BON ANNIVERSAIRE à M6 !!!!



18 ANS...

Oui en effet M6 est née le 1er/3/1987 à 11h15.

m6 est aldulte si il etait un etre humain
vivement les 20 ans pour les speciales aniversaire

bon anniversaire !

Une chaîne que j'apprécie beaucoup car elle a su donner aux jeunes une chaîne de télévision proche d'eux, plus que les autres en tout cas...

on sait jamais , peut etre que l'habillage de cette chaine va devenir plus adulte pour ses 18 ans

Voila une chaine que j'aimais bien jusqu'a 2001 .

Remettez nous TV6 !

Bon anniv' a celle qui est devenue si grande et a une chaîne que j'apprécie tout de même, malgré certains programmes... mais on va lui pardonner pour aujourd'hui

Bon anniversaire M6!!

un bon anniversaire a M6 manuel de belgique

Et oui 18 ans ça passe, en regardant le six minutes ce soir, il y a eut un petit clin d'oeil sur l'anniversaire, on a pu revoir un petit récapitulatif et à la fin l'ancien générique du six minutes.

Bon anniversaire à la 6ème chaine, au slogan bien connu => La petite chaine qui monte

Salut

Les jingles pub aussi rappelaient cet anniversaire...

2005 | M6 | Jingle PUB 18ans | REALmedia | 256Kb/s | 256Ko


a+ | greg

A l'inverse de l'éphémère Cinq, M6 a commencé très très prudemment en réduisant au maximum ses coûts de fonctionnement.

En 1987, alors que la Cinq nous payait royalement 7000 F quelques minutes de couverture de rencontre sportive, M6 ne voulait jamais donner plus de... 1400 F pour la même prestation, et encore ! Arguant du fait qu'on travaillait régulièrement avec eux, ils baissèrent même le prix à 1200 F... de vrais rats ! Mais on était bien contents de toucher quand même ces 1200 F en bonus (on n'aurait jamais pu travailler seuls pour eux, et quand la 5 a fermé, on a laissé tomber).

Mais leur radinerie proverbiale a fini par porter ses fruits.

Partie avec un réseau ridiculement "petit dernier", n'ayant que quelques villes couvertes avec des fréquences mal adaptées dont la Cinq ne voulait pas, M6, jouant de la rediffusion à tour de bras ("La petite maison dans la prairie !") dont les énièmes diffusions ne lui coûtaient pas un kopek, la chaîne a fini par se développer lentement mais sûrement, jouant habilement de la complémentarité entre les musiques pour jeunes et les reprises de séries cultes pour plus âgés ("Amicalement Vôtre", "Chapeau Melon"...), attirant de plus en plus de gens de tous âges grâce à son principe de la "contre-programmation" proposant un programme radicalement différent de celui des autres chaînes en prime-time.

Jouant habilement avec les "Dance Machine" et autres produits dérivés (CD de compil), se lançant prudemment dans l'édition vidéo, sautant sur l'occasion de la juteuse interactivité via les SMS sutaxés, M6 a fini par accumuler les bénéfices et a intelligemment laissé de côté la coûteuse info traditionnelle par JT de 30 mn pour se distinguer avec des enquêtes fouillées dans l'économie et le commerce ("Capital"), les médias et la pub '"Culture Pub"), ou les faits de société ("Zone Interdite").

Négligeant les grands noms de la TV, M6 a au contraire servi de vivier tant pour elle-même que pour les autres chaînes, qui ont fait appel à ses purs produits (Patrick de Carolis, Nagui, Emmanuel Chain...).

Depuis la main-mise des allemands du groupe Bertelsmann sur la maison-mère CLT (lâchée par son ancien partenaire La Lyonnaise des Eaux) M6 a hélas pris une autre orientation, se battant frontalement dans des domaines jusqu'ici "pré carré" de TF1 : télé-réalité, bêtisiers, etc.
Elle prépare ainsi sa future diffusion entièrement nationale sur la TNT (certaines régions ne recoivent toujours pas M6 en analogique : le Limousin, le nord de l'Alsace-Lorraine...) où elle sera désormais à égalité totale avec TF1. Il y a longtemps que, caracolant en tête de certaines audiences et affichant des bénéfices confortables, la chaîne n'est plus "la petite chaîne qui monte"...

On ne peut que regretter cette perte d'identité de la chaîne, accentuée par la perte dramatique et prématurée de son PDG fondateur Jean Drucker et part le départ de certaines valeurs sûtres héritées de RTL-Télévision (Jean Stock) qui auraient peut-être pu, à défaut de l'empêcher, au moins limiter cette inutile et désolante transformation en "TF1-bis".

Mais bon, comme cela a été dit plus haut, pardonnons-lui cela pour aujourd'hui... Joyeux Anniversaire M6, et là ou vous êtes désormais, nous vous disons "Félicitations Monsieur Drucker, mission réussie, votre enfant est maintenant majeur et bien portant !"

Au départ, M6 ne devait pas s'appeler ainsi.
La CLT et la Lyonnaise des Eaux avaient pour projet une TV régionale sur l'Ile-de-France devant s'appeler "Métropole Télévision".

La remise en cause des concessions de la Cinq et TV6 par M. CHIRAC, 1er ministre de la cohabitation dénonçant leurs attributions par copinage (soyons clairs!), amena le gouvernement à proposer à la CLT (évincée par Mitterand en 1985) de se porter candidate au 6ème réseau "national" (en fait plutôt "multivilles, vu sa diffusion réduite), aucune TV régionale ne pouvant être autorisée pour ne pas se mettre la presse régionale à dos.

La CLT n'était absolument pas préparée à ce revirement. Elle changea à toute vitesse son projet régional initial en projet généraliste national à dominante musicale. Le nom de "Métropole TV" fut conservé lors de la candidature et c'est toujours le nom officiel de la société (voir les copyrights en fin de génériques).

Pour ses débuts, M6 s'appuya largement sur les effectifs de RTL-Lorraine et RTL-TVI, notamment pour l'information qu'elle commença de façon classique avec présentateurs (Patrick Charles, Eric Poret...) avant de passer au "tout images" moins coûteux, moins long et moins statique et moins lourd à gérer.
Par ailleurs, la chaîne demanda à la CNCL de prendre le nom plus porteur de RTL6 mais le nouvel actionnaire majoritaire de la Cinq, Robert Hersant, s'y opposa farouchement, allant jusqu'à menacer la CNCL de poursuites judiciaires en cas d'autorisation : le nom de RTL6, auréolé du prestige de la 1ère radio de France, était en effet bien plus porteur que celui, totalement inconnu, de M6... La Cinq aurait risqué de voir partir les (nombreux) auditeurs de RTL vers RTL6, alors qu'ils constituaient une bonne part de son "coeur de cible".

A noter que, outre le fait qu'en abrégé "Métropole Télévision" pouvait s'écrire MTV, les logos ci-dessous, faits à la hâte, ressemblaient étrangement au logo de la véritable MTV...





C'est sans doute ce qui amena la chaîne à le changer radicalement quelques mois plus tard. A part quelques variantes dans la couleur et l'habillage, il n'a pas changé d'un iota ! Mais ça c'est normal, je vous ai déjà parlé de la pingrerie légendaire de la chaîne... A mon avis, elle ne risque pas de s'engager dans de tels frais, même pour ses 18 ans !...