Ah oui quand même, ça fait cher le logo !
http://www.lesinrocks.com/2016/07/news/ ... ance-info/

Combien Robial a facturé le «logo» des Inrocks ?

C'est sûr, comparé au magnifique nouveau logo de BFMTV conçu en interne par les mains de Bouchony qui, en plus d'avoir coûté zero roupie, est capable de tourner sur lui-même !

Je crois que ce n'est pas que le logo mais tout l'habillage qui à couté cette somme
Enfin j'espère sinon je leur aurai fait ce logo pour moins cher et tout le monde aurait été content

Le BFMzouze a visiblement besoin qu'on lui fasse du décryptage puisque c'est l'ensemble de l'habillage (qui inclut le logo) qui a coûté ce prix. En effet, Les Inrocks reprend (mal) l'article du Canard qui, lui, laisse à penser (avec son titre) que c'est le seul logo qui a coûté ce prix. Il fallait juste lire entièrement le petit article, certes satirique mais loin des révélations fracassantes...

On peut retrouver d'ailleurs la genèse de ce logo (et de tout le reste) auquel ont participé des étudiants via le Concours National FTV en lisant l'article 5 du règlement :
http://www.francetelevisions.fr/sites/d ... l_2112.pdf

Il n'empêche que ce montant peut choquer. On nous a fait croire que cette chaîne n'allait pas coûter grand chose. Si un demi-million d'euros est déjà jeté par les fenêtres pour un habillage aussi basique, il y a de quoi être inquiet.

Après n'a peut-être pas les talents suffisants pour concevoir un habillage en interne...je ne sais pas.

Non, c'est toi qui n'est pas constructif avec tes commentaires successifs contre LCI, i-télé et maintenant contre franceinfo:
Ne t'étonne pas ensuite que l'on te rentre dedans...


Tu ne ferais pas un peu comme Morandini quand il parle de ses audiences en plaçant le mot "million" pour grossir le chiffre ? Et quand tu parles "d'habillage basique", j'aimerais savoir de quoi tu parles. On connaît le logo mais l'habillage antenne, web... ?
Je ne connais pas le prix du marché et je suis incapable de dire si c'est trop ou pas. Je remarque pourtant qu'à chaque fois que France Télévisions crée ou change de logo via une boîte externe, on a droit à ces polémiques. On se souvient des trapèzes de 2002 (agence Gédéon) dont le coût de 2.3 millions avait déjà donné lieu à des réactions similaires à l'époque. On constate pourtant qu'ils sont toujours là aujourd'hui (de quoi bien amortir le "choc" du coût vécu à l'époque...).

500 000 € c'est une broutille. Après tout c'est que 416 mois de smic net environ.
Comme disait le regretté Desproges : "Le superflu n'est inutile qu'à ceux dont le nécessaire est suffisant."

Juger un habillage tout entier de 500 000€ à un seul logo.
Attendez avant de critiquer franchement, vous avez même pas vu 1 dixième et ça y'est...

Puis tout comparer au smic faut arrêter, c'est la nouvelle mode ça, après le franc !

Puisque tu sembles spécialiste de la question, je t'invite à nous dire quel est le montant moyen d'une identité visuelle complète d'une chaîne de télévision.

Certaines chaînes sont absentes du sat à cause des coûts de diffusion de l'ordre de 300 KE/an. Visiblement tout le monde ne peut pas se permettre de lâcher 500KE juste pour une identité. Mais rien n'est trop beau lorsqu'il s'agit du service public surtout pour une chaîne qui fera même pas 1% de pdm sur la TNT.

C'est surtout que la personne lambda possède une image dépassée depuis presque un siècle du graphisme en général. Pour lui, un logo est une œuvre d'art identifiant de la manière la plus basique qui soit la marque et un habillage ne sont que les ornements l'entourant. Quant il est confronté à quelque chose de simple, il s'imagine que ça a été conçu en quelques minutes sur une feuille avec des feutres vendus en grande surface ou désormais sur Paint puisque c'est théoriquement reproductible ainsi.

