Consulter les messages sans réponse | Consulter les sujets actifs
Auteur |
Message |
Stranger
|
Sujet du message: Publié: Ven 26 Jan 2007, 21:17 |
|
Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
|
Cashback
Ben Willis, étudiant aux Beaux-Arts, se fait plaquer par sa petite amie Suzy. Devenu insomniaque suite à cette rupture, il se met à travailler de nuit au supermarché du coin. Là, il fait la connaissance de quelques personnages hauts en couleur qui cultivent, chacun à sa manière, l'art de tromper l'ennui pendant les longues heures de travail. L'art de Ben consiste à imaginer qu'il suspend le temps, ce qui lui permet d'apprécier la beauté du monde "en mode pause" et des êtres qui le peuplent. Il est particulièrement sensible au charme de Sharon, la discrète caissière qui détient peut-être la clé de ses insomnies.
J'avoue ne pas avoir compris le torrent de critiques estampillées "caterpillar" qui s'est déversé sur ce film. Certes, Cashback n'est pas spécialement mis en valeur par la narration à la première personne des émois amoureux de Ben, le héros post-ado/pré-adulte du film... On comprends que les personnes non-concernées puissent décrocher à l'audition de ses problèmes sentimentalo-existenciels.
Mais le reste y est ! L'humour so british, la réflexion, la concrétisation d'un fantasme universel (qui n'a jamais rêvé de stopper le temps ?) et, surtout, une incroyable recherche esthétique font de Cashback un film plaisant et annonciateur d'une belle carrière pour Sean Ellis. Bref, n'écoutez pas les pelleteuses et suivez votre coeur : après ce film, vous ne vous ennuierez sûrement plus jamais de la même manière.
_________________ Julien "Stranger"
|
|
Haut |
|
|
Gerry
|
Sujet du message: Publié: Sam 27 Jan 2007, 1:13 |
|
Inscrit sur les forums |
|
Inscription : Ven 08 Août 2003, 15:31 Message(s) : 8283 Localisation : Paris
|
Ahhh... enfin quelqu'un qui apprécie à sa juste valeur ce bijou sur pellicule....
C'est l'un de mes coups de coeur de ce début d'année.....
Si vous aimez la photo et le cinéma,.... à ne pas manquer !!!!!
_________________ http://www.youtube.com/user/IanFriskySummerHalde
|
|
Haut |
|
|
anthony88
|
Sujet du message: Publié: Sam 27 Jan 2007, 23:12 |
|
Inscrit sur les forums |
|
Inscription : Sam 18 Mars 2006, 19:28 Message(s) : 629 Localisation : (Vosges - 88)
|
|
Haut |
|
|
inconnu25
|
Sujet du message: Publié: Dim 28 Jan 2007, 1:23 |
|
Inscrit sur les forums |
|
Inscription : Lun 27 Juin 2005, 23:57 Message(s) : 8098
|
|
Haut |
|
|
Gerry
|
Sujet du message: Publié: Dim 28 Jan 2007, 1:41 |
|
Inscrit sur les forums |
|
Inscription : Ven 08 Août 2003, 15:31 Message(s) : 8283 Localisation : Paris
|
|
Haut |
|
|
Stranger
|
Sujet du message: Publié: Jeu 15 Fév 2007, 19:46 |
|
Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
|
A la recherche du bonheur
Représentant de commerce, Chris Gardner a du mal à gagner sa vie. Il jongle pour s'en sortir, mais sa compagne supporte de moins en moins leur précarité. Elle finit par quitter Chris et leur petit garçon de cinq ans, Christopher. Désormais seul responsable de son fils, Chris se démène pour décrocher un job, sans succès. Lorsqu'il obtient finalement un stage dans une prestigieuse firme de courtage, il se donne à fond, même si pour le moment il n'est pas payé. Incapable de régler son loyer, il se retrouve à la rue avec Christopher. Le père et le fils dorment dans des foyers ou des gares, cherchant des refuges de fortune au jour le jour. Perdu dans la pire épreuve de sa vie, Chris continue à veiller sur Christopher, puisant dans l'affection et la confiance de son fils la force de surmonter les obstacles...
