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Publié: Dim 10 Mai 2009, 13:08 
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Un truc fascinant chez Audrey Tautou c'est qu'en "vieillissant" elle devient de plus en plus belle, je trouve.

Petite parenthèse même si ce n'est que mon avis

Impatient d'avoir la critique de Home.

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Publié: Dim 10 Mai 2009, 21:50 
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X-Men Origins: Wolverine ImageImageImageImage
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Après avoir intégré le programme militaire " Weapon X " qui transforme les mutants en armes vivantes, Wolverine n'a de cesse de retrouver ceux qui ont tué son père et la femme qu'il a aimée.

Histoire convenue, dialogues disputant parfois la palme du ridicule, effets survitaminés mais très en vogue (montage hyper-clipé, jeu sur les accélérés/ralentis), de facture même pas extraordinaire... Bref, un divertissement dopé à l'adamantium dont on ressort avec un mal de tête plus grand que le plaisir qu'on y a pris. Reste Hugh Jackman, seul élément convainquant de ce blockbuster.

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Julien "Stranger"


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Publié: Lun 18 Mai 2009, 18:48 
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Je l'aimais ImageImageImageImage
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En une nuit, Pierre va partager avec sa belle-fille Chloé ce grand secret qui le hante depuis vingt ans, celui qui le mit face à lui-même, à ses contradictions et à ses choix, à son rôle d'homme et à ses manques. Le secret de cet amour pour Mathilde, pour lequel il n'a pas tout abandonné, choisissant une route plus sûre et plus connue. En une nuit, nous saurons la vie d'un homme qui n'osa pas.

On s'était habitué à ce que Zabou Breitman nous livre des films mêlant sensibilité intense et une retenue de bon aloi. Quoiqu'en ait pu dire la critique, Je l'aimais ne s'écarte pas de cette lignée.
La réalisatrice filme là l'histoire d'une passion... mais surtout l'histoire d'un cruel manque de courage, d'une lâcheté ordinaire. Côté adaptation (à en croire une amie lectrice du roman), si Zabou n'a pas traduit toute l'intensité de l'échange avec la belle-fille, elle a introduit une dimension érotique curieusement moins soutenue dans le roman de Gavalda. Pourtant, ce qui est montré est honnête, beau sans être tape-à-l'œil. D'une manière générale, la mise en scène tente quelques procédés à l'audace certes limitée mais qui participent à la bonne mécanique du film.
Daniel Auteuil est, comme d'habitude, impeccable ; entre retenue et don total de soi. Quant à Marie-Josée Croze, elle irradie l'écran. On est loin du mélo, mais à voir ces êtres se consumer on sort de la salle avec un gros nœud au ventre.

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Julien "Stranger"


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Publié: Jeu 04 Juin 2009, 20:24 
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Etreintes brisées (Los abrazos rotos) ImageImageImageImage
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Dans l'obscurité, un homme écrit, vit et aime. Quatorze ans auparavant, il a eu un violent accident de voiture, dans lequel il n'a pas seulement perdu la vue mais où est morte Lena, la femme de sa vie. Cet homme a deux noms : Harry Caine, pseudonyme ludique sous lequel il signe ses travaux littéraires, ses récits et scénarios ; et Mateo Blanco, qui est son nom de baptême, sous lequel il vit et signe les films qu'il dirige. Après l'accident, Mateo Blanco devient son pseudonyme, Harry Caine. Dans la mesure où il ne peut plus diriger de films, il préfère survivre avec l'idée que Mateo Blanco est mort avec Lena, la femme qu'il aimait, dans l'accident. Désormais, Harry Caine vit grâce aux scénarios qu'il écrit et à l'aide de son ancienne et fidèle directrice de production, Judit García, et du fils de celle-ci, Diego. Depuis qu'il a décidé de vivre et de raconter des histoires, Harry est un aveugle très actif et attractif qui a développé tous ses autres sens pour jouir de la vie, sur fond d'ironie et dans une amnésie qu'il a volontairement choisie ou, plus exactement, qu'il s'est imposé. Il a effacé de sa biographie tout ce qui est arrivé quatorze ans auparavant. Il n'en parle plus, il ne pose plus de questions ; le monde a eu vite fait d'oublier Mateo Blanco et il est lui-même le premier à ne pas désirer le ressusciter... Une histoire d'amour fou, dominée par la fatalité, la jalousie et la trahison. Une histoire dont l'image la plus éloquente est la photo de Mateo et Lena, déchirée en mille morceaux.

