D'accord avec GuillaumeIDF.

France 2 est comparable à TF1 ou M6 car elles sont généralistes, elles se doivent de proposer de l'info (13h et 20h sur TF1/F2, 12.45 et 19.45 sur M6), des divertissements, des magazines (Zone Interdite, Envoyé Spécial, Capital...), des séries US, car elles plaisent au public, que c'est un programme de qualité, et que c'est le but de France 2 de proposer des programmes de qualité et qui plaisent, c'est répétitif mais tout comme le débat qui est lancé depuis quelques jours, comme Castle, les experts ou NCIS, des fictions françaises comme Joséphine Ange Gardien, Fais pas ci,fais pas ça ou Scènes de ménage par exemple.
La seule différence entre les 3 c'est que France 2 essaye de proposer que des bons programmes, d'ou la non-diffusion de télé-réalité d'enfermement sur la chaîne par exemple.
Ainsi, la chaîne est en mesure de plaire à tous publics. C'est une mission du service public.

Je vais tout de suite dissoudre ton anxiété en te répondant qu'il n'y a pas, de ma part, d' incompréhension de ton laïus. Le problème est bien que je le récuse intégralement. Permets-donc moi de définir mon intuition par rapport à ce doit être la télévision publique.

Pour prouver que j'ai appréhendé ton discours et celui de quelques autres, je vais tenter de le retraduire. Au fond il est très simple ; il consiste à dire que la pluralité du service public suffit à surmonter l'insoluble rivalité entre audience et qualité. Cette orientation que je considère comme le fruit de l'impuissance ne conduit pas à un usage démocratique de la télévision publique. En effet, elle participe à l'imprégnation de la mentalité audience qui est une vision purement économique de la télévision. Il faut donc envisager cet indicateur comme un adversaire de la démocratie et le tenir à l'écart de toute réflexion sur Francetélévisions.

Lorsque j'affirme que Francetélévisions doit être exclusivement un instrument de diffusion des savoirs, il ne faut pas entendre que je souhaite transformer le groupe public en un pur (vous aurez noté le noté le jeu de mots) diffuseur d'adaptions classiques ou de débats culturels, cela l'affaiblirait évidement. Mon discours vise tout à fait lui redonner du charme et les moyens de se singulariser. Je vais donc essayer de présenter assez succinctement les solutions qui pourront établir un groupe public qui transcende la dualité qualité/quantité ou populaire/légitime pour plutôt le faire rimer avec plaisir et démocratie.

Un service public démocratique doit construire les conditions de diffusion de l'universel en mobilisant plusieurs supports. France télé essaye de le faire mais sans s'être débarrassé de la soumission aux goûts populaires; ce qui engendre des compromissions avec l'ésotérisme qui est inhérent à ces supports et avec lequel on ne peut pas transiger. Par support, j'entends toutes les disciplines qui correspondent à autant de méthode pour dégager toutes ces choses cachées qui se sont réfugiées dans l'inconscient (histoire, politique, économie, ontologie, téléologie ect...). Derrière cette idée absconse, c'est du fondement d'une opinion réellement libre et éclairée dont il s'agit. On touche là à la finalité du service public de donner à tous les grands tenants du monde social. Mais en vulgarisant, en abaissant inlassablement les barrières d'entrées; la plupart de ses émissions ont perdu cette charge si nécessaire. La réponse qui m'est systématiquement donné est qu'il faut bien susciter un premier attrait, en faisant "grand public" et ainsi ouvrir des portes vers l'approfondissement mais c'est un abandon qui n'est pas acceptable. Il existe un moyen déjà éprouvé de s'adresser à tous sans transiger avec l'ésotérisme, un moyen de transmettre à grande échelle des choses très complexes mais essentielles et donc d'offrir la compréhension de tous ces tenants: c'est de rendre ces choses supportables au lieu de les rendre "accessibles". La distinction est tout à fait majeure. Comment ? En transmettant ces armes sans que l'on puisse percevoir cette distribution. Je vais expliquer maintenant plus précisément les modalités qui pourront bousculer l'inconscient en s'adressant donc directement à lui.

Mon introduction laisse entendre une aversion de ma part envers les télévisions soucieuses de leur audience or ce n'est pas le cas car j'ai la conviction qu'elles peuvent servir incroyablement la télévision publique mais de façon plus ou moins directe. C'est ainsi qu'en s'inscrivant dans un contrepied de ce que la tyrannie de l'audience a fabriqué: les effets salutaires seront immédiats. Par cela j'entend par exemple: se débarrasser des tuttologo omniprésents sur France télévisions. L'absence d'un elqahwa en matière de divertissements (dirigés par de véritables petits pharasins) témoigne de la force des conservatismes qui a un effet d'imposition terrible sur les comportements politiques.Il faut du chahut sur le service public. Vider les journaux télévisés des faits divers et arrêter de faire ces derniers des créateurs de vide constitué en événement. Mais surtout aller vers de Vraies émissions d'histoires, de vraies émissions politiques, de vraies émissions de débats, de vraies émissions économiques en effaçant tous les effets pervers de l'hétéronomie...bref le chantier est immense même s'il y a certaines bases solides.

Flatter les systèmes en place n'est pas ma tâche. Il faut rendre supportable le "difficile" pour qu'il devienne facile. Il faut impérativement s'éloigner de la soumission aux goûts des téléspectateurs que la bondieuserie du service public admet de façon impudente. Il faut passer de cette littérature passable à une haute littérature qui doit s'emparer de chacun des écrans de Francetélévisions sous peine de neutraliser tous les efforts.

