Florian a écrit:
J'aimerais bien avoir un lien qui explique cela stp ??
@+
Désolé de l'avoir dit sur un ton peut-être un peu désagréable, j'étais pressé et un peu excédé de lire les mêmes choses depuis l'année passée.
Là, je n'ai pas de lien t'expliquant texto ce que j'ai dit (mais ça existe peut-être, j'ai pas cherché). J'ai plutôt voulu retrouver le message que j'avais écrit lors de la première édition, mais pas moyen de le retrouver (pourtant, il me semblait que c'était sur ce forum)... bref.
Il ne peut pas y avoir de pointes de consommation si forte et si brutale qui pourrait provoquer une réaction en chaîne pour des raisons assez simples.
Premièrement, pour avoir un problème il faut une très forte demande, très brusque et rapide dans le temps. C'est ce qui peut arriver après une panne de courant lorsque TOUS les appareils se remettent en route exactement en même temps. C'est pour ça qu'on réalimente si possible zone par zone.
Deuxièmement, d'autres appareils tout autant voire plus gourmand en énergie fonctionne encore dans les habitations ou dans les immeubles (ascenseur, éclairage des allées, voire même chauffe-eau). Et je ne parle pas des entreprises qui fonctionnent 24h/24 et qui consomment bien plus que plusieurs ménages cumulés.
Rien qu'avec ces deux exemples on constate dans le cas qui nous intéresse que l'extinction et le réallumage des lumières n'a pas été synchronisé à la seconde près dans toute la France et qu'il reste suffisamment de gros consommateur pour éviter un appel de courant si important pour déclencher les sécurités.
A l'époque, les services industriels de Genève (SIG) avaient estimés le différentiel de consommation à, si je me souviens bien, seulement 1% si TOUS les genevois éteignaient leurs lumières en même temps. Autant dire que c'est de loin pas ça qui risque de créer un blackout.
Sinon, on peut suivre la consommation journalière sur le site du RTE :
http://www.rte-france.com/htm/fr/accueil/courbe.jsp puis régler la date. On voit qu'il n'y a eu absolument aucune pointe anormale sur la consommation.
M.Sylverstre a écrit:
Ah parce qu'ils ont renouvelé cette fichue expérience ce soir ? Tiens, j'étais même pas informé. Car l'année passée ma mère l'a fait en effet, ce que j'ai trouvé foncièrement débile dans le sens ou ce geste ne changera rien à la face du monde. Mais croyant faire une bonne action alors que jue me suis tué à lui expliquer que ça n'avait aucun intérêt, ben elle l'a quand même fait.
Pour moi, ce geste a plus une connotation folklorique que symbolique...
Qu'est-ce que tu entends par "connotation folklorique" ? Car moi je vois pas ce que ça a d'autre que symbolique comme connotation.
Quant au geste, c'est bien évident qu'il est n'est pas censé changer la face du monde. Le but n'est pas d'économiser de l'électricité, mais d'envoyer un signal fort et symbolique aux politiciens. L'électricité et la lumière ne font qu'un et l'éteindre pour montrer qu'on est préoccupé par les questions d'énergie (on ne peut raisonnablement plus continuer à gaspiller de l'énergie comme nous avons trop pris l'habitude de le faire) et d'environnement (le soutiens massif de la France au nucléaire n'est de loin pas réjouissant) n'est pas un geste "foncièrement débile".
Ca aurait pu évidemment se faire sans éteindre les lumières, mais ça aurait eu un impact proche de 0. Parce que le but est qu'on en parle dans la presse, qu'on en parle entre nous (entre amis, collègues ou comme ici sur des forums, des blogs...) pour sensibiliser les gens aux économies d'énergies et que, bien entendu, ça arrive jusqu'aux oreilles des décideurs. Et la période est toute choisie, puisque se tient en France actuellement le Grenelle Environnement. Et justement, sans un fort soutiens politique on arrive difficilement à obtenir certaines choses, comme les subventions pour les installations de panneaux solaires par exemple.
En fait, on est typiquement dans le même cas de figure de la journée "En ville sans ma voiture". L'impact au niveau de la fluidité du trafic et de la pollution est faible, voire nul (peu de personnes participent), mais on en parle (du moins certaines villes le font), les gens s'intéressent et certains peut-être commencent à agir en modifiant leur comportement. Les petits ruisseaux font les grandes rivières comme on dit.