Ce film constitue une chronique sociale de l'amérique reaganienne aussi poignante qu'agréable et dont le principal attrait est le duo formé par Will & Jaden Smith.
--------------------
Odette Toulemonde
Odette Toulemonde n'a objectivement rien pour être heureuse mais l'est. Balthazar Balsan a tout pour être heureux mais ne l'est pas. Odette, la quarantaine maladroite, entre un fils coiffeur savoureux, une fille engluée dans sa puberté, travaille le jour au rayon cosmétiques d'un grand magasin et coud le soir des plumes sur des costumes de revues parisiennes. Elle rêve de remercier Balthazar Balsan, son auteur préféré, à qui - pense-t-elle- elle doit son optimisme. L'écrivain parisien, riche et séducteur, va débarquer dans sa vie de façon inattendue. Récit de la rencontre comique et fantasque de deux naufragés atypiques que tout sépare...
Cette comédie est à l'image de son héroïne : simple, pas très cultivée, sans grande prétention... mais comme son héroïne, elle est néanmoins joyeuse et agréable. C'est déjà ça.
_________________ Julien "Stranger"
|
|
Haut |
|
|
Gerry
|
Sujet du message: Publié: Jeu 15 Fév 2007, 20:03 |
|
Inscrit sur les forums |
|
Inscription : Ven 08 Août 2003, 15:31 Message(s) : 8283 Localisation : Paris
|
|
Haut |
|
|
Stranger
|
Sujet du message: Publié: Jeu 15 Fév 2007, 20:05 |
|
Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
|
Je voulais... ma camarade de séance trouvait que "trop de promo tue le film"... Alors on devait se replier sur "The good german"... mais elle est arrivée à la bourre, on a loupé la séance.
Moralité : allez au cinéma seul !
_________________ Julien "Stranger"
|
|
Haut |
|
|
Gerry
|
Sujet du message: Publié: Jeu 15 Fév 2007, 20:32 |
|
Inscrit sur les forums |
|
Inscription : Ven 08 Août 2003, 15:31 Message(s) : 8283 Localisation : Paris
|
|
Haut |
|
|
Stranger
|
Sujet du message: Publié: Lun 26 Fév 2007, 16:36 |
|
Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
|
La Môme
De son enfance à la gloire, de ses victoires à ses blessures, de Belleville à New York, l'exceptionnel parcours d'Edith Piaf. A travers un destin plus incroyable qu'un roman, découvrez l'âme d'une artiste et le coeur d'une femme. Intime, intense, fragile et indestructible, dévouée à son art jusqu'au sacrifice, voici la plus immortelle des chanteuses...
C'est dérangeant de voir ainsi couchés sur l'écran la vie, l'intimité, les joies (que l'on compte sur les doigts de la main) et les peines (nombreuses) d'une vedette. N'ayant aucun attrait pour le "people", je dois avouer que je me fous pas mal d'Edith Piaf... Mais p***** quel film !
A mon avis, la Môme ne doit pas tant être regardé comme une narration de la bio (avec des relants un peu nécro d'ailleurs) de l'interprète de "La vie en rose" que comme l'évocation d'un Destin. C'est à nous, public, d'outrepasser la notoriété de l'héroïne pour nous intéresser au Personnage. C'est à cette condition qu'il devient, à mon sens, captivant pour notre coeur : cette Môme est désespéremment populaire, sensible, pathétique... désespéremment humaine en somme !
Pour le reste, tout a déjà été dit : la réalisation est menée avec grand soin et subtilité, notamment l'impressionnant plan séquence de la mort de Cerdan ou la mise en scène de l'artiste sur scène. Marion Cotillard crève littéralement l'écran et nous transporte sans grand temps mort pendant ces 2h20. Un film à voir coûte que coûte : le battage médiatique (toujours lassant) n'était pas usurpé, loin de là.
_________________ Julien "Stranger"
|
|
Haut |
|
|
Gerry
|
Sujet du message: Publié: Mar 27 Fév 2007, 0:52 |
|
Inscrit sur les forums |
|
Inscription : Ven 08 Août 2003, 15:31 Message(s) : 8283 Localisation : Paris
|
|
Haut |
|
|
Stranger
|
Sujet du message: Publié: Dim 04 Mars 2007, 15:00 |
|
Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
|
Dreamgirls
L'action de Dreamgirls débute dans la première moitié des turbulentes sixties et suit jusqu'au milieu des années 70 l'ascension d'un trio de chanteuses composé d'Effie, Deena et Lorrell. A l'occasion d'un concours de chant, ces jeunes et prometteuses "Dreamettes" sont repérées par l'ambitieux manager Curtis Taylor Jr...
