cOMMUNIQUE:Daniel Bilalian, présentateur du JT de 13H00 de France 2, sera remplacé à la rentrée par Christophe Hondelatte, a annoncé lundi Arlette Chabot, directrice générale adjointe chargée de l'information de la chaîne publique.Interrogée par l'AFP, Arlette Chabot a précisé que le journaliste Christophe Hondelatte, âgé de 41 ans, avait accepté de quitter RTL où il présente actuellement "On refait le monde". Il est déjà connu à France 2 où il présente l'émission "Faites entrer l'accsué".Elle a déploré "la fuite" qui a fait connaître ce changement dès jeudi et a indiqué qu'elle "préférerait" que Daniel Bilalian, qui présentait le journal depuis trois ans, continue de travailler à la rédaction."J'ai beaucoup d'estime pour Daniel. Je pense qu'il a beaucoup de talents et qu'il faut qu'il les exerce autrement sur la chaîne (...). Pour changer au 13 heures, il fallait une personnalité totalement différente pour essayer un concept totalement différent, ce qu'on essaiera de faire". "Ce n'est pas un problème d'audience uniquement. L'an dernier, la direction précédente avait envisagé un changement au 13 heures", a-t-elle rappelé.Par ailleurs, la directrice adjointe de l'information de France 2, arrivée il y a quatre mois, a confirmé avoir écarté Gérard Leclerc de ses fonctions de rédacteur en chef du service politique. "Il faut redonner un peu de crédibilité et de vigueur au service politique", a-t-elle notamment indiqué, précisant: "il y a quelques changements mais ce n'est pas la révolution".Elle a annoncé ces "quelques changements" en début d'après-midi devant l'ensemble de la rédaction de la chaîne publique.Arlette Chabot avait été nommée en février à la tête de l'information de France 2 pour succéder à Olivier Mazerolle, démissionnaire après une motion de défiance de la rédaction, à la suite d'une erreur dans le journal de 20 heures annonçant le retrait d'Alain Juppé de la vie politique.

Salut

Mouais... enfin tout ça n'est pas brillant. Tout ça va finir en eau de boudin comme d'habitude. Chabot fait comme Mazerolle : pour mobiliser les talents de la rédaction, elle vire. Mazerolle avait débarqué Sérillon, Chabot élimine Bilalian et Leclerc. Puj ressort plus blanc que blanc dans l'affaire... tout ça n'est pas joli joli...

A+
Rémi

J'ai du mal a comprendre comme elle peut "redonner un peu de crédibilité et de vigueur au service politique" en gardant celui qui a donné au public l'info sur le retrait de Juppé (et qui, selon les enquêtes de +Clair et Arrêt sur image l'a imposé aux journalistes qui voulaient attendre l'intervention sur tf1) et son patron, qui, lui a reconnu ses torts! C'est un peu fort de reprocher à Leclerc un "manque de crédibilité et de vigueur", alors que c'est de loin l'un des meilleurs journalistes politiques de la rédaction, et peut-être même de France!
Comme Pujadas le disait aprés ses pseudo excuses, "Voila qui est fait"!

Salut

L'argument avancé par Arlette Chabot pour le limogeage de Gérard Leclerc est pathétiquement consternante : il n'avait pas à être en vacances à ce moment là.

La rédaction commence à frémir quelque peu, le SNJ condamne les décisions, l'arrivée de personnalités extérieures au service public, les méthodes employées et surtout le maintien de David Pujadas. Comme le titre Libé, c'est la "prime à la bourde".

A+
Rémi

Un seul mot : honteux !

Salut

Tant qu'à faire dans la bassesse, autant fonctionner sur des a priori... Tiens, va falloir que je me replonge dans les faits de guerre d'Arlette Chabot... il me semble qu'il y a du croustillant...

A+
Rémi

meuuu elle est con c'te meuf ou j'rêve ?

Vu qu'on est tous en train de faire le même cauchemar, j'opte pour la 1ère proposition !

Bonjour à tous,

Ne pensez-vous pas que c'est très pervers de sa part ?

Elle fait d'une pierre deux coups : elle écarte Gérard Leclerc (sous un faux prétexte : je me demande qui croit à la raison qu'elle donne ?) et elle envenime un peu plus les relations entre la rédaction et David Pujadas, histoire de lui rendre la vie invivable.

C'est inhumain de procéder de cette manière. Personne ne mérite d'être traité ainsi.

France 2 ou la politique de l'intoxication

Mieux que les sagas de l'été, le feuilleton des nomminations et placardisations à la rédaction de France (qui a d'ailleurs un petit air de rediff') nous aura pendant une bonne semaine tenu en haleine... Sauf que le dernier épisode qui s'est joué Lundi a un goût plutôt amer !

Que d'espoirs n'avions-nous pas placé en Arlette Chabot ! Enfin une femme à la tête d'une rédaction en quête d'identité depuis que sa rivale TF1 l'a doublée en audience (c'était dans les années 80... autant dire il y a une éternité si l'on considère l'évolution du PAF).

