il faudrait un nom qui sonne bien à l'international, ça demande de se creuser les méninges, peut-être faire appel à une boite de communication,

le timing vraiment court et précipité de ce projet n'aide pas vraiment aux bonnes décisions,

perso j'aurai choisi un nom qui ne contiendrait pas le mot "France", mais plutôt un nom qui se prononce facilement quelque soit la langue

Compresser ne va pas se voir tant qu'il n'y a pas d'images difficiles à encoder comme du sport.


Autre technique, mettre du noir sur la zone d'overscan. Cette technique a été longtemps utilisée sur le R2 http://www.tvnt.net/forum/presence-de-c ... t3587.html si bien que 20% de la capacité spectrale du mux était disponible.

Totalement hors-sujet. Qu'est-ce que tu racontes ?

Un nom qui ne contient pas France... pour une chaîne d'info nationale ?
Un nom qui se prononce facilement quelle que soit la langue ?!
On parle de la chaîne d'info nationale ici, pas de la chaîne d'info internationale !

Et je t'invite à consulter tous les gaspillages faits par FTV ces derniers temps en boîtes de communication, management et marketing.
Je pense qu'on peut se passer de payer une boîte à 200 000 € pour trouver un nom quand même... et après on parle d'économies et de suppressions d'émissions...
Ils n'ont qu'à demander à choisir le nom aux principaux intéressés : les employés.

France 24 aurait été un nom parfait...

Exact.
C'est dans la lignée de la numérotation des chaînes de France Télévisions, et c'est on ne peut plus logique pour une chaîne info.

FTVI (france tv info) aurait été très bien car on ne reprend pas tel quel "france tv info" ni "france info", le sigle FTVI aurait été plus simple à prononcer à l’internationale le cas échéant...

BFMTV / LCI & ITELE ne contiennent pas France dans leur nom (sigle)...

Ou bien France i, ça serait plus neutre...

Non, puisque la chaine appartenait encore à France Télévisions (à part égale avec TF1).

voilà, la mode des noms de société contenant du "france" à tout va ça fait très années 90 et dénote un certain manque d'imagination, j'ai toujours regretté la décision d'Hervé Bourges en 1992 ( le nom france 2/3 ),

sinon concevoir une chaine uniquement franco-française serait une erreur tellement l'info est devenu mondialisée avec internet,

j'aurai été plutôt pour une fusion avec france 24, pour que la chaine soit à la fois une chaine d'info nationale mais aussi internationale/francophone en gardant à l'esprit que le contenu pourra être repris et commenté sur internet quelque soit la nationalité du site

Une fusion avec France 24 ?!
Ça serait détruire la très bonne chaîne internationale qu'elle est.

Toute la difficulté me semble provenir du positionnement de cette offre d'information, conçue initialement uniquement pour les smartphones et le web. Nous vivons une époque de transition : une offre d'information uniquement centrée sur les smartphones et tablettes aurait du mal à trouver une notoriété et une crédibilité à court terme et serait considérée comme une offre secondaire et ne pourrait pas concurrencer symboliquement en termes d'image les chaînes info actuelles de la TNT (bientôt 3 avec LCI). Or une offre d'information doit trouver un niveau de notoriété suffisant pour être acceptée par le public comme un canal d'information à part entière. D'où la prise de conscience des dirigeants de France Télévisions de la nécessaire diffusion de cette offre sur la TNT alors que le projet initial de Delphine Ernotte ne le prévoyait pas. Mais il est trop tôt pour imaginer une offre d'information uniquement pour smartphones, tablettes et WEB et trop tard pour l'imaginer uniquement sur la TNT. Il faut donc les 2. C'est donc une offre d'information hybride qui se prépare : entre l'atrium de Francetv pour la TNT et les "clips animés d'information" inspirés de la chaîne AJ+ sur le web et smarthphone avec reprise des directs du flux TNT outre un journalisme conversationnel à l'instar de ce qui se fait par la remarquable équipe de Francetv infos.

