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Personnellement avant l'arrivé de franceinfo: je me suis toujours dit qu'il y avait une chaîne en trop dans le groupe france.tv maintenant pour moi il y en a 2. Enfin c'est un avis perso.
Mais c'est sûr qu'une chaîne de moins ne ferait pas de mal pour dégraisser le mammouth, maintenant il faut choisir : france ô / france 4 ou franceinfo: (on va pas supprimer france 5 quand même ! ^^)




Alors là totalement d'accord, ça ne ferait pas de mal au groupe france.tv

Pour le coup, je ne suis pas d'accord avec toi xav-stargate :
- France Bleu et France 3 Régions ont deux identités assez différentes et il faut comprendre qu'être journaliste radio ne veut pas dire être journaliste télé (à vous de voir cela avec franceinfo).
- Pourquoi vouloir supprimer franceinfo: ? Très mauvaise idée pour moi (et je vais me répéter mais c'est la meilleure télé d'information).
- La pub après le 20H est une mauvaise idée : cela fait fuir le téléspectateurs (en tout cas pour ma part) et cela a été une longue discussion lors de la mise en place de l'interdiction, donc pour revenir à la pub...

Pas de crainte à avoir pour Franceinfo qui est justement citée en exemple. A l'heure actuelle, c'est la seule chaîne publique qui résulte d'une ambition commune de tous les groupes publics.
Pour le reste, il y a à boire et à manger dans ce document de travail. Le rapprochement des entreprises semble faire consensus. Ce sont les modalités d'application qui diffèrent (fusion des structures pour les uns, logique de projets communs pour les autres).


Je crois que c'est déjà le cas pour les correspondants de France 2 qui partagent les mêmes moyens techniques (à vérifier cependant).


Ce n'est pas un problème car chacun continuerait de faire son métier. Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, radio, TV et web sont déjà regroupés en outre-mer. Il en est de même à l'international avec RFI et France 24.

J'ai lu l'article du monde.
Si France ô est supprimée, elle sera remplacée par quoi sur la TNT? Une nouvelle chaîne privée? Ou alors la place libérée permettra de faire passer France Info en HD?

Je crois que LCI serait prioritaire pour passer en HD.

Techniquement cela paraît compliqué pour LCI de passer en HD à cause d'un manque de place puisqu'elle est sur le multiplex R3 qui compte déjà 6 chaînes (dont 4 en HD).

Par contre pour France ô et France Info, elles sont toutes les 2 sur le R1. C'est faisable. Si la première disparaît, il y aura donc un peu de place pour faire passer une chaîne existante SD du R1 en HD c'est à dire France Info et/ou une chaîne locale.

Les autres multiplex R2, R4, R6 et R7 comptent chacun 5 chaînes HD. Mais on ne peut pas aller au delà de 5 en HD par multiplex pour garder un minimum de qualité.
Le R5 n'existe plus puisque la bande des 700 MHz est consacrée à la téléphonie mobile.

Je pense que les détails techniques ne les arrêteront pas forcément, ils pourront jouer aux chaises musicales, ou en tout cas changer LCI de multiplexe...
Le passage de LCI en HD pourrait même peut-être calmer les rancoeurs de TF1 au sujet de la diffusion hertzienne de France Info (utopie).

et vous pensez que (paris première et bfm tv) vont laisser faire ? dans ce combat de coulisse , c'est bel et bien le navire france tv qui prend l'eau ! certes il faut du privé , mais aussi du publique ne serait-ce par équilibre/pluralisme .

France Télévision n'a pas une sorte de droit de préemption sur les ressources, comme l'avait Radio France auparavant ?

Le gouvernement a le droit de préempter des fréquences pour diffuser des chaînes publiques s'il en fait la demande au CSA. Les chaînes privées comme TF1 considèrent que ce droit de préemption est contraire aux directives européennes.

Info du jour
Le Conseil d’État rejette la requête de TF1 demandant l’annulation de la décision du CSA ayant attribué une nouvelle ressource radioélectrique à France Télévisions pour la diffusion de la chaîne France info.

http://www.conseil-etat.fr/Actualites/C ... electrique

"Oups" comme dirait l'autre.

La motion de défiance envers Delphine Ernotte a été adoptée à 84% des voix

http://www.huffingtonpost.fr/2017/12/12 ... a_23305188

Qu'est ce que ça va changer ? Rémi Pflimlin, Patrick de Carolis ou Marc Tessier ont dû aussi subir des motions de défiance et ils n'ont jamais démissionné. Et aujourd'hui, tout le monde les regrettent.

Ont-elles été votées aussi massivement les autres fois ? Si la dernière en date est la plus importante, ça pose un vrai problème pour la légitimité d'Ernotte à la tête de FTV.

Il y a déjà eu des motions de défiance contre des patrons de l'info mais pas à ma connaissance contre un PDG. C'est semble-t-il une première. Mais de toute façon, une motion de défiance n'a aucun caractère juridique car ce ne sont pas les journalistes qui décident de qui doit être en place à la tête de France Télévisions. Les journalistes ont d'abord usé de cette motion de défiance pour s'opposer aux économies dans le secteur de l'information.
Rappelons le contexte : à la fin de l'année 2016, l'Etat et France Télévisions signent un contrat d'objectifs et de moyens (COM) qui fixe les engagements à remplir de part et d'autre jusqu'en 2020 (l'Etat promet une enveloppe en échange d'engagements de France Télé dans les programmes, etc...). Or, à la fin août de cette année, l'Etat revient brutalement sur ses promesses du COM et décide d'amputer de 30 millions d'euros ses crédits en faveur de France Télévisions. Cette baisse des ressources publiques s'accompagne en outre de la suppression dès le 1er janvier prochain de la publicité dans les programmes jeunesse évaluée entre 15 et 20 millions d'euros. France Télévisions s'étant engagé à maintenir l'équilibre de ses comptes, le groupe se retrouve donc dans l'obligation de lancer un plan d'économies de 50 millions d'euros pour 2018 qui n'était pas prévu à l'origine. Même si rien n'est encore officiel, tous les secteurs seront mis à contribution et donc l'info.

