Bonsoir,
Bon, je vous explique le contexte. Il est minuit de demi passé et je regarde la redif de "C dans l'air" deuxième partie, sur France5.
Le moins que l'on puisse dire est qu'il est impossible de rater le numéro SMS à composer pour envoyer un message en direct à Yves Calvi.
Ce nouveau moyen de contacter une émission, fort répandu, m'amène à une observation. Souvenez-vous il y a deux ans, tous les médias audiovisuels en avaient plein la bouche d'Internet, ce formidable moyen de communication avec lequel un téléspectateurs pouvait, pour presque pas un rond contacter son émission favorite à "monemissionpreferee@supercooltv.com" (heu c'est joke là j'ai pas essayé
Le seul hic justement est que cela ne coûte pas un centime d'euro au téléspectateur et donc ne rapporte pas plus aux chaînes de télé.
Or, fort inopportunément, le vent tourne pour les ayatolahs du "tout Internet". Dommage pour eux mais qui aurait pu imaginer que, à peine deux ans plus tard, les adresses électroniques des émissions de télévision ou de radio seraient remplacées par des numéro barbares à base de "61XXX" et autres.
Vous conviendrez qu'envoyer un SMS n'est pas d'une facilité à toute épreuve et pourtant il n'y a plus une émission sans que le téléspectateur soit amené à se manifester en jouant du pouce sur son téléphone mobile avec à la clef une sur-tarification.
Bon, tout ça pour dire quoi ? Et bien ce n'est pas nouveau mais juste "amusant" de voir comment les situations et les discours changent. On donne le Minitel pour dépassé et voici qu'à l'aube du XXIème siècle réapparait ce qui a fait la fortune des éditeurs télématiques: le kiosque et sa panoplie de numéros surfacturés. La technologie du Minitel est peut-être dépassée mais pas sa logique.
Conclusion: il faut se méfier des discours sur les technologies, ce que l'on nous vend pour le sumum de la communication totale n'est qu'un nouvel avatar d'un outil que les plus intéréssés financièrement savent mettre à leur profit.
Voilà pour la pensée du soir.