De toute évidence, il faut rééquilibrer les relations producteurs/diffuseurs mais le faire progressivement et non brutalement. Passer d'un extrême à l'autre n'est jamais bon.
Si je prends l'exemple de France TV, le groupe a le droit de produire en interne jusqu'à 17.5 % de ses investissements dans la création (fiction TV, documentaire, animation, spectacle vivant), ce qui laisse donc 82.5 % à destination des sociétés de production indépendante (avant l'arrivée de Delphine Ernotte à la tête du groupe, c'était pire puisque le rapport était de 5%-95%). Il faut poursuivre ce rééquilibrage pour au moins en arriver à 50%-50%. Ça serait déjà un bon équilibre pour que le service public en particulier augmente significativement ses recettes qui sont en hausse chaque année mais qui sont encore très loin du poids des autres recettes.

Par ailleurs, pour ce qui est de la production indépendante, les chaînes se voient attribuer depuis 2015 des parts de coproduction dès lors qu'elles ont largement participé au financement des oeuvres, chose qui n'existait pas auparavant. Il y a donc eu une avancée mais cette disposition reste encore très défavorable aux chaînes puisque ces dernières doivent avoir financé au moins 70 % de l'oeuvre pour pouvoir bénéficier d'une part de 35 % maximum. La logique selon moi voudrait que la part de production atteigne la part du financement. Il y a donc une grosse marge de manoeuvre de ce côté-là aussi.

Mais attention. Le fait pour une chaîne de posséder des parts dans les oeuvres n'empêche pas la société de production de les revendre à d'autres chaînes ou à des plateformes. Il faut aussi que la chaîne détienne les mandats de distribution auquel cas, elle pourrait alors bloquer la revente des oeuvres à une chaîne ou une plateforme concurrente. Mais revendre à des concurrents permet aussi de toucher des recettes à hauteur de la part de production quand on en a une... Bref, il faut peser le pour et le contre.

Pour finir, cette règlementation ne concerne que le secteur de la création. Pour le secteur des programmes de flux, il n'y a aucune limitation. Rien n'empêche les chaînes de produire en interne à 100 % si elles le veulent. Pourquoi ne le font-elles pas ? Car elles n'ont pas forcément toutes les compétences et les idées en interne. Elles regardent aussi combien cela leur coûte vu qu'externaliser peut aussi faire baisser la note par rapport à un process interne qui peut s'avérer lourd.

L'application Salto vient d'arriver sur les téléviseurs Panasonic, modele 2017 à 2021.
Au passage, Salto sera disponible dès le moi de Mai via Amazon Prime Vidéo.

Est-ce que vous avez compris comment différencier les flux 25fps des 50fps ? Sur l'application comme sur le site, je ne vois rien dans ce sens...
https://www.digitalbitrate.com/dtv.php? ... 05&lang=en

J'avoue que je regarde toujours sur ma tv (Samsung Q90R) qui a de base un excellent compensateur de mouvements... Donc très difficile en soi de faire la différence entre 25 et 50fps...

Pardon de le dire ainsi, mais il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour ne pas comprendre l'intérêt de mettre une signalétique CSA sur un programme de télé, quel que soit le support.
Peut-être parce que les programmes diffusés sur Salto sont pour la plupart diffusés à la télé...

Peut-être parce que ces signalétiques ne servent pas a grand chose ? A la rigueur, le -16 et le -18... Pour le reste, c'est aux parents de surveiller, et de décider.
Au passage, ce truc est complètement obsolète a l'heure d'internet. Inutile de dire pourquoi.

Peut-on rappeler à qui ça appartient Salto déjà? C'est leur façon de faire, ils ont l'habitude d'y faire de cette façon, et en plus ils respectent les règles du CSA. Après en effet ça doit être assez dérangeant, surtout si ils les mettent en haut, en plus d'avoir un intérêt moindre. D'ailleurs ces signalétiques, même à la télé ordinaire, quand c'est -10 je comprends pas vraiment l'intérêt d'y mettre sur toute la durée du programme...
Sur ce qu'à dit Sat One par contre, c'est vrai que parfois le -10 ne sert pas à grand chose la plupart du temps, le -12 par contre lui un peu plus. Mais au moins c'est pas comme en Espagne par exemple où même quand c'est tout public, c'est quand même indiqué constamment.

Ceci dit, la signalétique programme, on revient de loin ! Souvenez-vous des poi nts colorées, Triangles, personne n'y comprenait rien ! La signalétique française est une des plus claire.
Par contre, elle est obligatoire pour les chaines diffusée en France , non ? Car je vois que sur les chaines Discovery, entre autres, ils reprennent la signalétique des pays-bas.

La signalétique CSA n'est obligatoire que pour les chaînes émises depuis la France et c'est peut être aussi le cas pour les plateformes SVOD, d'où le fait que Salto la reprenne mais pas Netflix, Amazon ou Disney...

J'estime de mon côté que quand on paie un service c'est pour avoir le plaisir de ne pas être encombré de logos, et comme dit plus haut, à la rigueur un message avant programme et c'est bon.
Après je dis ça, mais je ne sais pas si ça concerne les programmes "inédits" Salto ou alors ceux en replay télé dans ce cas mea culpa.

Pour moi quand c'est sur Salto la signalétique est inutile pendant le programme. Un enfant n'est pas susceptible d'aller sur Salto, alors que la télévision, c'est autre chose.
En revanche, il faudrait quand même l'indiquer sur la page du résumé du programme. (Je ne sais pas si c'est déjà le cas, je n'ai jamais eu Salto).

Message a effacer.

Edit : Je viens de vérifier et aucune signalétique sur la nouvelle création de TF1*. Ça doit venir de ton navigateur car moi je n'ai rien. Et sur d'autres séries -12 etc rien non plus, donc gros mea culpa de ma part.

*Si tu parles de "visions"

Tu as des enfants ? Si ce n'est pas le cas, tu serais surpris par la rapidité avec laquelle ils s'approprient ce genre de service...

Exactement. C'est hyper facile. Mais la signalétique n'empêche rien du tout a un enfant d'accéder a ce qu'il ne devrait pas voir. Le nombre de gens qui paramètre les profils avec des codes et tout le trallala pour que chacun accède a ce qu'il peut voir doit être anecdotique...

Très anecdotique. C'est pour cette raison que Squid Game est tombé entre les mains de mineurs. Les parents ne contrôlent pas ou peu ce que visionnent leurs enfants sur internet.