Bien sur.
J'avais écrit Rapp mais la correction automatique de mon téléphone l'a corrigé en Rapport, ne connaissant pas le nom Rapp.
Et je ne m'étais pas relu.
Merci de la correction.

Pour le 2e Dimanche consécutif Stade 2 se déroule depuis Marcoussis

Quel propos ridicule...

Je rajouterais que c'est aussi l'une des seules télévisions publiques en Europe qui ne possède pas le canal 1, et dont les politiciens ont cherché à la rabaisser par tous les moyens par tous temps.
Même sur la télé berluscono-ravagée de l'autre côté des Alpes, le canal 1, est réservé à la télé publique, la première chaîne privée se trouvant sur le canal 5.
C'est aussi l'un des seuls groupes n'ayant pas de chaîne info.
Seul le service des sports se rattrape, j'ai l'impression avec une excellente couverture lors de chaque JO et compétition mondiale. (Que ce soit athlétisme, natation, patinage, etc...)

L'unité du service des sports de France Télévisions a été mis en oeuvre dès les JO d'Albertville 1992, alors que seul la présidence commune confirmait l'union entre Antenne 2 et FR3. Hervé Bourges préparait aussi quelque chose de similaire pour l'information en nommant un directeur de l'info commun mais qui a vite périclité.

Sur France 3 :
Pour le 19/20, Edition Nationale dans le studio de la régie finale, Ici en France à la place de la météo et TLS est en tout-images !

Sur France 2 :
Météo et 20h dans le studio de la régie finale !

Franchement la conséquence pour le telepectateur est faible. Le plus embêtant est je pense pour la météo.

Il vient d'y avoir quelque chose de bizzare sur France 3 !
Il y'a eu un jingle avec toutes les régions inscrites puis on à eu Péché Gourmand (version courte à mon avis).

Mais sur France 3 Haute-Normandie, il y'a eu la météo Normandie suivi... d'une page de publicité !
Depuis quand ils font ça sur France 3 ?

Ce n'est pas la conséquence pour le téléspectateurs qui est visée, mais sa gestion interne comme externe qui a été assez déplorable sous Pfimlin.

Le son est assez médiocre sur le plateau de secours de France 2.

Depuis octobre dernier, les pubs régionales sont autorisées dans certaines stations de France 3
http://www.latribune.fr/technos-medias/ ... nce-3.html

Article aujourd'hui dans La République du Centre, sur la grève qui touche France 3 Centre : http://www.larep.fr/loiret/actualite/20 ... 38693.html

Le PAF s'est construit anarchiquement depuis l'éclatement de l'ORTF avec un tas de décisions ubuesques : séparation des chaînes publiques, privatisation de TF1, fragilisation régulière du financement de France Télévisions, réglementation sur la détention des droits de propriété et d'exploitation des programmes qui montre aujourd'hui toutes ses limites et j'en passe...
Mais il faut aussi arrêter de s'autoflageller en permanence. Le service public français sait produire d’excellentes émissions et pour ce qui concerne ses insuffisances, les "nodaliens" bons connaisseurs des télévisions étrangères sauront rappeler que l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs...


Le directeur de l'info Alain Denvers qui ne restera pas bien longtemps en effet. Les rédactions se mettront à fonctionner de nouveau séparément dès 1994. Il faudra finalement attendre 2010 pour voir réapparaître une vraie direction commune de l'info avec les réformes actuelles qui vont avec et qui expliquent pour partie les mouvements de grève.


France Télévisions a lancé un certain nombre de réformes demandées de façon récurrente dans des rapports qui se sont accumulés depuis des années (ex : le rapport de la Cour des comptes de 2009 qui pointait une absence de réforme dans l'information). Ces réformes ne sont aujourd'hui pas sans conséquences sur les personnels qui expriment légitimement leurs inquiétudes. Mais c'est un peu trop facile aussi de tout mettre sur le dos de Pflimlin qui aura été poussé à accomplir le "sale boulot". Ne rien toucher, ne rien réformer, c'est aussi s'assurer une paix sociale...

J'ai du mal à cerner la cohérence de ton propos. D'un côté, il y aurait un malaise à france tv et de l'autre, ce serait simplement une volonté de la SDJ de défendre, par l'immobilisme, ses intérêts.
Pour le coup, je pencherais plus vers le 2nd propos. Il faut rappeller que nous sommes dans le public, où, contrairement au privé, il est bien moins dangereux vis à vis de son patron de faire une grêve "de confort". Et le parallèle est évident : Comparez le nombre de grèves dans l'enseignement public et dans le privé. C'est le jour et la nuit.

Concernant la grêve actuelle, c'est selon moi un moyen de faire pression sur le CSA, de rappeller son existence. Pour le plan info 2015, ils se sont fait une raison. Et pour preuves, le site internet qui est la facade du projet est un succès, et l'année charnière 2014 ne fut ponctuée d'aucune grêve (en tout cas majeure).
Là, c'est clairement un message concernant le futur patron, dans un contexte où de nombreux grand noms du privé sont actuellement cités. De plus, les grandes lignes pour les prochaines années vont être fixées par le conseil des sages. L'idée est donc de protéger ses intérêts pour les années futures.

En résumant ces lacunes de France Télévisions, tu viens également de montrer des exemples pour lesquels l'État, et plus spécifiquement les hommes politiques, ne devraient pas s’immiscer dans le monde des médias. Ils connaissent autant la télévision publique que le péquin moyen au bistrot, sauf qu'eux ont le pouvoir d'appliquer leurs idées et font plus de dégâts...

Quant à la grève en elle-même, franchement elle ne me dérange pas plus que cela. Les journaux sont maintenus, la programmation habituelle continue son cours, donc le job est fait. Même le rideau de douche maintenant se voit moins qu'avant, c'est dire.
Après oui, France Télévisions (et Radio France) a une culture syndicale plus forte que ses consœurs privées, mais on retrouvera la même discussion dans d'autres marchés où le secteur public est présent comme la SNCF, La Poste, la RATP, l'Éducation Nationale, etc. C'est à partir de là que l'on franchit la ligne de la thèse universitaire sur les liens entre culture française, service public et droit de grève.