On a déjà beaucoup parlé du dernier Almodovar, et pas qu'en bien... Certains disent que le cinéaste commence à tourner en rond, aborde toujours les mêmes thèmes. Certes les Étreintes brisées n'ont pas l'originalité thématique d'un Parle avec elle ou l'extravagance d'un Tout sur ma mère. Il n'est pas non plus exempt de défauts (au premier rang desquels un final explicatif bien bavard). Cependant, cataloguer bien vite ce film au chapitre des films oubliables serait une erreur capitale.

La principale force de ce nouvel opus est de s'attacher à l'objet cinématographique et au rapport que nous lui entretenons... Il y a d'abord le réalisateur obnubilé par l'idée d'achever son récit coûte que coûte, "même à l'aveugle" (final qui sonne comme un Art poétique Almodovarien...) et au mépris des sacrifices personnels que cela lui incombe. Il y a ensuite le spectateur-voyeur-consommateur, incarné par la figure négative d'Hernesto Martel, amant de Penélope Cruz et producteur de Chicas y maletas (malicieux auto-remake de Femmes au bord de la crise de nerf). C'est à cette figure que l'on doit la plus grande idée du film : Martel regarde des rushes et se fait lire sur leurs lèvres les paroles des amants... Comble du voyeurisme et de l'impuissance sensorielle (donc impuissance tout court...) auxquels nous sommes associés par une mise en abîme. A cela s'ajoute le délit de mauvais goût : Martel, ivre de jalousie, détruira le film qu'il a produit... comme tant d'autres l'ont fait avant lui, prisonniers de la sacro-sainte "demande du public". Conclusion, c'est nous (et non l'industrie cinématographique) qui faisons les mauvais films... une théorie pas totalement acceptable mais loin d'être réfutable !

Comme d'habitude, la photographie est sublime. Il n'est pas un plan où les couleurs ou la composition ne soient d'une beauté à rendre dépressif tout aspirant cinéaste. Quant au casting, il brille... Penélope Cruz en tête : sa présence irradie l'écran.

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Julien "Stranger"


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Publié: Ven 12 Juin 2009, 15:07 
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Looking for Eric ImageImageImageImage
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Eric Bishop, postier à Manchester, traverse une mauvaise passe.
Sous son nez, ses deux beaux fils excellent dans des petits trafics en tous genres, sa fille lui reproche de ne pas être à la hauteur et sa vie sentimentale est un désert.
Malgré la joyeuse amitié et la bonne humeur de ses collègues postiers qui font tout pour lui redonner le sourire, rien n'y fait...
Un soir, Eric s'adresse à son idole qui, du poster sur le mur de sa chambre semble l'observer d'un oeil malicieux. Que ferait à sa place le plus grand joueur de Manchester United ?
Eric en est persuadé, le King Cantona peut l'aider à reprendre sa vie en mains...


L'ambiguité donnant au héros le prénom "Eric" donne la clé du film : Looking for Eric est d'abord un "Looking for myself", l'histoire d'un homme à la dérive qui doit reprendre pied et regoûter au pouvoir de l'action. Pourtant, la dimension hallucinatoire des apparitions de Cantona n'est qu'esquissée. Ken Loach ne met pas (ou si peu) son postier de héros face à un quelconque questionnement (propre ou amené par ses proches) sur le fait que Cantona ne fait que lui aparaître en songe. Paradoxalement, donc, plus Eric sombre dans sa folie plus il redevient "normal" en se réinsérant dans la société. Et encore : la société se borde aux cellules familiale et amicalo-footbalistique. Seule une intervention policère musclée, dont on taira les motifs, ramène quelque peu à la réalité.
Au fond, on touche là à la fois aux principales force et faiblesse de ce film : Ken Loach nous transpose dans un univers qui prend les traits du réel mais qui ne l'est pas. Ici, tout se solutionne par le truchement de la bonne volonté. Quant à Cantona, à force de proverbes, on se rend compte qu'il ne pense que par clichés. On pourrait ne pas être loin de Joséphine ange gardien... Mais le magnétisme de l'ancien footbaleur et la sincérité de l'interprétation parviennent à nous emmener, nous aussi, dans ce vaste rêve. Pour une première comédie, Ken Loach signe donc un tir bien cadré.

