Outre ces propos regrettables, Florence Schaal a déjà connu le placard dans les années 80...

C'était le lendemain du fou rire avec Denise Fabre, que l'on voit régulièrement dans les bétisiers, fou rire causé par un strip-tease hors champ, me semble-t-il.

Florence Schaal, la journaliste de TF1 qui avait annoncé de façon erronée dans le journal de 20H00 du 8 août le décès d'un jeune garçon disparu dans le département de la Drôme, a été licenciée par la chaîne privée mardi soir.

"TF1 m'a notifié sa décision de me licencier pour faute grave avec les conséquences juridiques que cela implique", a indiqué l'intéressée, tandis que la direction de TF1, confirmait ce lienciement, sans préciser le motif.

"Je suis stupéfaite et blessée par la dureté de cette sanction. Il est évident que je sers de bouc-émissaire, seule explication logique au caractère disproportionné de cette sanction", estime la journaliste. "Elle m'est d'autant plus incompréhensible que j'ai servi TF1 pendant plus de trente années avec une fidélité et une loyauté absolues", a-t-elle conclu.

Juste après l'annonce erronée de la mort du petit Louis, la chaîne avait diffusé un déroulant lors de l'émission "Koh-Lanta" pour rectifier son erreur et annoncé que l'enfant avait été retrouvé vivant.

Le lendemain, le présentateur du 13H00 avait présenté les excuses de la chaîne aux parents et aux téléspectateurs. Début septembre, le groupe TF1 avait été mis en demeure de respecter ses obligations en matière d'information par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA). Le PDG de la chaîne, Nonce Paolini, et le directeur de l'information du groupe, Jean-Claude Dassier, avaient été auditionnés par le CSA.
Florence Schaal avait fait l'objet, selon TF1, de "la procédure habituelle en cas de faute commise" et été reçue début septembre par la direction des ressources humaines "pour un entretien préalable en vue d'une éventuelle sanction"
La chaîne s'est toujours défendue de tout "dysfonctionnement au sein de la rédaction parisienne" dans cette affaire

( Source : jeanmarcmorandini.com )

Jeudi, à 13h, France 2 diffusait un reportage consacré aux mesures décidées par le gouvernement après la récidive de délinquants sexuels à l'occasion de la mort de Marie-Christine Hodeau, enlevée pendant qu'elle faisait son jogging, par un délinquant sexuel déjà condamné par la justice.

Pendant le reportage, le journaliste qui commentait les images en off a commis une grave erreur en expliquant que le jeune Enis, abusé par le pédophile Francis Evrard, avait été tué. Fort heureusement, il n'en est rien : l'enfant est bel et bien en vie aujourd'hui.

Environ 30 minutes plus tard, la présentatrice du journal, Sophie Le Saint, a corrigé cette fausse information. « Nous vous avons parlé au début de ce journal d'un sujet concernant la polémique autour des récidivistes. Nous évoquions le petit Enis. Il n'a pas été tué contrairement à ce qui a été dit dans notre reportage », a indiqué la journaliste. Selon toutes vraisemblances, le CSA devrait s'auto-saisir après cette erreur comme il l'a déjà fait dans le passé dans ce genre d'affaires (lire Affaire Schaal : TF1 mis en demeure par le CSA).