Voici donc la conversation où elle a été laisée.

Vous exagérez un peu je trouve.
Vous faite une montagne d'une souris. Je vois pas trop le mal d'avoir 400 message en 3 semaines. il les a pas volés à quelqu'un. Et puis c'est pas un concours.

T'es bien fort confiant.

Haha, le Premier Ministre est au pouvoir depuis 2006. Il a été réélu 3 fois. Je déteste ce système de cumul de mandats, on pourrait faire que deux mandats comme aux États.
Ce qui est sûr, c'est que vu le succès qu'à la campagne de CBC/Radio-Canada, qui consiste à faire appel à la population pour l'appuyer devant le CRTC, elle risque pas d'être privatisée aujourd'hui. Enfin je pense pas.

En plus du site spécialisé, de la campagne de publicités à la radio, la télé, et sur Internet, et d'un outil permettant de rajouter un ruban « Je soutiens Radio-Canada » ou « I support CBC » à sa photo Twitter et Facebook, CBC/Radio-Canada fêtent leur 75ème anniversaire, et donc il y a plein d'évènements prévus à l'extérieur. De quoi rappeler aux Canadiens que la télévision est là !

En 2009, 79% des Canadiens étaient contre la privatisation de la télévision d'État.

En Belgique, quelles sont les réseaux et chaînes de télévision publique belges ?

La RTBF (FR) : La Une, La Deux, La Trois

VRT (NL) : één, Ketnet/Canvas

BRF (DE) : BRF TV

75 ans de TV?

Tout ça indépendamment l'un de l'autre ? (je parle des réseaux)


En 1932, la CRBC (Canadian Radio Broadcasting Corporation) lance un réseau de stations de radio auparavant détenues par le Canadien National, qu'il utilisait pour émettre auprès des passagers de ses trains de voyageurs, avec une couverture s'étendant notamment dans le centre et l'est du Canada. Le 2 novembre 1936, la CRBC devient entièrement une société de la couronne et acquiert son nom actuel.

Donc CBC/Radio-Canada est née en 1936. La Société a été responsable de toutes les innovations en diffusion au Canada pendant deux décénies. Elle introduit la modulation de fréquence en 1946. Elle a commencé la diffusion d'émissions de télévision le 6 septembre 1952 avec l'ouverture d'une station à Montréal, CBFT (en français), ainsi qu'une autre à Toronto, CBLT (en anglais), qui ouvre deux jours après. (Source : Wikipédia)

Oui. il y a juste une nuance pour la BRF (Belgischer Rundfunk), service en langue allemande. La Communauté germanophone n'a été reconnue que dans les années 80. Du temps de l'INR, on a créé une service en allemand qui dépendait de la RTBF. En 1975, la BRF a obtenu son indépendance et s'est installée à Eupen. La télé a été crée en 1999.

> www.brf.be

De part cette filiation avec la RTBF, la BRF est membre des instances internaitonales via la RTBF. Le représentant de la BRF à l'UER est le même que celui de la RTBF.

La RTBF a fêté ses 75 ans 2005. C'est d'ailleurs à ce moment là qu'elle abandonné l'oreille de son logo. Seule la BRF l'a encore d'aillers cette oreille.

Je ne savais pas qu'il y avait une télévision publique germanophone en Belgique. Si l'on compare avec le Canada, ça doit être l'équivalent de la chaîne CBC north qui diffuse en 8 langues autochtones.

La BRF couvre 73.000 habitants, à l'extrême est de la Belgique.

> http://www.tuner.be/actu.asp?id=142770&content=home

Je pensais que c'étais ARD et ZDF qui s'occupaient de la communauté germanique .

Ah oui, c'est la population d'une ville moyenne.
C'est gentil de leur avoir donné un réseau !

C'est la minorité la mieux protégée au monde. Elle a un représentant au Parlement européen. Il est pris dans le quota des Francophones de Belgique.