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Julien "Stranger"


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Publié: Mar 23 Juin 2009, 21:04 
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Les Beaux gosses ImageImageImageImage
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Hervé, 14 ans, est un ado moyen. Débordé par ses pulsions, ingrat physiquement et moyennement malin, il vit seul avec sa mère.
Au collège, il s'en sort à peu près, entouré par ses bons copains.
Sortir avec une fille, voilà qui mobilise toute sa pensée. Hélas, dans ce domaine, il accumule râteau sur râteau, sans toutefois se démonter.
Un jour, sans très bien comprendre comment, il se retrouve dans la situation de plaire à Aurore, l'une des plus jolies filles de sa classe.
Malgré des avances de plus en plus évidentes, Hervé, un peu nigaud, ne se rend compte de rien.
Quand enfin il en prend conscience, Aurore refuse de sortir avec lui. Puis, sans prévenir, elle se jette dans ses bras.
Enfin, il sort avec une fille !
Grand amateur de branlettes et de films X, Camel, son meilleur ami, convainc Hervé d'essayer de coucher avec sa copine.
Devant son copain, Hervé se vante de sa virilité, mais quand il est avec Aurore, c'est une autre affaire...


L'archétype du film "on-a-tous-connu-ça" ! Les Beaux gosses nous replacent face à nos souvenirs : d'abord celui d'un lieu, le collège. L'acné, la déconnexion avec les parents, la difficulté à draguer, la branlette, les différents stéréotypes d'ados (l'intello, le gros dur, la vedette, la pouf), de profs... sont autant de madeleines de Proust que l'on savoure avec cette comédie de facture certes classique mais enlevée et fort bien dialoguée et interprétée.



Antichrist ImageImageImageImage
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Un couple en deuil se retire à " Eden ", un chalet isolé dans la forêt, où ils espèrent guérir leurs coeurs et sauver leur mariage. Mais la nature reprend ses droits et les choses vont de mal en pis...

Violent, le film l'est, assurément. Je fais partie de ceux qui croient (avec Godard ou Verhoeven) que la violence au cinéma doit être filmée telle quelle, sans artifice ou esthétisation apte à la sublimer. Or la violence d'Antichrist est à la fois extrême dans ses actes et sa psychologie et extrêmement esthétisée (on a pu lire ici et là que c'étaient de vrais tableaux, ce qui n'est pas faux). En cela, je n'adhère déjà pas au film. Soit dit en passant, on est en plus très loin de l'économie de moyens généralement prônée par un cinéaste qui, on va le voir, n'est pas à une contradiction près.
Autre moment d'esthétisation : le prologue et sa mise en scène de la sexualité. On a beaucoup glosé sur l'apparition d'un pénis en érection. Que voit-on dans les faits ? Rien. Ou plutôt, on voit bien la chose mais on peine pendant un quart de seconde à comprendre dans quelle position cela est filmé. De fait, on a là un plan purement gratuit, qui ne contribue nullement à la constitution d'une cinématographie de l'acte sexuel "pour ce qu'il est", mais qui s'inscrit plutôt dans la longue lignée des provocations gratuites... si tant est que provocation cela soit car le style général de cet incipit relève du lieu commun. N'importe quelle publicité pour du yaourt ne serait pas loin de filmer une relation de la même manière.
On a également beaucoup reproché à von Trier la misogynie d'Antichrist. Le fait est que le plaisir féminin, compulsif, incontrôlable, est systématiquement associé à la mort. Pire encore, von Trier filme ni plus ni moins qu'une auto-excision en gros plan, acte légitimé par la folie destructrice du personnage de Charlotte Gainsbourg. Quand on sait quel problème représente l'excision pour nombre de femmes dans le monde, on se dit que c'est tout simplement inacceptable que de filmer ça de cette manière, avec cette intention.
Mais le pire n'est pas la misogynie de Trier : le pire est qu'il ne l'assume même pas, se dédouanant dans un final censé commémorer la gent féminine massacrée au travers des siècles. Beaucoup de critiques ont sauvé l'âme du film grâce à ce seul passage et aux quelques dialogues qui y conduisent. Au public de juger si un plan de 30 secondes lave un réalisateur de 1h40 de pensée nauséabonde.
D'une manière générale, il se dégage donc l'impression d'une grande hypocrisie de la part de quelqu'un qui, pour commettre pareille chose, devait avoir très envie de faire parler de lui. On aurait aimé qu'Antichrist ne se résume pas qu'à la polémique qui l'a entouré. Peine perdue : il n'a de toute évidence été fait que pour cela.