C'est ton désir de vouloir, dans le service public ces exigences. Pour cela, des émissions existent sur diverses chaînes du groupe et notamment France 5.
Mais il y a de très nombreuses autres personnes qui veulent simplement "se divertir sans en devenir débile" ou "se divertir tout en apprenant et découvrant des choses" et pour cela, il y a de jeux, des fictions divertissantes, des séries mais également des programmes tels que Secrets d'histoire, des racines et des ailes ou On n'est pas que des cobayes.
Tout ça pour dire que les service public ne s'adresse pas à 300.000 bobos parisiens (je ne dis pas que tu en fait partie) mais bien à 65 millions de français. Et comme le disait le slogan, "Vous avez tous les choix".
Au passage, je veux bien que la hauteur de ton langage soit un argument mais pense à tous ceux qui lisent ce forum sans avoir ton niveau, évite d'utiliser des mots absents du dictionnaire ...

J'ai beau être d'accord avec toi, mais s'appuyer sur les propos de Bernard Tapie, c'est pas forcément une bonne idée

En 2017 vous me donnerez raison...

Même si j'espère que c'est une blague, j'ose espérer qu'il n'y aucune allusion politique dans ton message, mais quoi qu'il arrive ça n'a rien à voir avec France 4.

Fournir des armes politiques c'est mon but. Après je suis def donc...

Tes insultes répétitives ne te donnent pas raison. C'´est une vison plus que moderne de la télévision. Mais ça tu ne peux pas assurément le saisir.

Si un service public moderne est un service public qui diffuse des documentaires tous les soirs même sur une chaîne généraliste, alors nous n'avons pas la même notion de service public, mais ça n'est pas une grande surprise je pense que nous l'avions déjà tous saisis ici...

C'est affligeant votre incompréhension des choses les plus simples. Vous êtes la démonstration de ce que je je dis.

Ce n'est pas en faisant des analyses fouillis que tu vas rendre ton propos plus acceptable. C'est toi là qui est vraiment affligeant là car tu n'exprimes pas véritablement ce que tu penses de manière claire et de plus tu adoptes une attitude hautaine vis-à-vis des autres qui ne va pas te servir.

Ta conception du service public me fait peur Thomy35. Tu tiens le même "pseudo" discours évangéliste que Nicolas de Tavernost et Nonce Paolini, les vendeurs primaires de cette thèse d'une télévision publique composée uniquement de documentaires très pointus, d'émissions culturelles, de films des années 40, d'Opéra et de théâtre en prime-time. Ce discours qui est vendu comme "bénéfique pour l'avenir de la télé publique" mais qui en off, n'est que l’assassinat de cette même télé au profit des entreprises audiovisuelles privées et leur audimat (un ennemi de poids en moins quoi !).

Et bien non, ça ne marche pas comme ça, on ne va pas se répéter mais chaque chaîne à sa mission et n'en déplaise à ces deux patrons, France 2 continuera à diffuser Castle, Les Z'amours, Toute une histoire, Tout le monde veut prendre sa place, Cash Investigation, Secret d'histoire ou On n'est pas couché qui sont des programmes largement plus qualitatifs que certains équivalents (inexistants d'ailleurs) de TF1 et M6.

Il n'y a pas de télé publique uniquement pour les bobos comme il n'y a pas de télé publique uniquement pour les provinciaux. Tous les publics ont leur place.

Moi je pense que il y a chaînes privées d'un côté et chaînes publiques de l'autre car les chaînes privées sont focalisées sur les audiences alors que le service public un peu moins, et il y a surtout une différences de genre sur les deux catégories. Les chaînes privées font de la télé-réalité alors qu'il n'y en a pas sur le service public, il y a plus de documentaires sur le service public que sur les chaînes privées, pareil pour le théâtre... etc... Les deux côtés sont bien différents niveaux programmes mais il est vrai que l'on caricature plus le service public car ils proposent plus de diversité des programmes mais de toute façon c'est les choses les plus abouties que se font le plus critiquer.

Certains n'ont manifestement pas lu ce que Thomy35 a écrit.
Quant à sa manière de s'exprimer, pardonnez-moi, mais pour une fois, cela fait plaisir de voir quelqu'un faisant honneur à la langue française. Si vous ne comprenez pas un terme, Larousse ou Le Robert sont vos amis. Je ne vois pas pourquoi on devrait accepter de déchiffrer des gens écorchant les mots à longueur de phrases et ne pas faire cet effort quand quelqu'un ose écrire dans un langage soutenu !

Je puis me tromper, mais je vois en ces propos la volonté de concilier un service public exigeant en terme qualitatif et un service public non élitiste qui soit audible à tous.
Je pense que ce que fustige Thomy35 est ce nivellement par le bas qui d'après lui serait présent dans certaines émissions de service public (mais pas seulement, reconnaissons-le). Cependant, l'équation n'est pas facile à résoudre en télévision. Cela me semble plus aisé à la radio. Mais je pense que l'on peut faire en sorte de ne pas réduire les exigences qualitatives en étant original, créatif dans la forme. De sorte à distribuer des connaissances, sans pour autant être enfermé dans le documentaire à l'aspect rebutant. Seulement, cela est un long travail de réflexion, et en ces temps de crise et de politique du chiffre, ces démarches ne sont pas encouragées.
Pour autant, il me semble que le divertissement ne doit pas être évincé du service public. On doit pouvoir concilier programmes exigeants et divertissements plus légers sans pour autant tomber dans le racoleur. Dans l'idéal les programmes exigeants devraient être plus nombreux que les divertissements.
Plus largement, je crois qu'il y a en dehors de la télévision, depuis plusieurs années, un nivellement par le bas généralisé que beaucoup s'accordent à constater. Les professionnels de l'Éducation Nationale pourraient en témoigner par exemple. Et (je n'aime pas lancer de polémiques), mais malheureusement certains ici même l'ont prouvé...

J'espère que stargazer passera par ici.