Par ailleurs, une grande réforme de l'audiovisuel public est attendue pour l'année prochaine (avec application dès 2019) après un large débat qui a déjà débuté. La piste du rapprochement entre France Télévisions et Radio France revient de manière récurrente.

Je n'ai pas encore compris comment l'État pouvait remettre en cause le Contrat Objectifs et Moyens qui court jusqu'à 2020, alors qu'il s'agit d'un contrat et que, comme tout contrat ayant une valeur juridique, il doit être respecté par les deux parties. Cela voudrait dire qu'il n'a, au mieux, qu'une valeur symbolique ?
Ou l'audiovisuel public et les entreprises qui le compose aurait-il peur de contredire l'exécutif et/ou de saisir le Conseil d'État ?

Supprimer France Ô pour permettre une diffusion HD de franceinfo:, au niveau financier ça ne fait pas gagner d'argent à France Télévisions puisque la place occupée sur le multiplex serait du coup la même, et ça ferait même perdre des sous au groupe puisqu'il faut se passer des 0,6% de PdM de France Ô.
Si fermeture il y a, elle sera probablement au profit du passage en HD de LCI, qui est prioritaire par rapport à tout nouveau projet de chaîne. Je doute très fortement que le Groupe TF1 veuille laisser la place libre à de la concurrence supplémentaire sur la TNT, c'est ce que j'aurais fait à leur place en tous cas.

Cela étant, même en mettant en avant les 0,6% de PdM que la chaîne arriver à réaliser avec les faibles moyens dont elle dispose, je doute très fortement que la diffusion sur la TNT soit France Ô fasse gagner de l'argent au Groupe. Je ne serais pas surpris que le 1er poste de dépense de la chaîne soit justement sa diffusion TNT nationale à plusieurs millions d'euros.
Mais comme on l'avait dit il y a quelques temps ici ce sera avant tout sur le plan politique/passionnel que cela va se décider.

Dans le même genre, une éventuelle migration de France 4 vers le numérique "à la BBC Three [II!] " serait juste une fausse bonne idée. La TV linéraire reste toujours complémentaire au numérique, et je doute qu'une diffusion numérique rassemblerait en simultané des dizaines/centaines de milliers de spectateurs à toute heure de la journée comme l'actuelle diffusion linéaire. Sans compter que cela reviendrait à France Télévisions à devoir se passer d'une antenne "complémentaire" pour les contenus qui ne pourraient avoir de créneau disponible sur France 2 ou France 3 (je pense notamment aux droits sportifs).
Pour Mouv' par contre, vu le flop et la niche que la station de radio publique est devenue, autant la passer sur le numérique aux côtés de sa sœurette Mouv'Xtra (on pourrait utiliser les mêmes arguments pour France Ô d'ailleurs). L'idéal aurait été de déployer sur ses restes le réseau FIP là où la station n'est pas présente.

Mais ces fermetures/numérisations d'antenne, même si elles libéreraient quelques millions d'euros d'économies, sont loin de constituer le pôle de dépenses principal. Si on veut faire réellement des économies à France Télévisions, les budgets à plusieurs centaines des millions d'euros se situent avant tout sur le plan de la création ou du maillage régional. Mais là aussi il s'agit d'une question ultra-sensible.
Sur ce plan j'applaudis l'idée de rassembler FranceTV, ARTE, et d'autres éventuels services publics européens autour de coproductions et d'une plateforme commune, cela réduit la facture pour chacun et cela clarifie l'offre.

Un approfondissement des synergies TV/Radio serait également appréciable, tant sur le plan financier que d'ailleurs sur le plan éditorial côté TV.
Si on diminuait par exemple le volume de talks sur France 5 au profit de magazines/débats de France Culture, ou que l'on diffuse en simultané les concerts/festivals que France Inter retransmet en direct certains soirs sur France 4, le service public n'en serait pas diminué, très très loin de là. Et le tout en réduisant les dépenses.
Mais bon, de là à voir en semaine la grille de France Inter sur France 2, ou celle de France Culture sur France 5, vu la réalité autrement différente de la télévision par rapport à la radio, on peut toujours rêver. Seul ARTE peut tutoyer ces niveaux de qualité et de diversité de contenus, mais ARTE c'est (malheureusement) 2,5% de PdM...

Au passage, cela me fait doucement rire quand un personnage haut placé de l'État qualifie l'audiovisuel public de "honte".
Même s'il faut reconnaître que la majorité du volume horaire des grilles de France Télévisions est plus dans la recherche (justifiée) d'un équilibre entre audiences/coût/qualité que dans la recherche pure de la qualité, très facile de pointer du doigt ceux qui font la télé et qui sont exposés, lorsque dans le même temps on oublie la variable principale en télévision qui est tout simplement les goûts du public. Et on sait déjà combien ce dernier a du mal avec la nouveauté et/ou les contenus un peu plus exigeants. On ne va pas non plus menacer les gens pour qu'ils ne regardent plus les programmes qu'ils souhaitent regarder, enfin...