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Julien "Stranger"


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Publié: Lun 20 Juil 2009, 8:56 
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L'Âge de Glace 3 - le temps des dinosaures ImageImageImageImage
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Les héros de L'Age de glace sont de retour pour une nouvelle aventure hilarante, où une maladresse de Sid le paresseux va les propulser au cœur d'un monde étrange perdu sous la glace, et peuplé de dinosaures !
Ensemble, ils vont devoir se confronter à des habitants pour le moins hostiles et parfois farfelus. Mais nos personnages ne semblent pas complètement préparés à affronter cet univers inconnu... En effet, Manny et Ellie attendent leur premier enfant mammouth : comment le futur père, déjà hyper stressé, va t'il appréhender la paternité dans ce contexte peu sécurisant ? Diego, le tigre aux dents de sabre, redoute d'avoir perdu ses instincts de prédateur. C'est pourtant le moment de les retrouver ! Sid, quant à lui, est convaincu d'avoir enfin réussi à construire sa propre famille en kidnappant trois oeufs... de dinosaures ! Saura t-il persuader leur T-Rex de mère qu'il est mieux placé qu'elle pour les élever ? En chemin, ils feront la rencontre d'une fouine légèrement cinglée prénommée Buck, chasseur de dinos obsessionnel, sur qui ils devront s'appuyer pour survivre aux pièges de ce nouveau monde. Et au fait, Scrat ? Va-t-il renoncer à sa noisette au nom du grand amour ?!


Il est des sagas (rares) qui se bonifient avec le temps... L'Âge de glace en fait partie. Visuellement, déjà : on sen de nets progrès dans l'animation, les textures. Narrativement, certes on nage en plein dans le "scénario-prétexte", mais les gags sont là et ils sont bons, trèèèèès bons. S'il ne devait rester qu'un personnage, ce serait bien évidemment Scrat l'écureuil obsédé de la noisette : protagoniste de situations totalement burlesques, il est avec la petite nouvelle Scratina le digne héritier de Tom & Jerry.



Public Enemies ImageImageImageImage
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Basé sur l'histoire vraie de John Dillinger, un braqueur de banque hors pair qui a sévi à de nombreuses reprises dans l'Amérique des années 30. Avancé comme "l'ennemi public numéro 1" par le patron du FBI, John Edgar Hoover, Dillinger sera traqué sans relache par Melvin Purvis, l'un des agents fédéraux des plus efficaces.

Michael Mann signe un film de gangsters de facture très classique, tant dans l'esthétique que dans le scénario... Tant et si bien qu'on peinerai à lui trouver de grands attraits, hormis un casting prestigieux et impeccable.





Bancs publics (Versailles rive droite) ImageImageImageImage
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Lucie arrive à son bureau et découvre, accrochée sous une fenêtre de l'immeuble d'en face, une banderole noire avec écrit : "HOMME SEUL".
Est-ce un gag, un cri du cœur, un appel au secours ? Lucie et ses deux collègues s'interrogent et décident de mener leur enquête... A midi, elles pique-niquent à côté, au "SQUARE DES FRANCINE". Là, les amoureux graves, les solitaires enjoués, joueurs de tous âges, tournent autour du joyeux jet d'eau.
La ronde continue en face, au magasin "BRICO-DREAM" où, sous les conseils plus ou moins compétents d'une équipe de vendeurs en sur-effectif, les clients calculent, échafaudent, tendus, angoissés, ayant peur de repartir avec des étagères trop courtes, des vis trop longues... A la fin du jour, aurons-nous croisé l"'homme seul" parmi la multitude de ces personnages affairés ?


Podalydès clôt sa trilogie versaillaise de la plus belle des manières ! Bancs publics est un bijou d'humour noir dont les plus belles pierres sont les scènes au magasin de bricolage... qui par le truchement d'une panne d'enseigne se transforme de "Brico Dream" en "Brico Dram(e)" ! Cette enseigne mal fichue est le miroir des personnages : ils sont autant d'existences mal fichues, insatisfaites, solitaires, mais qui continuent à scintiller bon an-mal an. Si le casting est pléthorique et convoque toute la petite "famille" du ciné français, on est néanmoins loin de l'ambiance d'un film choral "à la Danièle Thomson". Il s'agit plus de saisir des absurdités, des moments de poésie, auxquels chaque acteur vient prêter sa bonhommie, son humeur... pour créer un visuel décapant.

