Comme Stargazer, je ne suis pas du tout étonné que Mélenchon ait appuyé pour se retrouver le jeudi soir face à l'émission politique de France 2. Il a une aversion pour le service public (cocasse, tout de même) et exècre ceux qui font l'information et la politique sur France Télévisions (et France Inter aussi).

Quand il sera invité sur la chaîne, j'encourage cette dernière à envisager des solutions de secours car il est capable de la planter à la dernière minute et de lui laisser une ardoise conséquente. Je remarque plus généralement que ce type de comportement a tendance à se répéter depuis deux campagnes présidentielles avec des candidats qui quittent même les plateaux en direct pour faire des coups.

Ça rappelle Marine Le Pen qui a "planté" France 2 en 2015 quelques heures avant la programmation annoncée de "Des Paroles et des Actes", ce qui a conduit la chaîne à annuler l'émission.

Autrement, je ne comprends pas très bien le "requisitoire" de Sat One sur Salamé, son style me laisse parfois de marbre mais ce n'est pas le sujet... Mélenchon traitait de tous les noms Pujadas lorsqu'il officiait à France 2.

Pour France Télévisions, la pilule est difficile à avaler. Alors que France 2 comptait beaucoup sur le retour de son émission politique, rebaptisée « Elysée 2022 », en la consacrant à Jean-Luc Mélenchon, le candidat à la présidentielle de La France insoumise (LFI) a préféré s’inviter sur BFM-TV. Pour débattre avec Eric Zemmour, le polémiste d’extrême droite que la plupart des médias s’arrachent. « Il nous avait dit oui, il voulait faire cette première, explique l’un des responsables de l’émission. Et puis au moment des premiers échanges avec son équipe, celle-ci a voulu imposer des conditions inacceptables. »

Selon ce cadre de France Télé, l’entourage de l’homme politique aurait demandé que Nathalie Saint-Cricq, jugée « partisane », selon les « insoumis », ne soit pas sur le plateau. Le sondage express de fin d’émission réalisé par Ipsos à partir de la question « A-t-il été convaincant ? », refusé, au prétexte que l’institut sous-estime régulièrement le vote LFI. Enfin, il aurait fallu que la séquence de l’invité mystère disparaisse.
« Nous n’avons jamais formulé de demandes de cette nature, dément Manuel Bompard, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Nous souhaitions seulement un cahier des charges honnête et loyal. » L’intervention surprise de l’historienne Laurence Debray, en février 2017, venue confronter Jean-Luc Mélenchon à son soutien au régime vénézuélien, reste pour l’homme politique et son équipe un souvenir cuisant.
Pécresse sur France 2
« Nos invités savent qu’on a un format d’émission, et que les mêmes règles s’appliquent à tous, riposte Laurent Guimier, le directeur de l’information de France Télévisions. Si d’autres chaînes décident de faire venir des invités politiques aux conditions qu’ils fixent eux-mêmes, c’est leur problème. » Une allusion directe à BFM-TV, où l’on affirme ne s’être rien fait imposer par le candidat déclaré à l’élection présidentielle. Seule l’idée du débat lui revient. « C’est Jean-Luc Mélenchon lui-même qui s’est proposé au travers d’un tweet, après que Robert Ménard a proposé une rencontre entre Marine Le Pen et Eric Zemmour », début septembre, rappelle Céline Pigalle, la directrice de la rédaction de la chaîne info du groupe Altice.
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Pour les sphères politique et médiatique, le choix de BFM-TV témoignerait, en outre, d’un manque de fair-play vis-à-vis de France 2 qui verra son audience mécaniquement affaiblie par cette contre-programmation. Un reproche que refuse d’entendre Marc-Olivier Fogiel, le directeur général de la chaîne d’information en continue : « Je ne gère pas l’antenne en fonction de ce que font les autres, proteste-t-il. Il se trouve que le 23 septembre était la seule date commune possible aux deux invités, date qui avait par ailleurs ma préférence car le jeudi est le meilleur jour pour la politique ». « Elysée 2022 » étant appelée à revenir un jeudi par mois, le cas de figure pourrait se représenter assez vite

Pujadas avait quand meme un certain talent à pondérer ses questions, a trouver un certain juste milieu, et n'était jamais dans un esprit a vouloir se "farcir" quelqu'in. Tout le contraire de Salamé, qui est souvent à la limite de l'injure. Sotto pourrait faire le boulot tout seul honnêtement... Avec Nathalie St Cricq.

On peut être cash, sans concessions, sans tomber dans la polémique crée de toute pièce, ou faire un procès de politiques en direct. Jean Jacques Bourdin , il n'est pas parfait, loin de là, mais il arrive a "tirer les vers du nez", sans pour autant être obliger de mordre ses invités jusqu'a l'os comme Salamé.