Il faut dire que la Dame arrivait dans des conditions difficiles : les 2 ans et demi de Mazero-Pujadisme (pour ne pas dire Mazero-Poujadisme !) auront vraiment fait du tort à la télévision publique qui sur tous les fronts a suivi sa principale consoeur privée sur les terrains ô combien glissants du sensationalisme, de l'interview bâclée et du scoop à tout prix. Une politique qui a atteint son apogée un certain soir de février où notre Pupu national a annoncé un peu trop en avance (car dieu sait que les politiques n'aiment pas être bousculés) le retrait d'Alain Juppé, autant pressé de partir que PPDA de poser "la" question que tout le monde attendait ce soir-là. Comme dirait l'autre, il faut savoir faire durer le plaisir...

Une politique, bref, qui a ammené toute une rédaction animée de nombreux talents trop souvent ignorés (quand ce n'est pas écartés) à la pire chose qui soit dans un organisme d'information : la décrédibilisation. Décrédibilisation qui aura au moins eu le mérite de faire un peu le ménage. Un grand ménage nous promettait-on... Fausse joie pour le téléspectateur lambda mais espérant voir sur son écran autre chose qu'un "Chasse/Pèche Magazine" !

Car si Arlette Chabot devait être comparée à une technicienne de surface, je dirais qu'elle n'est pas de celles qui font reluire mais plutôt de celles qui planquent la poussière sous les tapis ! Certes, la nommination au 13 heures de Christophe Hondelatte est une bonne nouvelle comme on en entend rarement... Nous n'aurons même pas à nous apitoyer sur le sort de Daniel Bilalian qui, à défaut de placard, va se retrouver à la tête d'un service (peut-être les Sports à ce qu'on dit). Ca le changera, ma foi...

Mais que penser du maintient du tandem Mazerolle/Pujadas, les "Laurel & Hardy" de la 2 (si ce n'est que c'est une incroyable connerie) quand, dans le même temps, on limoge Gérard Leclerc, un des meilleurs analystes politiques de ce pays, au nom de la fameuse crédibilité de la rédaction... Je veux bien croire que mon Sérillonisme avancé me pousse à un cetrain blocage sur tout ce qui ne ressemble pas de près ou de loin à un vrai journal mais là je ne comprends pas : nous voilà dans un système où ceux qui font les fautes sont maintenus quand ceux qui bossent sont mis au coin... Pardon, à la porte. Si cela devait se faire à l'Education Nationale, les profs seraient déjà dans la rue... et nul doute que l'automne sera chaud (et certainement venteux) à France Télévisions : la SNJ est déjà en émoi.
Quant au recours aux solutions miracles extérieures, on sait ce que cela a donné, Pujadas et Mazerolle en étant les principaux exemples...

Bref, après le Loft et autres programmes crétins, c'est au tour du service public de subir l'ère du "triomphe de la médiocrité" (c'était la Une de l'Express lors de l'arrivée de la real-tv en France). Une médiocrité dont les journalistes de France 2 sont loins mais à laquelle leurs dirigeants sont décidemment bien attachés... Celle-ci doit d'ailleurs être liée à celle du monde politique. Ne disait-on pas sous Pompidou que la télévision était la voix de la France... Assurément, notre angine collective tourne à l'asphyxie et je ne vois guère de chaîne (hormis peut-être France 3 qui va sûrement bénéficier encore une fois de la décadence de sa grande soeur en terme d'image) où l'on pourra trouver un bon bol d'air dans l'atmosphère carrément polluée de l'information française.

Salut

Tout est dit, fermez le ban. Elève Stranger, 20/20 !

A+
Rémi

Qu'ajouter de plus.... "Voilà qui est dit" !

Elle me déçoit vraiment Arlette... Mais comme le dit Mesoke, peut-être agit-elle de sorte que Pujadas soit viré de l'interieur... Elle est peut-être bien un peu perverse...

A noter qu'elle avait déjà limogé Alain Duhamel, un des meilleurs interviewers avec Sérillon, de son émission "Mots croisés"> Je l'avais souligné lors de sa nomination et cela m'avais amené à me réserver quant à cette nomination... Je n'avais peut-être pas tort....

Cette possible nomination de Bil à la direction des sports nous rappelle d'ailleurs que ce ne serait pas le 1er présentateur du 13h à quitter son journal pour prendre en charge les sports : rappelez-vous de Patrick Chêne en juillet 98...


Et en plus le 20h de France 2 est relayé par TV5 : belle image dans le monde Heureusement que les journaux de la rédaction de TV5 sont très bien faits. Du côté de l'Esplanade, on ferait bien de s'inspirer de ce qui se fait rue Cognacq-Jay (on encore plus près dans le studio d'à côté, celui du 19|20).

Stanger, envoie le lui sur son mail à France 2

Arlette Chabot n'avaitt pas limogé Alain Duhamel. Ils ont co-presenté l'émission de 1997 à 2001. En 2001 Olivier Mazerolle arrive à la tête de la rédaction. Il confie mots croisés à Arlette Chabot, seule. Alain Duhamel présentant en tandem avec Mazerolle, Question Ouverte. Et cela jusqu'en 2002 date des élections présidentielles où Duhamel fut privé d'élections car il avait écrit un livre d'entretients avec Lionel Jospin (ndlr:candidat à l'élection présidentielle).