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Julien "Stranger"


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Publié: Jeu 30 Juil 2009, 9:43 
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Là-haut (Up) ImageImageImageImage
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Quand Carl, un grincheux de 78 ans, décide de réaliser le rêve de sa vie en attachant des milliers de ballons à sa maison pour s'envoler vers l'Amérique du Sud, il ne s'attendait pas à embarquer avec lui Russell, un jeune explorateur de 9 ans, toujours très enthousiaste et assez envahissant... Ce duo totalement imprévisible et improbable va vivre une aventure délirante qui les plongera dans un voyage dépassant l'imagination.

Presque blasés, on s'est habitués à ce que Pixar aille de réussites en chefs-d'œuvres... Là-haut ne déroge pas à la lignée entamée depuis Toy Story : ce film est un enchantement pour les yeux et pour le cœur ! Je ne suis pas un partisan du cinéma en 3D (qui pour moi confère presque à la dénaturation du cinéma), mais il faut reconnaître que le studio a eu la bonne idée de doser ses effets. Le procédé stéréoscopique n'est ici pas agressif et ne contribue pas à une perte de la profondeur de champ. Bref, le film n'en est pas dénaturé... ce serait presque rassurant si tous les réalisateurs avaient le talent de Docter et consorts (et l'on sait malheureusement que ce n'est pas le cas).
Concernant l'histoire proprement dite, elle a l'audace (dans un premier temps du film) de nous faire évoluer dans un cadre figé et au rythme d'une personne âgée. C'en serait presque le moment du film si l'aventure et les gags, disons, moins burlesques ne s'enchaînaient pas par la suite à un rythme endiablé. Là-haut a aussi ses moments d'émotion et de subtilité. Le résumé de la vie de Carl est quasiment un film muet dans le film. Difficile de ne pas avoir la larme à l'œil à l'évocation de ce destin ordinaire qui va finir par exaucer ses rêves les plus fous.



Harry Potter et le Prince de sang mêlé (Harry Potter and the Half-Blood Prince) ImageImageImageImage
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L'étau démoniaque de Voldemort se resserre sur l'univers des Moldus et le monde de la sorcellerie. Poudlard a cessé d'être un havre de paix, le danger rode au coeur du château... Mais Dumbledore est plus décidé que jamais à préparer Harry à son combat final, désormais imminent. Ensemble, le vieux maître et le jeune sorcier vont tenter de percer à jour les défenses de Voldemort. Pour les aider dans cette délicate entreprise, Dumbledore va relancer et manipuler son ancien collègue, le Professeur Horace Slughorn, qu'il croit en possession d'informations vitales sur le jeune Voldemort. Mais un autre "mal" hante cette année les étudiants : le démon de l'adolescence ! Harry est de plus en plus attiré par Ginny, qui ne laisse pas indifférent son rival, Dean Thomas ; Lavande Brown a jeté son dévolu sur Ron, mais oublié le pouvoir "magique" des chocolats de Romilda Vane ; Hermione, rongée par la jalousie, a décidé de cacher ses sentiments, vaille que vaille. L'amour est dans tous les coeurs - sauf un. Car un étudiant reste étrangement sourd à son appel. Dans l'ombre, il poursuit avec acharnement un but aussi mystérieux qu'inquiétant... jusqu'à l'inévitable tragédie qui bouleversera à jamais Poudlard....

Ce n'est plus "l'école des Sorciers" mais Hartley cœurs à vifs ! Ce sixième opus s'éloigne de l'univers magique pour se rapprocher d'un récit plus simplement romanesque et du teen-movie. Paradoxalement, après des premiers films scolaires et enfantins, ce virage de réalisation en fait le film le plus réussi de la série. Le Prince de sang mêlé est vraiment drôle et il n'est nul besoin d'être fan de la saga de JKR pour apprécier ce divertissement de bonne facture.
Attention en revanche : la VF, avec ses voix niaises et son interprétation poussive, est à fuir !

