Mon très cher Lagrange, je sais au combien le format mp3 devrait faire parti du passé. Mais justement de nos jours avec les énormes disques durs, ainsi que le très haut débit il est possible de télécharger du format FLAC, et même en 24 bits, de la HD Audio! Pour l'instant on trouve beaucoup plus de fichier en partage, jugés illégaux, que de plateformes de téléchargement légal qui proposent ceci, mais c'est en train de se faire et d'ici quelques temps nous y viendront. Le DivX est terminé lui aussi, nous en sommes au H 264, et les choses vont en s'améliorant.
Les anciens médias sont bons pour les zones blanches effectivement.
Le dernier avantage de la télévision c'est la retransmission en direct sans encombrer le réseau internet. Pour ce qui est délinéarisable, internet peut remplacer. Mais pour les retransmissions sportives la télévision est encore bonne.

Si nous étions nés il y a cinq siècles tu aurais surement dit que les manuscrits étaient meilleurs que les nouveaux livres, et j'aurais sans doute défendu l'imprimerie naissante. On voit avec le recul laquelle des deux techniques à fait du chemin.

Que penses tu du format Apple Loseless?

Les membres Débranché et TVague devraient arrêter de s'entre-tuer par voie de signature, surtout que Débranché n'est mais alors pas du tout Spectrum71 !

Merci de le reconnaître.

Le ALAC c'est la même chose que le FLAC, sauf que ce format était propriétaire. Maintenant c'est devenu un format libre.
Son grand avantage c'est de pouvoir être lu nativement sur i-pod.

Je me considère comme jeune (à juste titre je pense ), et pourtant je continue à acheter des albums (pas de singles) en format physique en très grande majorité, même si je les écoute ensuite sur mon iPod. Pourquoi ? Car j'aime ce plaisir d'être pleinement propriétaire de ce que j'achète et d'avoir un objet entre mes mains. Jamais internet ne réussira à combler cela de quelque manière que ce soit. La musique que je télécharge, légalement ou non, n'a pas la même "saveur". Tout est vraiment dans le ressenti, c'est difficile à exprimer.
Je ne vois aussi que très peu d’intérêt à des services payants comme Spotify ou Deezer. Ok, c'est bien de pouvoir écouter toute la musique du monde pour quelques euros par mois, mais on est entièrement dépendant de ces grosses boîtes. Et la mésaventure que la fermeture de Megaupload a causé pour certains montre que l'internet ne doit pas être un "Minitel 2.0" ou tout repose sur quelques uniques sites internet.

Alors oui, je suis peut-être "vieux jeu", je le reconnais volontiers et j'en serais presque fier, mais rien ne vaut le plaisir d'avoir un CD et son livret entre les mains

Rôh purée, tu es comme moi ou quoi ? Moi c'est pareil avec mes mangas : le fait de les avoir sous les mains, de scruter les détails, de pouvoir toucher le papier fin à tout moment, de caresser même les pages, je trouve que ça a un charme que n'a pas la lecture sur Internet !


Pour revenir au sujet : encore une franchise perdue par Carrefour. Cette fois c'est la société paloise Altis (auparavant filiale du groupe basque Eroski) qui intègre le groupe Les Mousquetaires. Un changement à surveiller dans le sud-ouest de la France, déjà évoqué par le journal Sud Ouest en Décembre.

http://www.sudouest.fr/2012/03/10/l-eco ... 14-641.php
http://www.carrefour.com/docroot/groupe ... ltisFR.pdf

Pour les livres c'est encore différent. Outre le plaisir de l'objet, il y a surtout un confort de lecture du livre papier que l'on ne retrouve pas quand on lit du texte sur son PC ou même sur une tablette numérique type iPad.
Cependant, il faut je pense suivre l'évolution des liseuses en "encre électronique" qui arrivent, avec encore un peu de mal selon moi, à être aussi "facile" à lire qu'un livre papier. Mais pour les BD ou les mangas, pour l'instant, rien ne vaut du papier

totalement d'accord avec toi

Peut être que pour les livres on y viendra plus tard, en esperant une amélioration technologique.
Pour ce qui est du ressenti, il ne faut pas virer au fétichisme de l'objet. J'ai travaillé en magasin de disque et j'ai vu les vrais collectionnneurs et je dois dire qu'ils me font peur. Acheter un disque rare et l'accrocher au mur sans jamais l'écouter, ça fait peur, surtout vu le prix. J'ai quelques bonnes pièces mais je ne leur ait pas dit que je les écoutais ils auraient vu en moi un hérétique

Il s'agit donc bien, au final, de dématerialisé
J'en achète aussi, en vinyle car le son est mieux masterisé, et je compte transférer tout ça en numérique de haute qualité. Je me pose actuellement la question de revendre les disques quand ce sera fait. Aux collectionneurs justement Mais si j'avais directement de la bonne qualité sur internet je n'acheterai plus du tout de support physique.


Je suis bien d'accord là dessus et je rejoins ton analyse. D'ailleurs il y a deux ans, ayant vu que Megaupload était le plus utilisé, j'ai compris que ce serait le premier à tomber, voila pourquoi j'ai opté pour Mediafire, et j'ai encore toutes mes données. Le Minitel a une structure en étoile avec un seul serveur central, l'Internet c'est tout le contraire. Et c'est justement là tout l'interêt. Pouvoir produire du contenu et échanger dans toutes les directions. Mais Megaupload était en passe de révolutionner l'industrie de la musique avant de fermer. Le partage de fichiers ça ne plait pas aux fabricants de disques.
Au fond du coté de l'artiste, supprimer les intermédiaires est une bonne chose, en particulier sur le plan économique.
Aujourd'hui avec une carte son pro, quelques instruments et logiciels, on peut produire un album soi même, et avec internet le mettre en ligne. Plus besoin de studio, de producteur, de maison d'édition, de radio et d'usine de CD. Mais le nouveau système reste encore faible niveau publicité et rétribution de l'artiste. Ce que proposait Megaupload était une avancée en ce sens.

Pendant ce temps là, de moins en moins de monde achète de disques et les rayons disparaissent. Quand vont-ils disparaître totalement des hypermarchés ?

Les rayons CD des supermarchés sont tout autant tués par l'achat dématérialisé que par le ecommerce. Tous les produits standardisés, que ce soit la micro ou les CD sont vendus moins cher et plus efficacement (pas d'aléa concernant la présence du produit en rayon) par internet. La seule barrière psychologique étant le paiement en ligne. Aujourd'hui, je n'imagine plus acheter un produit micro electronique dans un magasin physique. Je choisis toujours en regardant les tests avant de commander dans la foulée.

J'adore ces revirements de situations.... esperons qu'Auchan fasse pareil avec Mammouth

Bonjour, Leader Price a bien fait de même avec Franprix il y a plusieurs années. En effet, début des années 90, les magasins Franprix (bien moin nombreux qu'aujourd'hui) ont tous été transformés en Leader Price et l'enseigne était abandonnée. 5 ans après, retour en force de l'enseigne Franprix qui est aussi passée par différents types de concepts pour passer de la superette au magasin de proximité un peu plus premium...

J'arrive pas a conmprendre comment une entreprise peu dépenser autant d'argent pour des changements d'enseignes (en sachant que ça leur coutent trèèès cher) avec derrière, des actionnaires qui disent "oui oui allez y" et ensuite faire marche arrière pour qu'on redépense de l'argent avec toujorus les meme gugusses qui vont encore dire "oui oui allez y"?

ça serait cool qu'ils fasse la même chose avec conti !!!