Et pourquoi pas une émission sur la pétanque présentée par Arianne Massenet aussi ?

Et pourquoi pas Octopuces ?

@Cyril36 je te rejoins partiellement sur ton constat. N'oublions pas que dans les trois cas que tu cites, les chaînes voulaient attirer une autre audience, un autre public (le Before avec les jeunes, JITVB avec les ménagères, TMC idem).
Par ailleurs, c'est dans l'ADN de Canal que de proposer un talk à cette heure là. Le tout va être d'agrandir l'audience du Grand Journal, qui même si elle était plutôt faible ces derniers mois, était encore suffisante. (l'émission rapporterait 50K euros à la chaîne).
Par ailleurs, si la concurrence est bien établie, il y a cependant un créneau à attraper : C à vous est intéressant, mais je le trouve trop "girly" à mon gout, et Hanouna est trop dans la déconne et le lol permanent. Je ne regardais plus le Grand Journal parce que j'avais l'impression qu'il n'y s'y passait rien. Pourtant, j'aime beaucoup Canal.

Non mais au pire, Canal met De Caunes de 18h à 19h, Vandel pour le 19h/20h20, et LPJ de 20h20 à 20h45

18h/19h : Nulle Part Ailleurs 1, Antoine De Caunes : culture et humour
19h/20h20 : Nulle Part Ailleurs 2, Philippe Vandel : actu et live avec le journal à 19h (Victor Robert) et les Guignols à 19h55.

Même plateau, même public, et retour d'un grand nom des médias. Après, NPA est-elle une marque assez forte pour redresser le navire ?

Thomas Thouroude transféré le matin pour une tranche 7h/8h40 dans l'esprit du Before, avec des flashs de 9min à chaque demi-heure, présentés par Émilie Tran-Nguyen.

Philippe Vandel à 19h ? Comment dire ?... Autant prendre Bonaldi alors avec son ancienne bande.
Je pense qu'on est en plein science-fiction mais au moins on a de l'imagination.

Reprendre la dénomination "Nulle part ailleurs" serait une erreur. Toutes les émissions qui ont repris après disparition (Nouvelle Star, Maillon Faible,...) ont tendance à très vite s'essouffler : l'audience repose d'abord sur un élan de nostalgie, qui ne dure souvent pas très longtemps.

Je suis d'accord sur ce point Gillesdej. L'émission d'access de Canal+ devra piocher sur les manquements des deux autres talks tout en se démarquant assez des l'offres précédentes. Nulle part ailleurs était très faible en 2001 avec ses déclinaisons multiples qui n'ont fait que rendre l'émission assez vide.

En tout cas, on est tous d'accord pour dire que Canal+ doit continuer de couvrir l'actualité en access et accueillir des invités internationaux (Le Grand Journal était la seule marque forte à le faire depuis l’arrêt de Taratata).

Sauf si l'émission est bonne, ce qui n'était pas forcément le cas avec nouvelle star (à part peut être la première saison version D8) ou la maillon faible

La marque NPA est bien sur mythique mais s'appuyer dessus ne résout rien.

Et pour Canal+, chaîne qui doit être portée sur l'innovation, faire revenir une ancienne marque n'est pas la bonne solution.

D'autant que si la marque NPA était si puissante, elle aurait survécu à l'après Gildas. Ce qui n'a pas été le cas.

Il faut tout simplement un talk mené par un professionnel aguerri. Quelque chose d'assez classique en somme qui sera satisfaire les téléspectateurs. C'est très important pour la chaîne d'avoir un programme de qualité à cette heure là qui soit assez consensuel.

Même. L'audience du début reposera sur un effet de nostalgie (et attirera donc un public plus agé. Ce qui n'est pas forcément le but de Canal+). Puis peu à peu, le soufflé retombera. Parce que les vieux trouveront ça "moins bien qu'avant" (bah oui, avec la nostalgie, on à tendance à idéaliser), parce qu'on ne fait plus de la télé de la même manière aujourd'hui qu'il y a 15 ans, parce que comme "c'était mieux avant", l'émission se prendra une raclée par les journalistes médias.

Après, que faire d'autre qui soit assez original de ce qui a été fait dans le concept du Grand Journal ? Parce qu'au final, dans toutes nos propositions, il y a toujours la base du Grand Journal qui en ressort (des P1/P2, du talk, du divertissement/de la politique, des sketchs...). Donc, au final, c'est comme si on arrêtait LGJ pour refaire un LGJ2.0 avec un autre décor, de nouvelles têtes et des cases horaires modifiées... Hors, on se rend bien compte que c'est justement la sauce de la recette LGJ qui ne prenait plus du tout (surtout en P2)...