En pensant au comment de l'identité, il oublie le pourquoi de celui-ci. D'abord, en communication d'entreprise, il ne faut pas uniquement penser au drapeau mais également au porte-drapeau et au paysage. Ceux-ci sont pris en compte préalablement à l'aide d'enquêtes sur le client, d'entretiens avec ses représentants et surtout de réunions fixant les axes clés, fondations du chantier visuel auquel peut désormais se préparer l'agence.
Par la suite, différentes esquisses sont griffonnées «sur le coin de la nappe» et subissent à leur tour une sélection voire des retouches au fil de l'inspiration du graphiste chargé de mission, qui le plus souvent présente son ébauche à ses collèges pour quelques modifications élémentaires avant présentation.
À partir de maintenant, il reste à accompagner le logo avec une charte graphique en concordance, censé inclure tous les usages possibles de la marque : déclinaisons, moving logo puis habillage vidéo, publicités, signalétique interne, vêtements, véhicules, cartons d'emballage, classeurs, porte-clés, etc. tout en respectant un semblant d'uniformité entre les supports : sans ça, la charte devient caduque. Ces processus peuvent être répétés dans le cadre de propositions multiples, afin de maximiser ses chances de gagner l'appel d'offre.
Il reste à l'agence ce qu'il redoute le plus : la présentation de l'identité visuelle au client. Celui-ci se réserve le droit de demander des modifications arbitraires pouvant aller jusqu'à faire écrouler la logique d'un habillage pour de simples considérations esthétiques. C'est pourquoi un travail d'agence n'est pas forcément représentatif de son talent, au point que certaines préfèrent maquiller dans leur portfolio les massacres causés par les entreprises dont elles ont eu affaire.
Après concertation, l'agence établit la facture d'après le prix moyen du marché suivant le délai passé/donné, le nombre d'esquisses réalisées, le coût des typographies, des logiciels et des templates mock-up utilisés, la portée du projet et bien sûr la renommée du prestataire et du client. C'est pourquoi une identité visuelle complète pour une chaîne de télévision nationale émise sur la TNT peut se retrouver à 500 000 €.

Une démarche que l'on ne retrouve quasiment jamais du côté des artistes autoproclamés de Fiverr ou des habillages fictifs de ce forum.

On peut en dire autant de toi pour ton obsession à régulièrement critiquer la concurrence de BFMTV... Etonament, tu n'es jamais critique envers la chaîne de monsieur Weill, pourtant championne du monde en matière de dérapages...

Et tout ça, ça fait réellement 500 000 € ?
Pourquoi des enquêtes ?
Ils ne connaissent pas leurs téléspectateurs, leurs goûts, ils n'ont pas un peu d'expérience ?
Et je croyais que cette chaîne s'adressait à tous et pas uniquement aux trentenaires branchés de Saint-Germain-des-Prés, donc il n'y a aucun public particulier à cibler.
Et puis pour le coup, ça a pas marché leur truc, puisque beaucoup trouvent ce logo moche.

Le temps et la réflexion, c'est de l'argent !



Extrait de l'entretien avec Jean-Paul Goude disponible sur notre blog.
« J'ai fait la connaissance des dirigeants de la Cinq à cette période. J’ai été très peu briefé. Pascal Josèphe (directeur des programmes, NDLR) parlait beaucoup de sa grille... Qui, il faut bien le dire, me rendait perplexe. Mais pour ce qui est du graphisme, pas vraiment de direction. Comme j’étais "à la mode", j’étais censé apporter 'la' solution à leurs problèmes. J'aurais pu me planter car, mal briefé, je suis parti dans une direction trop ambitieuse.
J'avais imaginé de relooker les coursiers, les voitures... Je voulais les envelopper d'un immense "5", dans le style des publicités vues dans mon enfance, comme pour l'apéritif St-Raphaël. J'en ai parlé à Guillaume Durand, que j'ai croisé dans un couloir et qui m'a heureusement un peu mieux guidé. En l’occurrence, il n'y avait ni coursiers ni voitures à La Cinq ! Je perdais mon temps et ai dès lors compris qu'il fallait me focaliser sur l'antenne. »


Oui, comme les trapèzes en 2002, les chiffres impersonnels de 1992, le «vilain petit canard» de 1990 ou encore l'ignoble bulle ayant enterré le travail d'un peintre en 1984. Depuis Matthieu, Antenne 2 puis France 2 n'ont eu que des horreurs !