parti conservateur, n'aimait pas du tout CBC/Radio-Canada en disant notamment que c'était un «nid de gauchistes». Résultat : Des énormes coupes budgétaires et ça cela s'est fait énormément ressentir au niveau des programmes. Je ne sais pas de combien est le budget de l'audiovisuel public (ici c'est sous une seule entité), mais en 2012 le budget de CBC/Radio Canada était de 1,1 milliard de $ canadien par exemple. Aujourd'hui, Justin Trudeau a réinjecté de l'argent mais les diffuseurs privés se plaignent comme à chaque fois (dont un qui ne fait vraiment mais vraiment pas de la programmation de qualité et qui ne se retrouve jamais dans les 30 meilleures audiences). Donc vous voyez, que cela peut être compliqué

Aurore Bergé était l'invitée politique de la matinale SUD Radio ce mardi.
Elle a parlé de la redevance

La suite ici https://www.sudradio.fr/politique/auror ... niverselle

ça peut paraître difficile de contrôler chaque candidat.
Car si on prend Les 12 Coups de Midi qui accueille 3 candidats par jour et avec 358 émissions par an (14/07, Noël et Masters exclus), ça ferait 1074 candidats par an. Sachant qu'en moyenne y'a une cinquantaine de ces candidats qui deviennent MDM, ça ferait 1000 vérifs "pour rien".
Après le mieux serait que lors des castings ils demandent un casier judiciaire, et éliminer ceux qui ont commis des actes passées