La nécessité de ne pas trahir la caractère hybride de cette offre d'information explique notamment les difficultés sur le choix du nom. L'intégration de "tv" dans le nom de l'offre d'info est forcément réducteur car il ne couvrirait pas l'offre smartphone et tablettes qui est cruciale pour les années à venir ou pour la cible d'un public jeune.

La notoriété de France Info en tant que radio d'information est très forte et le nom France Info pour cette nouvelle offre d'information apporterait dès les premiers jours de diffusion sur la TNT et d'accès sur le web, une reconnaissance immédiate du public. C'est une opportunité considérable en termes de notoriété pour une offre d'info. A ne pas négliqer. Pour ma part j'y suis favorable. Reste à imaginer en termes de charte graphique, la différenciation entre la radio historique et le nouvelle offre d'info publique.

Dans l'idéal, il faudrait un seul organisme de service public, avec des radios et télés, et surtout services web.
Là dedans il y aurait plusieurs pôles qui fourniraient le contenu aux différentes chaînes.
Dont un pôle information, regroupant une fusion totale des anciens service de France Info, France Bleu, France Télévisions ( et France 3 au niveau régional ), ainsi que l'audio-visuel extérieur, RFI et France 24.

Alors oui, ça va faire rugir les syndicats une proposition pareille. Mais elle est la plus raisonnable.

Les medias sont multiplateformes.
Les journaux l'ont bien compris, ils ont une versions papier, une version internet, avec du texte, mais aussi des photos, et de la vidéo.

Quand vous avez un reportage, trouvez-vous normal que sur le même terrain l'on puisse trouver une équipe de France 3 et de France Bleu locales ?
Je vous rappelle qu'à la fin des années 1970, FR3, la chaîne de télévision, proposait aussi des programmes de radio locale ! ( et ce avant que Radio France ne décide de créer des locales ).



http://www.simonemorgenthaler.com/wp-content/uploads/2015/01/CCF15062015_00014_2.jpg

À cette époque, FR3 était un pôle régional unique en son genre depuis l'éclatement de l'ORTF. Elle gérait également les radios et télévisions d'outre-mer.
Sa mission sera réduite à la télévision locale métropolitaine qu'en 1982 avec d'abord la création de RFO puis le transfert des radios locales vers Radio France.

Tout à fait d'accord avec Débranché.

Les médias radiotélévisés publiques ont 40 ans de retard avec la connerie de l'éclatement ORTF. Il fallait faire évoluer l'ORTF et ouvrir dès les années 60 la télévision au secteur privé.

Mais si on regarde l'avenir, je ne comprends pas l'immobilisme des syndicats. Ils préfèrent envoyer 4 équipes "en direct de l'Elysée" pour lire des dépêches AFP plutôt qu'envoyer une seule équipe et de mobiliser le reste sur l'investigation.

Les syndicats ne sont pas responsables, ftv a un gros projet, c'est pas si courant que cela, c'est une chance à saisir.

C'est surtout que l'éclatement de l'ORTF s'est fait n'importe comment. D'un côté, FR3 avait ses radios régionales et de l'autre, Radio France, avec ses antennes régionales de FIP, avait ses propres radios sur les mêmes zones géographiques ! Et le rattachement des radios régionales de FR3 à Radio France a pris des années.
Ce projet me semble quand même bancal: les salariés de France info seront rattachés à quelle entreprise? Radio France ou France télévisions? L'agence interne créée récemment à France info va alimenter Radio France et France télévisions visiblement. Mais qui décide de quoi? On dirait que personne ne veut assumer la responsabilité d'annoncer clairement la couleur, d'expliquer les choses aux premiers concernés à savoir les équipes rédactionnelles des médias concernés. Et surtout, on veut se lancer dans un projet commun à tout l'audiovisuel public sans aller au bout de la logique à savoir un regroupement de la radio et de la télévision publiques sous une même entité.
Si j'étais mauvaise langue, je qualifierais volontiers ce projet d'usine à gaz "made in France...info"!