Moi de même Par contre je suis vraiment déçu de l'hommage fait par NT1 : un simple bandeau défilant .... Certes nous avons appris le décès il y a un peu plus d'une heure mais ils auraient pu au moins glisser un petit hommage avant l'émission !!!

En janvier dernier, Caroline Got, directrice générale de TMC et NT1, répondait aux questions de Toutelatele.com. Interrogée sur le cas du Destin de Lisa, cette dernière déclarait « C’est vrai que Le Destin de Lisa est un petit peu bas, comme c’était le cas l’an dernier à la même époque, mais c’est un programme qui commence toujours difficilement et progresse chaque jour ». Visiblement, NT1 n’a plus envie d’attendre.

Depuis le vendredi 3 février, la chaîne a en effet décidé de déprogrammer immédiatement la série au profit de Man vs Wild. Pas de panique toutefois pour les fans, Le destin de Lisa reste à l’antenne de la chaîne tous les midis.

Côté audiences, Man vs Wild a du mal à convaincre avec environ 130 000 curieux au rendez-vous, soit tout juste 0.4% de part de marché. Le divertissement réalise cependant des performances supérieures au Destin de Lisa qui peinait parfois à dépasser la barre des 100 000 fidèles.

A noter que ce jeudi 9 février, Chuck a réalisé son meilleur score en access prime time depuis son arrivée. Le « Mariage à la russe » a en effet attiré près de 300 000 téléspectateurs à 19 heures.

Ce lundi 13 février, NT1 a connu une journée difficile en affichant en moyenne 1.7% de part de marché. En cause, un prime time faible avec deux numéros de Tous Différents, « J’allaite toujours mon enfant de 8 ans » et « 200 kilos à perdre : le régime de la dernière chance ».

Pour autant, la chaîne dispose d’un access prime time de plus en plus puissant. Les rediffusions de la série Chuck entre 18h05 et 19h40 voient en effet leur public s’agrandir jour après jour. Ce 13 février, le premier épisode « Opération Séduction » a ainsi séduit 350 000 fans, pour 2.3% de part de marché. Le second, « Actes manqués », a convaincu plus de 400 000 téléspectateurs et 2.0% du public présent devant son petit écran.

Chuck réalise ainsi la meilleure audience de la chaîne sur la journée. Aidé par cette bonne locomotive, Man vs. Wild bat également son record depuis son arrivée à 19h40, avec environ 230 000 fidèles.

REVIEW : You can dance : vous pouvez regarder !17-02-2012 - 11h31
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Encore une émission de danse à la télévision ? Après Danse avec les stars sur TF1 et La Meilleure danse sur W9, l’arrivée de You can dance sur NT1 pouvait laisser perplexe. Mais l’adaptation de l’émission américaine atteint son objectif en faisant rêver les amateurs de danse, qui étaient 580 000 hier devant leur télévision. Sans toutefois passer à côté des travers de toute émission de télé-réalité : trop rechercher l’émotion.
Une mécanique qui a fait ses preuves
Adaptation fidèle du format américain d’origine, dont elle n’a d’ailleurs que raccourcit le nom, You can dance se base sur une mécanique bien huilée. Les jurés, Kamel Ouali, chorégraphe que l’on ne présente plus, Nico Archambault, chorégraphe et danseur qui a remporté la version canadienne en 2008, et Julie Ferrier, comédienne et danseuse de formation, font passer des auditions à des centaines de candidats. Des candidats qui présentent des prestations de tous styles, de la salsa au tango en passant par le hip-hop ou le krump. Les meilleurs obtiennent leur pass pour l’atelier, les moins bons sont recalés. Entre les deux, les danseurs bénéficient d’une deuxième chance en passant par l’épreuve de la chorégraphie imposée. Grâce à la variété des styles de danse présentés, on ne s’ennuie pas.
Un jury exigeant, mais doux
Dans une émission de télé-crochet, qu’il s’agisse de danse ou de chant, le choix du jury a une importance capitale. Le trio composé de Kamel Ouali, Julier Ferrier et Nico Archambault fonctionne bien. Leurs remarques sont justes, fermes mais également annoncées avec douceur. Pas de critique assassine, quand un candidat ne fait pas l’affaire, ils le disent simplement. Seul bémol, relatif à la présence de Julie Ferrier. Si l’actrice a été danseuse avant de passer à la comédie, on la sent moins à l’aise que ses co-jurés à l’heure de critiquer.
Quant à l’animateur, Benjamin Castaldi, il se fait presque oublier ! Hormis quelques lancements et questions posées en coulisses aux candidats qui s’échauffent, l’animateur qui a fait ses preuves dans le télé-crochet en animant plusieurs années La Nouvelle Star sur M6, se montre très discret. Pour l’instant. Son rôle sera surtout d’animer les émissions en direct, lors desquelles le public votera pour les meilleurs danseurs.
La star de l’émission, c’est la danse…
Résultat direct de la combinaison d’un jury et d’un animateur discrets : la priorité est laissée à la danse. La réalisation glisse bien sûr quelques plans de la réaction des jurés devant les prestations, mais sans que cela ne gêne le téléspectateur, qui a suffisamment le temps de se faire sa propre idée sur les danseurs.
… et l’émotion
Seul vrai point négatif du programme : le besoin constant de susciter l’émotion chez le téléspectateur. Un défaut commun malheureusement à bien des émissions de télé-réalité. Dans You can dance, cette recherche de la larme vient du portrait des candidats. Pour cette première émission, les cas n’ont pas manqué.
D’abord avec Alison, une jeune femme de seulement 1m45 qui a souffert de sa petite taille, mais qui a livré une prestation d’un très haut niveau. Il y a eu également, Cheyenne, qui n’a été élevée que par son papa et qui manque de confiance en elle au point de ne faire aucun cours de danse, aucune audition sans la présence à ses côtés de son fiancé… Mais là aussi, le niveau était au rendez-vous. On retient également l’histoire de Justine, vue par ailleurs dans La Meilleure danse, qui après un accident de la circulation n’aurait pas dû danser de nouveau et qui dédie sa prestation à son premier amour, récemment décédé… Comme pour les deux autres candidates, la prestation fait mouche. La preuve que les drames vécus par les artistes font d’eux de meilleurs performers ?
On ne regrette toutefois pas d’avoir découvert Rodrigue, un informaticien de 28 ans, amoureux de la danse, qu’il n’a appris qu’au travers des clips de ses chanteurs préférés. Même s’il n’a pas été sélectionné pour la suite de la compétition, il a marqué les esprits avec sa chorégraphie, assez réussie, du tube de Beyoncé, Single Ladies.
En attendant la suite
Pour le moment, You can dance réunit donc tous les ingrédients d’un télé-crochet classique : portraits de candidats plus ou moins larmoyants, prestations, remarques des jurés. On attend désormais de découvrir les prochaines phases des castings, l’atelier de deux jours, puis surtout dans deux semaines les premières émissions en direct avec les 16 meilleurs candidats. Avec une sincère envie d’être bluffé.
Les + :
- Une réalisation sans fioritures
- La priorité laissée à la danse
- Un jury ferme et juste, un animateur discret
- Des candidats de très bon niveau
Les - :
- Les histoires tristes des candidats
- L’absence de remarques « techniques » précises de la part des jurés, qui faisaient le sel de La Meilleure danse
Christelle Devesa

Superbe émission hommage à christian blachas en se moment sur NT1