D'un côté il y a le casting, alléchant et impeccable. Les acteurs se donnent à fond dans cette évocation de l'histoire de la musique mais aussi des difficultés de la communauté noire américaine à la fin des sixties. De plus, le scénario est plutôt bien bâti ; l'histoire se suit avec plaisir.
Mais de l'autre côté, il y a cette épouvantable surenchère musicale et scénique. Honnêtement, je ne m'attendais pas à un film "aussi musical". Le montage et la réalisation sont étourdissants : jamais notre oeil n'a le temps de contempler ou analyser quoique ce soit de visuel. Surtout, entendre des vocalises dignes de faire pâlir Withney Houston pendant 2h est certes impressionant mais aussi lassant voire cause d'une profonde migraine. Bilan plutôt mitigé, donc.
_________________ Julien "Stranger"
|
|
Haut |
|
|
Stranger
|
Sujet du message: Publié: Dim 04 Mars 2007, 21:32 |
|
Inscription : Mer 18 Sep 2002, 17:17 Message(s) : 11213 Localisation : Fontenay sous Bois (94)
|
Azul oscuro casi negro
Jorge, malgré un master de gestion, a dû reprendre le travail de concierge de son père handicapé et s'occuper de lui à plein temps. Son frère ainé, Antonio, est en prison. Natalia, la fille qu'il aime depuis l'enfance, est revenue vivre dans l'immeuble. Son meilleur ami, Israël, passe son temps sur le toit à espionner les voisins découvrant ainsi que son propre père fréquente le salon de massages coquins d'en face. Tout bascule pour Jorge quand Antonio, sorti de prison, lui demande un étrange service : mettre enceinte, à sa place, Paula, sa petite amie restée en prison...
C'est toujours beau d'assister à la naissance d'un grand réalisateur... Son nom : Daniel Sánchez Arévalo. L'affiche ne ment pas : il y a quelque chose hérité d'Almodóvar chez ce jeune homme talentueux et récompensé à juste titre aux derniers Goya (les César d'outre-Pyrénnées).
La trame narrative, riche sans être embrouillée, nous laisse suivre le destin peu ordinaire de ces jeunes gens banals. Il y a d'ailleurs quelque chose d'assez médiocre dans ces héros du quotidien... Jorge est incapable d'assouvir ses ambitions ; Antonio est un vulgaire baiseur combinard ; Paula, elle, apparaît comme un personnage traumatisé et obsédé par la maternité, etc.
Cette galerie de portraits inhabituels d'une jeunesse qui n'en est pas moins crédible, palpable, séduit également par son subtil mariage entre rire et émotion. Bref, Azul a tout ce qui fait que le cinéma espagnol n'est pas un cinéma comme les autres (selon moi, le meilleur qui soit) ! Merci à MK2 de distribuer pareil joyau !
_________________ Julien "Stranger"
|
|
Haut |
|
|
Gerry
|
Sujet du message: Publié: Lun 05 Mars 2007, 11:18 |
|
Inscrit sur les forums |
|
Inscription : Ven 08 Août 2003, 15:31 Message(s) : 8283 Localisation : Paris
|
Un peu décevant le "Dreamgirls" en effet.....
Sinon, je conseille clairement " Je crois que je l'aime", le nouveau Jolivet... et " Michou d'Auber" de Thomas Gilou,....
deux très bons films français...
_________________ http://www.youtube.com/user/IanFriskySummerHalde
|
|
Haut |
|
|
inconnu25
|
Sujet du message: Publié: Lun 05 Mars 2007, 19:26 |
|
Inscrit sur les forums |
|
Inscription : Lun 27 Juin 2005, 23:57 Message(s) : 8098
|
|
Haut |
|
|
Qui est en ligne ? |
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 45 invité(s) |
|
Vous ne pouvez pas publier de nouveaux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
|
|