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Julien "Stranger"


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Publié: Jeu 30 Juil 2009, 10:52 
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Il est vrai que Harry Potter 6 est le plus réussi de tous, même si on perd l'univers magique "enfantin" (mais tellement beau) qui nous avait été présenté dès le début.
A chaque nouveau film, cet univers se resserre, tandis que "les choses sérieuses", autrement dit la vraie intrigue de toute cette saga, viennent de plus en plus, et on le ressent beaucoup dans ce sixième opus.
Il n'empêche que le graphisme impressionnant est toujours au rendez-vous.

Enfin, j'aime comment les images spectaculaires prennent de l'ampleur, nous imprègnent. Même si on reste dans la magie, ça n'empêche pas que ce film nous fasse ressentir quelques questions métaphysiques, comme qu'est-ce que la vie, au fond, mais aussi l'âme et la conscience, qui apparaissent en filigrane dans ce film. C'est du moins ce que j'ai ressenti. :wink:

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Publié: Mar 11 Août 2009, 23:46 
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Inscription : Lun 27 Juin 2005, 23:57
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Le film biopic sur la vie de Gainsbourg sortira en janvier 2010

et le premier teaser est deja disponible sur internet :

http://www.dailymotion.com/video/xa03l1 ... shortfilms

Plus d'infos :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gainsbourg ... o%C3%AFque

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Fan du Club Dorothée, de l'époque AB et d'Emma Daumas.
http://tv-en-videos.over-blog.com http://www.dailymotion.com/inconnu25/1 http://lesphotosdaurelien.over-blog.com/


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Publié: Mer 12 Août 2009, 19:35 
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De nouvelles images du film Gainsbourg : vie héroique

http://www.dailymotion.com/video/x9qxt5 ... rg-le-film

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Publié: Mer 12 Août 2009, 20:42 
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Inscription : Mar 30 Sep 2008, 15:57
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Tiens cet apres-midi je suis allé voir G.I.JOE. Bon c'est tres Box-Office Americain, effets speciaux à gogo, il nous occupe l'apres-midi.
Mais j'ai vu aussi la bande annonce d'un film qui ne doit pas tarder à sortir : "District 9", film de science-fiction mais different de ses pairs. En effet celui-ci est filmé à la "maniere d'un reportage", camera à l'epaule et intervention mediatique comme voix-off. Celui-ci raconte une version differente de l'invasion alien.
De ce fait, cette fois-ci se sont nos amis E.T qui demandent l'asile "galactique". A partir de là, le film nous montre la cohabitation entre 2 formes de vie, qui en se passant à Johnanesburg nous rapelle l'aparteith d'il y a quelques années. Je vous laisse allé decouvrir la suite dans les salles obscurs dont certains pensent que cela pourrait etre la surprise de l'année.

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Publié: Mer 12 Août 2009, 21:47 
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Ouhlah, en effet : ça s'annonce comme du très très gros ! :shock: Un sujet original, un traitement inhabituel... ça présage de bonnes choses !
Pour ceux qui veulent voir la BA : la fiche AlloCiné :wink:

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Julien "Stranger"


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Publié: Mer 19 Août 2009, 21:12 
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Inglourious Basterds ImageImageImageImage
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Film interdit aux moins de 12 ans.
Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.
Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...


Le plaisir habituel du réalisateur à diriger son casting se ressent une fois de plus : qu'il s'agisse d'un Brad Pitt roublard et ridicule ou d'une Mélanie Laurent autant déterminée qu'elle a pu être traumatisée, les acteurs s'en donnent à cœur joie. Mention spéciale à Christoph Waltz, prix d'interprétation à Cannes : son personnage, mélange d'abomination et de flegme, est le poumon du film !
Avec Inglourious Basterds, Tarantino dynamite les genres cinématographiques habituels (d'emblée, il cite le western italien en pleine foret française !) pour s'arroger le droit de réécrire l'Histoire, de placer le champ de bataille avant tout sur le terrain de la joute verbale (et quelles joutes !), de rendre une violence excessive et crue complètement sympathique et jouissive. Néanmoins, on ne peut s'empêcher de noter que Tarantino persiste à réaliser, sous des avatars différents, encore et toujours le même film. Sa tendance supplémentaire à l'auto-citation (et à l'auto-satisfaction ?) doivent donc être surveillées, sous peine d'être un jour, peut-être, déçus.

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Julien "Stranger"


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Publié: Mer 19 Août 2009, 22:31 
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Le titre canadien a plus de gueule, "Le commando des bâtards" :lol:

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