Selons vous qui pourrait remplacer Beatrice Schonberg si elle devait partir

Ne commençons pas à faire des trucs comme ça ...tout simplement ! Après ça n'en finit plus

Elle pas encore sur la touche ?! bon

Salut

Arlette Chabot, dans Le Monde, confirme que la question sera posée, certainement à la rentrée, du remplacement de Béatrice Schönberg.

France 2 est décidément une chaîne amusante car Claude Sérillon fut limogée pour être trop indépendant et Béatrice Schönberg le serait pour être trop proche...

A+
Rémi

C'est ce qu'il convient d'appeler la loi du milieu...



En parlant de milieu : l'omerta est ouvert...

Ca serait une bonne idée de la part de France 2.
En plus, j'aime beaucoup Mélissa Theuriau.

Peut être serait-elle celle qui pourait faire baisser CHAZAL ?

Non non et non, il y en a ras le... de ces journalistes formatées et stéréotypées LCI qui débarquent sur le service publique! Ils ont d'excellent journalistes maison, hommes comme femmes, ils peuvent les utiliser davantage. C'est nul de ne les laisser que jocker ou présentateurs de journaux mineurs tels ceux de Télématin, qui est un vivier remarquable: Galzi, Gaessler, Ostolazza, Le Saint, Boéri, Pallot... Qu'ils fassent leurs choix dedans!
Et puis pour l'éviction de B.Schönberg, les raisons sont vraiment minables de porter atteinte à ses probités professionelles, dans la mesure où elle fait du bon boulot, et qu'on a pas remarqué de changements éditoriaux pro gouvernementaux dans ses JT.

OSTOLAZZA ne veut plus présenter de JT.

tout à fait d'accord

Salut

Effectivement, ras la casquette de ces lecteurs/lectrices de prompteur, mielleux à souhait d'un air de dire "bon là j'ai une horreur à vous raconter mais vous en faites pas, on cause pâquerette ensuite..."

Pour les journaux, il ne faut pas des présentateurs mais des journalistes. En commençant à regarder les archives de l'INA, on se rend compte, surtout quand on lorgne sur les grandes heures d'Antenne 2, qu'il y a un fossé entre les JT d'aujourd'hui et ceux d'hier.

Je ne parle pas des habillages, qui ont sensiblement progressé (encore qu'entre la terre sur carton bleu d'aujourd'hui et la bulle de 1986, on frise le progrès régressif...), mais du contenu des journaux. Le fossé est abyssal : politique intérieure, politique extérieure, économie, société, un peu de sports de temps en temps, surtout le dimanche.

Mais voilà, 20 ans ont passé.

Et pour trouver des grands journalistes capables d'être la locomotive d'un journal, ça devient dur... toutes les têtes actuelles souffrent d'être trop lisses ou alors d'avoir des journaux insipides.

Elise Lucet qui pourrait certainement être une des meilleures, présente un 13 heures fade, qui manque de vie. A quoi sert ce gigantesque plateau si c'est pour se cantonner à un exercice solitaire et un changement de plan à 13h45 ? On la met dans un coin, un fond bleu et tout ira bien.

David Pujadas sait bien faire rouler son journal, c'est indéniable, mais ça manque de liant, c'est trop un empilage d'assiettes, ça manque de mise en perspectives (cf. les journaux de novembre et décembre 1989 par Christine Ockrent et Daniel Bilalian qui était encore bon à l'époque).

Il y aurait vraiment de quoi tout remettre à plat pour l'information télévisée : ce serait salutaire, ça pourrait nous éviter peut-être de courir à 350 km/h vers une tragédie politique en 2007... car parti comme on est, on y va tout droit...

Et je suis convaincu que les journaux télévisés sont responsables et coupables : on ne parle plus de politique dans le JT... ou alors en fin d'édition, ou alors pour dire "Ségolène a un joli sourire", "Nicolas a de beaux costumes", "Dominique sait faire des métaphores" et j'en passe. Par contre, le débat d'idées... on le cherche.

