Il y a des vidéos sur les sites donnés plus haut. Même sans comprendre le hongrois on les trouve. Il y a la première chaîne en streaming je crois bien.
Voici ce que dit la presse :
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Violences à Budapest - Premier ministre soutenu par les siensAjouter cet article dans swissinfo à la carte
BUDAPEST - Plus de 150 personnes ont été blessées la nuit dernière à Budapest, selon des sources hospitalières. Des manifestants d'extrême-droite, qui réclament le départ du Premier ministre hongrois, ont attaqué le siège de la télévision nationale.
Selon l'agence de presse hongroise, des milliers de manifestants d'extrême droite entendaient protester contre les aveux du Premier ministre socialiste, Ferenc Gyurcsany. Ce dernier a reconnu dimanche soir avoir menti sur son bilan pour remporter les élections d'avril.
Les manifestants ont pénétré à l'intérieur du bâtiment de la télévision pour y lire une pétition alors qu'un feu se déclarait à l'intérieur des locaux. La police, apparemment dépassée par les événements, a cependant réussi à les en faire sortir vers 04h00, faisant usage de bombes lacrymogènes et de canons à eau.
Les manifestants ont scandé "56", en allusion au soulèvement contre la tutelle de l'URSS en octobre 1956, maté par les troupes soviétiques. Ils s'en sont également pris à un mémorial en hommage aux soldats soviétiques ayant pris Budapest aux nazis en 1945.
Ce dernier, qui a exclu de quitter ses fonctions, a reçu le soutien de son Parti socialiste. Il a en revanche été critiqué par le président Laszlo Solyom, qui l'accuse d'avoir provoqué une "crise morale". L'opposition de droite (Fidesz) a assuré les manifestants de sa complète solidarité.
Des manifestations ont également eu lieu pendant plusieurs heures dans la soirée dans plusieurs villes de Hongrie, avec la participation de quelques milliers de personnes. Il s'agissait des pires émeutes en Hongrie depuis la chute du régime communiste à la fin des années 1980.
De nombreuses carcasses de voitures brulées, des bancs arrachés et des poubelles renversées, témoignaient de la violence de l'attaque lancée par les manifestants.
Le Premier ministre a annoncé à l'aube que les manifestations "radicales dans les rues n'apportaient pas de solutions aux problèmes". Il a ajouté vouloir tenir un jour de débat au parlement pour analyser les événements. Le cabinet de la sécurité national a été convoqué pour 09h00.
Fidesz a annoncé qu'il boycotterait les travaux du parlement pour protester contre les "mensonges" du gouvernement. La crise a éclaté avec la diffusion dimanche d'un discours prononcé lors d'une réunion à huis clos du Parti socialiste.
SDA-ATS
Je ne comprend pas vraiment pourquoi ils s'en sont pris à la télévision. Enfin, dans ce genre de mouvements où on casse tout, faut pas chercher à comprendre.