Ah oui en effet. Mais c'est bien ça ! C'est ce qui va nous arriver si on devient pas indépendants, je crois. Je reprends là ce qu'a dit Gilles Duceppe le 22 juin à 24 heures en 60 minutes : « Si les Québécois et Québécoises ne bougent pas, d'ici 15 ans, inévitablement, on sera sur la même pente que les Franco-Canadiens et les Acadiens. C'est une assimilation fulgurante. On ne peut pas se cacher la vérité. »

Ah, je vois dans qu'il y avait une question pour moi



Petite précision, car c'est peut-être un particularisme, la véritable forme juridique de la SRG SSR est une association et non pas une entreprise (sous entendu commerciale)

Pour répondre à ta question, il n'y a rien qui dit précisément qui et quoi doit être fait au niveau du traitement de l'actualité des autres régions linguistiques. Il y a une "idée" globale, fixée dans la concession de la SSR :

Art. 2 - Mandat en matière de programmes
Al. 2
Dans ses programmes, elle promeut la compréhension, la cohésion et l’échange entre les différentes régions du pays, les communautés linguistiques, les cultures, les religions et les groupes sociaux. Elle favorise l’intégration des étrangers en Suisse, encourage les contacts entre la Suisse et les Suisses de l’étranger, promeut le rayonnement de la Suisse à l’étranger et y favorise la compréhension pour ses intérêts. Elle tient compte des particularités du pays et des besoins des cantons.

En interne, il y a également une charte du programme où la SRG SSR s'engage avec ses programmes à favoriser la cohésion nationale, notamment en portant attention à l’ensemble de la Suisse et à tout ce qui permet de favoriser la compréhension entre les communautés linguistiques du pays.

Donc rien d'imposé sur la forme, mais ça se fait tout seul. Ce n'est d'ailleurs pas du tout dans l'esprit de la SSR de faire autrement. D'ailleurs, cela va jusqu'à la répartition de la redevance (un pot commun au niveau national). Il y a un système de péréquation de la redevance qui fait que la RTS et la RSI touchent plus que ce que, respectivement, les romands et les tessinois ont versés comme argent. La SRF touche à l'inverse moins que ce que les alémaniques ont payés, mais au final cela permet d'avoir une offre du service publique équivalente dans chaque région. Aucune région linguistique ne se sent ainsi moins bien traitée et la RSI, dont la pénétration moyenne des deux chaines s'élevait en 2010 à... 181'000 téléspectateurs, peut ainsi se permettre de proposer à ses téléspectateurs les derniers films et tous les grands rendez-vous sportifs, comme les géants des pays voisins !

Mais on trouve encore plus minoritaire, avec les romanches. Certes, eux n'ont pas 2 chaines TV et 3 radios, mais une radio (Radio Rumantsch) diffusée au niveau national (sur le DAB+) et des émissions TV diffusées, pour plusieurs d'entre-elles, sur les TV des trois régions linguistiques.

Mais ça ne marche pas toujours. Il n'existe par exemple aucune chaine nationale commune à toutes les régions. Ça ne prend jamais. Il y a eu Suisse 4 (Schweiz Suisse Svizzera Svizra 4), qui après 3 ans seulement d'existence à laisser sa place aux deuxièmes chaines régionales dans chaque région linguistique (Suisse 4 est devenue TSR2, Schweiz 4 est devenue SF2, etc...). Et aujourd'hui l'histoire se répète avec HD suisse. A l'origine chaine test de la SSR pour la HD, la chaine devait proposer des programmes le plus souvent possible dans les quatre langues nationales. Dans les faits, à part le sport et les événements spéciaux, je n'ai vu aucun programme diffusé dans au moins deux langues nationales ! Résultat, on a un jour avec des programmes en français, un jour en italien et pratiquement tout le reste en allemand.

Le test s'achèvera donc au début de l'année prochaine sur un nouveau constat d'échec pour qui aurait bien aimé voir une vraie chaine nationale. Encore une fois, une chaine "nationale" commune laissera sa place à des chaines régionales, puisque après la fin d'HD suisse, les versions HD des 6 chaines historiques prendront le relai (SF info ne le sera qu'en 2015).

@Luder : Merci beaucoup pour ces précisions. En effet, je ne pense pas qu'une chaîne nationale multilingue puisse fonctionner dans un pays multilingue, ça m'a l'air beaucoup trop compliqué à mettre en place, et surtout, pas assez intéressant pour la population ; car je suppose que tous les francophones et italophones ne parlent pas l'allemand couramment, et inversement.

On voit que malgré le fait qu'il y ait 4 communautés différentes (on peut dire 3 je suppose), il y a quand même un sentiment d'apartenance nationale, et une logique ainsi qu'une programmation qui représentente tant que possible la confédération. (par exemple je ne pense pas qu'à la TSR on n'entende parler que de Genève ou Lausanne)