Ce qui à l'air d'être quand même bien parti pour le budget !

Mon petit doigt me dit que cette réforme va encore souffrir du calendrier politique...

Finalement, une des rares réformes votées durant cette période très instable politiquement aura été celle du financement de l'audiovisuel public. Réforme votée à la quasi-unanimité, qui plus est.

Info concernant l'examen de la réforme de l'Audiovisuel public :
https://www.leparisien.fr/politique/ref ... W6OBJM.php

On attend le vote de cette réforme comme on attendrait Godot.

En même temps c'est vachement plus important de parler du voile vous comprenez...

@R@28 : Si on pouvait éviter que ces espaces de discussions deviennent des pugilats politiques sans aucun intérêt et en rester sur le fond du sujet ...

Pour en revenir à ce texte, l'incident en commission de ce début de semaine décale de facto le calendrier. Mais le timing se resserre pour Rachida Dati, sur un texte où la majorité risque d'être encore compliquée à trouver.

L'arlésienne continue. La réforme de l'audiovisuel public a été retirée de l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale. Elle ne sera pas débattue pour le moment dans l'hémicycle, et pas avant un certain temps selon certains députés.

La raison de ce retrait est l'examen de la réforme en commission parlementaire qui fut très houleux. Plus de 2000 amendements à examiner et une altercation entre la ministre Rachida Dati et une administratrice de l'Assemblée qui a interrompu la séance.

Ça va faire maintenant plus de 6 ans que la réforme est dans les cartons, qu'elle revient sur la table avant de se faire écarter de plus belle car il ya plus urgent à faire. Autant la ranger définitivement à mon avis.

D'ici à ce qu'une nouvelle dissolution et/ou un énième remaniement n'envoie définitivement valser ce texte mort-né, il n'y a qu'un pas.
Évidemment cette Loi posait beaucoup de questions et de problèmes potentiels... Mais l'on peut regretter la paralysie législative dans laquelle le pays s'enfonce depuis près d'un an.

Et c'est reparti pour un tour ?
Rachida Dati se démène pour que son projet de réforme soit examiné par le Parlement, malgré un calendrier très serré et une situation politique générale électrique.

À en croire Le Monde et d'autres médias, la maison ronde est "partie en toupie" ce jour après une longue interview de la Ministre de la Culture, invitée de France Inter. Je n'ai pas écouté cet entretien mais, d'après les comptes rendus, c'était tendu... Et surtout truffé d'attaques envers la Présidente de Radio France, avec un argumentaire qui s'appuyait sur, au mieux, des imprécisions ; au pire, des fake news.

J'en viens à me dire qu'il est temps que la rue de Valois change de locataire. Toutes ces outrances nuisent aux réflexions sur l'évolution de la gouvernance et les synergies entre services publics de l'audiovisuel.

J'ai écouté l'interview pour ma part et le moins que l'on puisse dire, c'est que la ministre n'a pas rendu service à la réforme qu'elle entend mener. Elle est même en train de la bousiller complètement en cristallisant encore un peu plus les oppositions. Triste d'en arriver là alors que ce projet d'origine sénatoriale partait d'une logique implacable : unir les forces pour être plus puissant.

Si les Assemblées sont paralysées, il y aura très probablement ou pas des ordonnances, pour faire passer la réforme...

Cette question dépasse mes connaissances juridiques et constitutionnelles mais je ne suis pas sûr du tout qu'un tel texte puisse être adopté par ordonnance. Du reste, si j'ai bonne mémoire, pour légiférer par cette voie, le Gouvernement doit obtenir un mandat... du Parlement. Le serpent se mord la queue.

Le gouvernement a la possibilité de gouverner par ordonnance si le parlement lui en donne le pouvoir. Je ne vois pas comment le gouvernement actuel pourrait trouver une majorité absolue pour lui donner les clés surtout sur ce sujet.

C'est apparemment très compliqué, à ce que je vois !