Un talk d'actu reste un talk d'actu, c'est clair. Pour beaucoup ça repose sur les épaules de l'animateur. Après il faut trouver le bon cadre, ajuster la tonalité. Mais au fond on ne peut pas tout réinventer.

Vrai. Maintenant sans tomber non plus dans l'idolâtrie (quoique ), les courbes du LGJ ont commencé à diminuer après le départ du Petit Journal et de Laurent Bon (officiellement, elles ont augmenté. En réalité, elles ont bénéficié de l'intégration des Guignols dans l'émission pour que l'audience augmente).

Concrètement, si on met une table, un présentateur, des gens qui parlent et des capsules lols, on sera toujours dans un concept pas trop éloigné du Grand Journal.

Il faut juste calibrer la bonne ambiance (sérieux, le Grand Journal cette année, c'était glacial), le bon rythme (ne pas virer dans des séquences hyper courtes dans l'espoir que les zappeurs puissent comprendre directement, sans tomber dans l'excès inverse non plus), du contenu de qualité et pertinent (quand une Mathilde Serrel nous fait découvrir un Madeon en ne le définissant que par sa collaboration avec Lady Gaga, c'est un peu triste et vide), et apporter une vraie plus-value
(La patte Laurent Bon, c'est apporter une plus-value "Qu'est ce que sa politique dit de l'homme ?" "Qu'est ce que sa petite phrase choc dit de sa psychologie ?")

Or, aujourd'hui, les débats du Grand Journal me donnaient parfois l'impression d'écouter de la radio filmée.


Mais faire un talk avec une nouvelle marque, lui donner du sens (en 11 ans, le Grand Journal a tellement évolué que sa marque ne s'identifie plus en 2 ou 3 mots clairs) peut apporter quelque chose.

Premièrement, très content de voir que Vincent Bolloré est revenu à la raison en n'annulant pas l'une des émissions les plus symboliques et les plus populaires de Canal+.
En même temps, il aurait fallu être suicidaire pour que l'homme le plus détesté de France ces deux derniers jours aille jusqu'au bout de sa décision au risque d'endommager durablement le navire Canal+. Je constate en tous cas que ce soir il n'hésite plus à donner d'interviews...

Un éventuel passage en hebdo des Guignols personnellement ne me dérange pas outre mesure, tant que cela reste en clair. Néanmoins, les audiences malheureusement seront très probablement plus faibles.
Encore une fois, les Guignols font des audiences au-dessus de la moyenne de la chaîne. Dès lors il serait dommage de se passer de cette carte en access.

En ce qui concerne Le Grand Journal, même si l'on peut contester les "compétences" de Vincent Bolloré en tant que programmateur TV (même si Direct8 version 'Vincent Bolloré + sans pub' était une bonne chaîne, après...), la décision en elle-même est fondée. Le rendement de l'émission n'est pas forcément au rendez-vous.
En revanche, le timing est plutôt mal choisi, et reflèterait presque un manque d'organisation. Deux mois pour partir de zéro et concevoir une émission qui soit susceptible d'exister et marcher dans un créneau concurrentiel, c'est plutôt risqué. V. Bolloré veut supprimer LGJ, mais il ne donne pas non plus de solutions...
Le Supplément en quotidienne serait une erreur (déjà en hebdo ça doit représenter une grosse charge de boulot), un retour de NPA en 2015 n'aurait aucun sens (ça ne pourra qu'être moins bien comme dit plus haut, et pour le côté bazar il y a déjà TPMP dans le Groupe), un talk plus globalement ce serait continuer à subir la forte concurrence frontale, un jeu c'est déjà pris par TF1/France2, et une fiction les gens n'en ont pas forcément envie.
Après, M. Bolloré avait souhaité "faire le ménage" avant la Présidentielle 2017, donc on s'orientera probablement vers le maintien d'un talk politique sur le 19h/20h. En clair, on ne changerait pas vraiment le fond. Donc je souhaite bon courage à ceux qui devront trouver la formule gagnante pour Canal+ d'ici 2017...

Je pense qu'il serait bon d'arrêter avec tous ces éditorialistes". Moi je n'en peux plus, on les voit partout.