Bon allez, on va faire simple, je vais encore jouer mes ronchons, à ressortir les vieilles gloires mais bon... hein, Rapp, Sérillon, Ockrent, on n'a jamais fait mieux !

Aujourd'hui, la télé ne produit plus de grands journalistes : il y a un quota fixe et ils se les partagent... mais le temps où Elkabbach sortait de son vivier des Charnelet, Bilalian, Rapp, Holtz, Claude, Sérillon, Lecocq, Mérigaud, Pradinaud, Amar, Mamère... aujourd'hui, on a du "préformaté bon à tout faire..."

A+
Rémi

Tout à fait d'accord, Rémi.
Tu devrais vraiment être à la place d'Arlette Chabot.

Salut

Oui bon ça va... et si je voulais, je pourrais dire comme Hervé Bourges : "je veux bien être président (d'A2-FR3) mais je ne veux pas être candidat"...

Mon programme ?

1- des journaux complémentaires et concurrents au sein des chaînes pour développer la pertinence des sujets.

2- des équipes bien identifiées pour chaque édition

3- des journalistes à la tête de chaque journal et non pas des présentateurs

4- rétablir le concept d'Antenne 2 midi sommairement esquissé avec les débuts de Holtz en 2001 et l'interlude Hondelatte en 2005 : un journal long, des intervenants en plateau, un regard réflexif

5- une édition de 20 heures qui se borne à l'actualité internationale, politique, économique et sociale avec un rendez-vous politique systématique le dimanche soir

6- des journaux où le présentateur a un rôle fort et prend de la distance sur les sujets par des approches travaillées

7- des éditoriaux dans les éditions de midi, 20 heures et de la nuit

8- la création d'un magazine de vie quotidienne diffusé vers 18h30, destiné à purger les journaux de ces sujets

9- la recherche de pointures pour mener tout ça... et là, ça va être très dur. A midi, Antoine Cormery me semblerait, avec Olivier Galzi, la personnalité la plus affirmée. Il faut un meneur de jeu au sein d'un journal polyphonique, et qui puisse mettre son petit grain de légèreté. Pour le 20 heures, j'ai beau chercher, mais sauf à prendre des sexagénaires...

10- un habillage sobre et un plateau simple : je pense que les fondamentaux de celui de 1989 sur A2 étaient excellents : rouge et gris, excellent.

A+
Rémi

Remi, tu es un peu dur avec l'habillage du JT avec la bulle : au moins, il avait l'air de son temps en 1986 (avec les incrustation en Univers condensé, comme Libé à la même époque !), alors que le générique d'aujourd'hui...

Pour ce qui est des présentateurs, je propose déjà que l'on abandonne les prompteurs. Un lancement devrait se faire sur le ton de la conversation, pour que l'information passe mieux du présentateur au téléspectateur.

Si le texte est lu de manière mécanique, avec le même ton monocorde pour un attentat en Egypte et la cueillette du muguet, ça ne va pas !

Les lancements devraient être plus longs, pour bien situer le contexte de l'information. De nos jours, ils plafonnent à 20 secondes, alors que le lancement d'une info majeure, dans les années 75-85, pouvait atteindre 45 à 60 secondes. Les reportages avaient déjà tendance à se raccourcir par rapport à la décennie précédente, mais on prenait soin de bien séparer les différents volets de l'affaire et d'expliquer les tenants et conséquences....

Autre chose : en cas d'actualité importante, qui en France accaparerait les trois quarts du JT, il serait intéressant de proposer des éditions spéciales de 15 ou 30 minutes immédiatement après le JT. C'est ainsi qu'on procède en Allemagne : comme le JT de soirée (Tagesschau ou ZDF Heute) dure 15 à 20 minutes et qu'on ne peut escamoter le reste des informations, on fait une édition spéciale et la soirée commence à 20.25 plutôt qu'à 20.15.